Dans une étude récente publiée dans le ECliniqueMédecine Journal, les chercheurs ont étudié une cohorte d’observation prospective de patients atteints du syndrome (PCS) de la maladie post-coronavirus 2019 (COVID-19) pour évaluer des biomarqueurs tels que la fonction cardiovasculaire, la force de préhension de la main et la gravité des symptômes à différents moments après le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère. (SRAS-CoV-2).
Étude: Gravité des symptômes à long terme et biomarqueurs cliniques dans le syndrome de fatigue post-COVID-19/chronique : résultats d’une cohorte observationnelle prospective. Crédit d’image : Starocean/Shutterstock.com
Sommaire
Arrière-plan
Plus de deux ans après le début de la pandémie de COVID-19, le PCS, également connu sous le nom de séquelles post-aiguës du COVID-19 (PASC) ou maladie à coronavirus long (long COVID), a été défini et ajouté à la Classification internationale des Maladies, codes de la dixième révision (ICD-10) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Elle comprend un large éventail de symptômes, la fatigue, les myalgies, les maux de tête, la dyspnée et l’intolérance à l’effort étant fréquents, et des troubles orthostatiques et des symptômes cognitifs et neurologiques étant également observés dans certains cas.
Le syndrome post-COVID-19 se manifeste souvent dans les trois mois suivant la COVID-19 et a été observé même après des infections légères à modérées par le SRAS-CoV-2.
Les symptômes durent souvent au moins deux mois, bien que des cas aient été signalés dans lesquels de nombreux symptômes débilitants durent depuis près d’un an.
De plus, alors qu’une pléthore d’études ont étudié les présentations cliniques du PCS à court et moyen terme, de trois à neuf mois, il existe un manque de données sur les implications à long terme du PCS sur la santé et le bien-être.
À propos de l’étude
Dans la présente étude, les chercheurs ont mené un suivi de 20 mois d’une cohorte observationnelle prospective de patients atteints de PCS qui faisait partie d’une étude initiée en août 2020 pour caractériser les symptômes persistants d’intolérance à l’effort et de fatigue débilitante ressentis après le SRAS-CoV. -2 contaminations.
Les patients ont été recrutés pour l’étude sur la base d’un diagnostic confirmé d’une infection antérieure légère à modérée par le SRAS-CoV-2, avec une intolérance à l’effort accompagnée d’un malaise post-effort et d’une fatigue persistante avec un score de fatigue Chalder modéré à élevé, et l’absence de problèmes respiratoires, cardiaques, psychiatriques ou neurologiques préexistants, ou d’un dysfonctionnement d’un organe lié au COVID-19.
Les neurologues ont examiné les patients et ont subi des examens cardiologiques et pulmonaires complets pour exclure tout dysfonctionnement organique grave lié au COVID-19.
La fatigue, l’intolérance à l’effort, le malaise post-effort et d’autres symptômes débilitants persistant pendant plus de trois mois et nuisant aux activités quotidiennes ont été utilisés comme critères pour diagnostiquer le PCS.
Le diagnostic d’encéphalomyélite myalgique/syndrome de fatigue chronique (EM/SFC) associé au PCS a été obtenu à l’aide des critères du consensus canadien (CCC) et de la survenue d’un malaise post-effort durant au moins 14 heures pour le distinguer de l’EM/SFC. liés à d’autres maladies.
Un CCC quantitatif a été utilisé pour évaluer la survenue et la gravité des symptômes cardinaux du PCS. La fatigue associée à l’EM/SFC a été diagnostiquée à l’aide du Chalder Fatigue Score, qui évalue la fatigue mentale sur quatre éléments de l’échelle et la fatigue physique sur sept éléments.
La mesure dans laquelle la fatigue chronique nuisait aux activités quotidiennes a été évaluée à l’aide de l’échelle d’invalidité de Bell. La fonction gastro-intestinale et l’intolérance orthostatique ont également été évaluées pour détecter les symptômes de dysfonctionnement autonome, que ressentent souvent les patients atteints de PCS.
Les biomarqueurs cliniques utilisés pour caractériser la gravité et la variété des symptômes ressentis par les patients atteints de PCS étaient le syndrome de tachycardie posturale, une diminution de la force de préhension et une hypotension orthostatique.
Les paramètres de laboratoire explorés en tant que biomarqueurs potentiels comprenaient la ferritine, l’interleukine-8 dans les érythrocytes, les anticorps antinucléaires, la lectine liant le mannose et la phosphatase sérique.
Résultats
Les résultats ont indiqué que les patients atteints d’EM/SFC associés au PCS ont présenté des symptômes persistants de grande gravité pendant près de 20 mois après l’infection par le SRAS-CoV-2. En revanche, les patients PCS sans EM/SFC ont montré des améliorations de leur état de santé global au fil du temps.
De plus, alors que le malaise et la fatigue post-effort étaient caractéristiques des PCS avec et sans EM/SFC, ces symptômes étaient plus prononcés dans les cas de PCS avec EM/SFC.
De plus, alors que les biomarqueurs inflammatoires diminuaient avec le temps chez les patients PCS avec et sans EM/SFC, les anticorps antinucléaires restaient élevés.
De plus, une diminution de la force de préhension de la main était associée à la persistance des symptômes du PCS, en particulier chez les patients présentant une EM/SFC. Les patients PCS atteints d’EM/SFC étaient également affectés dans une plus grande mesure que les patients PCS sans EM/SFC par divers autres symptômes PCS, tels qu’un faible bien-être émotionnel et des difficultés de fonctionnement social.
Cependant, quelle que soit la différence dans la façon dont le malaise post-effort était prononcé chez les patients atteints de PCS avec et sans EM/SFC, un malaise post-effort persistant restait une caractéristique du PCS et d’un mauvais pronostic.
Conclusions
Dans l’ensemble, les résultats suggèrent que dans la plupart des cas de PCS, les symptômes de fatigue et de malaise post-effort persistent pendant plus de 20 mois après la guérison du COVID-19.
De plus, les patients qui développent l’EM/SFC présentent des symptômes plus graves, ce qui suggère que la survenue de l’EM/SFC dans les cas de PCS peut être utilisée pour améliorer la surveillance et la prise en charge des patients présentant des symptômes sévères persistants.
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