La pandémie de la maladie à coronavirus 2019 (2019) continue de se propager de manière incertaine, et la vaccination de masse rapide a été isolée comme la meilleure stratégie pour ramener la vie à la normale. Les mandats de vaccination et les passeports vaccinaux (VMVP) pour le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) sont mis en œuvre à l’échelle mondiale car ils peuvent avoir des avantages importants. Une nouvelle étude a été publiée sur le medRxiv* serveur de préimpression qui évalue les avantages de VMVP en estimant les avantages de la vaccination et de l’exclusion des personnes non vaccinées de différents contextes.
Étude : Une étude des avantages des mandats de vaccination et des passeports vaccinaux pour le SRAS-CoV-2. Crédit d’image : Viacheslav Lopatin/Shutterstock
Sommaire
Fond
Les politiques, telles que le VMVP, réduisent les risques en augmentant les niveaux de vaccination par la coercition et en excluant les personnes non vaccinées de nombreux domaines (par exemple, travail, loisirs, transport). Un taux de vaccination plus élevé peut entraîner une immunité collective et réduire le fardeau du SRAS-CoV-2.
Trois incertitudes rendent difficile l’analyse des bénéfices de la VMVP. Premièrement, on ne sait pas dans quelle mesure le VMVP sera efficace pour augmenter les taux de vaccination et le nombre de personnes non vaccinées qui doivent en être exclues. Deuxièmement, alors que les vaccins devraient réduire de nombreux risques de SRAS-CoV-2, les données de transmission sont nouvelles et ne commencent à émerger que récemment. Une troisième incertitude, cruciale pour déterminer les avantages de l’exclusion, est le nombre de personnes non vaccinées qui doivent être exclues pour réduire le risque de transmission.
La présente étude vise à utiliser des méta-analyses pour répondre à ces incertitudes en estimant les avantages de la VMVP en termes de vaccination et d’exclusion.
Clé Findices
Les méta-analyses comprenaient des centaines de milliers de participants, et les chercheurs de la présente étude ont utilisé ce vaste échantillon pour estimer les avantages des deux aspects de la VMVP mentionnés ci-dessus. Ils ont découvert que les vaccins réduisent efficacement le risque relatif et absolu d’infection et de maladie grave dans la population générale. Le nombre nécessaire à vacciner (NNV) contre l’infection était similaire à celui des vaccins contre la grippe et le VPH.
Les avantages de l’exclusion des personnes non vaccinées en termes de réduction du risque de transmission étaient moins clairs. Les chercheurs ont estimé le risque d’infection de base à partir des études analysées pour calculer le risque de transmission dans la population générale. Les bénéfices de l’exclusion étaient de l’ordre (et parfois supérieurs) de ceux de l’acide acétylsalicylique (AAS) pour la prévention primaire des maladies cardiovasculaires (MCV). Ceci est remarquable car l’AAS n’est généralement pas recommandé pour la prévention primaire chez tous les adultes en raison des très faibles bénéfices nets. Dans l’ensemble, l’analyse a suggéré que des milliers de personnes non vaccinées pourraient devoir être exclues de divers paramètres pour empêcher une transmission du SRAS-CoV-2.
Les résultats suggèrent que pour un niveau donné de risque d’infection de base de 3,04 %, le taux de vaccination devrait atteindre 95 à 98 %, de sorte que seuls quelques individus doivent être exclus de différents contextes. Il faudra peut-être exclure plus de 1 000 personnes non vaccinées pour éviter une transmission jusqu’à ce que le taux de vaccination atteigne environ 90 %. Les scientifiques ont également découvert que les personnes vaccinées infectées présentent des risques de transmission non négligeables pour leurs contacts les plus proches, conformément aux données épidémiologiques émergentes.
Avantages et cost
Les avantages de VMVP sont clairs. Ils devraient augmenter le taux de vaccination et presque éliminer les issues graves/hospitalisations dans la population générale. Il a également été démontré que les vaccins réduisent le risque de transmission à leurs contacts les plus proches d’environ 41 % chez les personnes infectées.
En raison de la VMVP, les personnes non vaccinées seront exclues de nombreux domaines de la vie moderne (par exemple, de nombreux lieux de travail, de loisirs, de transport, etc.). Le premier coût est spécifique aux soins de santé. Des pénuries de personnel (perte de travailleurs non vaccinés) peuvent survenir, entraînant des effets néfastes sur les soins aux patients. Il y a un deuxième coût macroéconomique du chômage et de l’inemployabilité si les vaccins sont une condition d’emploi. Le troisième est un coût social, car le VMVP pourrait créer une classe de citoyens qui ne sont pas autorisés à participer pleinement à de nombreux domaines de la société.
Stréngths et jeimitations
Cette étude a réalisé la première méta-analyse des études sur les vaccins sur la transmission. Les estimations présentées dans cette analyse sont robustes car elles sont basées sur des centaines de milliers de participants. L’étude est également la première à quantifier les bénéfices de l’exclusion sur le risque de transmission.
Une limitation de la présente étude est que les études de base, sur lesquelles elle est basée, ont été menées à un moment où la distanciation physique, les verrouillages et le masquage universel étaient en place. Cela pourrait avoir fait baisser les taux d’infection et influencé les estimations. Trop peu d’études de transmission étaient disponibles pour effectuer une analyse de sous-groupe ou examiner les effets modérateurs des variantes et des vaccins.
Une autre limitation concerne la représentativité des vaccins car BNT162b2 et ChAdOx1 nCoV-19 ont été de loin les plus étudiés. Les conclusions présentées ici ne se généralisent pas nécessairement aux populations d’enfants/adolescents. Le dernier inconvénient de l’étude était que les chercheurs ne pouvaient pas analyser l’impact de l’immunité naturelle sur la réduction du risque de transmission.
*Avis important
medRxiv publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, orienter la pratique clinique/le comportement lié à la santé, ou traités comme des informations établies.