Une récente Étude de santé publique BMC explore le rôle modérateur de l’autonomisation et le rôle médiateur de la stigmatisation dans l’association entre la qualité de vie (QdV) et la résilience psychologique (RP) chez les patients diabétiques en Chine.
Étude: La relation entre résilience psychologique et qualité de vie chez les patients diabétiques chinois : le rôle médiateur de la stigmatisation et le rôle modérateur de l’autonomisation. Crédit d’image : Krakenimages.com/Shutterstock.com
Sommaire
Arrière-plan
La prévalence du diabète sucré (DM) a augmenté au cours des dernières années en raison de divers changements de mode de vie. Les patients atteints de diabète sont vulnérables à d’autres problèmes de santé, tels que les maladies cardiovasculaires (MCV) et le pied diabétique. La dépression et l’anxiété sont également courantes chez les patients diabétiques, entraînant ainsi une mauvaise qualité de vie dans cette population de patients.
La qualité de vie englobe la façon dont les individus perçoivent leur bien-être social, psychologique et physique. La recherche a montré que la qualité de vie est plus faible chez les patients atteints de diabète que chez ceux sans diabète, ce qui indique l’importance de maintenir la qualité de vie chez les patients atteints de diabète.
Les relations publiques pourraient affecter la qualité de vie, la stigmatisation pouvant jouer un rôle médiateur dans cette association. La stigmatisation implique des expériences émotionnelles négatives qui découlent de la discrimination due à une maladie particulière. Le diabète est stigmatisé, car on pense souvent qu’il résulte de mauvaises habitudes alimentaires.
Les effets directs et indirects des relations publiques sur la qualité de vie peuvent également être affectés par l’autonomisation, grâce à laquelle les patients acquièrent une plus grande conscience d’eux-mêmes. Ces connaissances pourraient être utilisées pour changer leur attitude et celle des autres à l’égard d’une maladie, améliorant ainsi la qualité de vie. L’autonomisation est particulièrement importante, car la plupart des patients atteints de diabète font état d’un faible PR en raison d’une connaissance insuffisante de la maladie elle-même et des méthodes de traitement.
À propos de l’étude
Un modèle de médiation modérée a été développé pour évaluer plus en détail l’association entre la qualité de vie, les relations publiques, la stigmatisation et l’autonomisation. La première hypothèse était de comprendre le rôle médiateur de la stigmatisation entre la qualité de vie et les relations publiques, tandis que le deuxième objectif de l’étude était d’étudier si l’autonomisation modérait la relation entre la qualité de vie, la stigmatisation et les relations publiques.
Le tableau de nombres aléatoires et les méthodes d’échantillonnage stratifié à plusieurs degrés ont été utilisés pour collecter des données entre juin et septembre 2022. À Wuhu, six hôpitaux tertiaires ont d’abord été numérotés, le premier hôpital affilié du Wannan Medical College étant choisi en utilisant la méthode des nombres aléatoires. Les services d’endocrinologie et de gériatrie ont été sélectionnés au hasard dans cet hôpital.
L’étape suivante consistait à sélectionner au hasard des patients atteints de diabète de type 2 (DT2) et à les interroger aux points d’enquête. L’échelle d’élasticité de Connor-Davidson (CD-RISC) a été utilisée pour mesurer le PR des patients, tandis que l’échelle de stigmatisation pour les maladies chroniques (SSCI) a été utilisée pour évaluer la stigmatisation, et l’échelle d’autonomisation du diabète (DES) a fourni des données sur l’autonomisation. Pour mesurer la qualité de vie, l’échelle de qualité de vie du diabète (DQoL) a été utilisée.
Principales conclusions
La RP a eu un impact significatif sur la stigmatisation à des niveaux élevés d’autonomisation chez les patients diabétiques. De plus, la qualité de vie était considérablement affectée par la stigmatisation à des niveaux d’autonomisation élevés ou faibles.
Même après avoir contrôlé les facteurs confondants, des niveaux élevés de PR étaient associés à une amélioration de la qualité de vie. Les scores PR observés chez les patients diabétiques étaient bien inférieurs à ceux de la population normale, comme le montrent d’autres études.
La stigmatisation a médié l’association entre la qualité de vie et les relations publiques. De bonnes relations publiques après un diagnostic de maladie impliquent moins de stigmatisation, un impact négatif moindre et une qualité de vie plus élevée.
En comparaison, un PR plus faible pourrait indiquer que les individus deviendront plus anxieux, augmentant ainsi la stigmatisation et réduisant la qualité de vie. Par conséquent, pour une gestion efficace du diabète, il convient de prêter attention à l’impact indirect des RP sur la qualité de vie à travers la stigmatisation, en plus de l’effet direct des RP sur la qualité de vie.
L’autonomisation a considérablement modéré une partie du cheminement par lequel les relations publiques affectent la qualité de vie par le biais de la stigmatisation. Pour les patients diabétiques hautement autonomes, l’effet des relations publiques sur la stigmatisation était beaucoup plus élevé. Une meilleure connaissance de la maladie conduit à une meilleure gestion de la santé physique et mentale, réduisant ainsi les effets néfastes de la stigmatisation.
Conclusions
L’une des principales limites de la présente étude est l’incapacité de tirer des conclusions causales sur les corrélations observées en raison de la nature transversale de l’analyse ; cependant, cela pourrait être amélioré dans les futures études longitudinales. La nature autodéclarée de l’étude rend également les données très subjectives et susceptibles d’être biaisées.
La présente étude a fourni des informations importantes sur l’association entre la qualité de vie et les relations publiques à l’aide d’un modèle de médiateur modéré. Une relation négative significative a été observée entre les relations publiques et la qualité de vie, et une partie de cette relation médiée par la stigmatisation.
Chez les patients ayant des niveaux élevés d’autonomisation, les relations publiques ont eu un effet beaucoup plus fort sur la stigmatisation. Simultanément, chez les patients peu autonomes, l’effet de la stigmatisation sur la qualité de vie était beaucoup plus important.