Dans une récente étude publiée sur bioRxiv* serveur, les chercheurs ont utilisé une étude cas-témoins à test négatif pour estimer l’efficacité d’une infection antérieure dans la prévention de la réinfection par la sous-variante Omicron BA.2.75.2 dans la population du Qatar.
Sommaire
Arrière plan
La vague Omicron a commencé au Qatar le 19 décembre 2021. Coronavirus-2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) Omicron BA.2.75.2 est devenu la sous-lignée dominante au Qatar le 10 septembre 2022. Au Qatar, ils ont classé avant Infections à Omicron par sous-variante selon le moment où chaque incidence dominait. Par exemple, BA.1 et BA.2, et BA.4/BA.5 ont dominé l’incidence du 19 décembre 2021 au 7 juin 2022 et du 8 juin 2022 au 9 septembre 2022, respectivement.
À propos de l’étude
Dans la présente étude, les chercheurs ont analysé les données des bases de données fédérées du Qatar pour les tests de laboratoire de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), la vaccination, l’infection clinique, l’hospitalisation et la mort. Le gouvernement du Qatar gère cette plate-forme nationale intégrée d’informations sur la santé numérique pour rassembler toutes les données liées au SRAS-CoV2. Cette base de données documente toutes les réactions en chaîne de transcription inverse-polymérase (RT-PCR) et les tests antigéniques rapides (RAT) effectués au Qatar.
Ils ont classé les infections comme pré-Omicron si elles se sont produites avant le début de la vague Omicron le 19 décembre 2021, et les autres étaient des cas Omicron. L’objectif principal de l’étude était de déterminer l’efficacité d’une infection antérieure dans la prévention de la réinfection (PES). Le PES mesure la réduction proportionnelle de la sensibilité à l’infection par le SRAS-CoV-2 chez les personnes infectées par rapport aux personnes non infectées.
Ils ont dérivé des estimations de PSE dans les quatre groupes suivants :
i) population non vaccinée,
ii) population vaccinée,
iii) individus non vaccinés et vaccinés combinés, et
iv) enfin, dans les populations non vaccinées et vaccinées, stratifiées selon le temps écoulé depuis l’infection antérieure.
L’équipe a parfaitement apparié les cas et les témoins positifs au SRAS-CoV-2 dans un rapport de 1: 5 pour les évaluations PES. Alors qu’ils n’ont considéré que le premier test positif au SRAS-CoV-2 au cours de la période d’étude pour les cas, tous les tests négatifs au SRAS-CoV-2 des témoins ont été inclus dans l’analyse. Ils ont stratifié les résultats par sexe, groupe d’âge de 10 ans, nationalité, comorbidités, doses de vaccin au moment du test COVID-19, moment du test, méthode de test (PCR ou RA) et raison du test.
Les chercheurs ont estimé le PES en comparant les chances d’infection antérieure dans tous les cas diagnostiqués lorsque BA.2.75 dominait l’incidence sur la base du dépistage des variantes RT-PCR et du séquençage du génome viral, effectué entre le 10 septembre 2022 et le 18 octobre 2022 (fin de l’étude période), à la probabilité d’une infection antérieure chez les témoins. Le PES a été calculé comme un moins le rapport entre la probabilité d’infection antérieure chez les cas et la probabilité d’infection antérieure chez les témoins.
Ils ont utilisé le modèle de régression logistique conditionnelle pour calculer les rapports de cotes (RC) et les intervalles de confiance (IC) à 95 % associés. Parmi les 487 sous-variants de type BA.2 identifiés entre le 11 septembre 2022 et le 15 octobre 2022, par séquençage du génome entier du SRAS-CoV-2, 93 % étaient BA.2.75.X. Ainsi, l’équipe a identifié des cas BA.2.75.X en utilisant le dépistage des variants RT-PCR pour les virus de type BA.2 comme proxy.
Résultats de l’étude
Les infections précédentes pré-Omicron avaient une efficacité protectrice de 6% contre les réinfections BA.2.75. L’efficacité combinée de l’infection pré-Omicron et de l’infection BA.1/BA.2 contre la réinfection BA.2.75 était de 56,4 %. De même, l’efficacité des infections antérieures BA.1/BA.2 et BA.4/BA.5 dans la prévention de la réinfection BA.2.75 était de 49,9 % et 80,6 %, respectivement. Cependant, la plus élevée était l’efficacité de l’infection antérieure pré-Omicron, suivie de l’infection BA.4/BA.5, à 91,6 %.
Les analyses de l’étude stratifiées selon le temps écoulé depuis l’infection antérieure et le statut vaccinal ont indiqué une diminution de la protection et la protection contre l’infection antérieure était plus élevée chez les personnes vaccinées, respectivement. Comme prévu, l’effet de la vaccination de type virus index et d’une infection antérieure par Omicron a été le plus élevé.
De tous les cas BA.2.75, seuls six patients ont développé une COVID-19 sévère. Remarquablement, parmi ceux qui avaient déjà été infectés par Omicron, aucun n’a développé de COVID-19 grave, critique ou mortel. En l’absence de tels cas, une estimation de l’efficacité d’une infection antérieure contre le COVID-19 sévère après une réinfection avec BA.2.75* n’était pas réalisable.
conclusion
Bien qu’Omicron ait à peine causé un COVID-19 grave, des antécédents d’infections à Omicron ont élargi la protection contre les futures infections percées d’Omicron. Pourtant, la protection contre la réinfection BA.2.75.2 était inférieure à la protection contre la réinfection BA.4/BA.5. En outre, la protection contre une infection antérieure par Omicron est passée de modérée à élevée (50 % à 80 %) lorsque l’infection antérieure était avec BA.1/BA.2 et BA.4/BA.5, respectivement. Les résultats de l’étude ont reflété une évasion immunitaire progressive et une diminution progressive de l’immunité naturelle.
*Avis important
medRxiv publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, guider la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations établies.