Dans une étude récente publiée dans le Réseau JAMA ouvert Journal, les chercheurs ont évalué des marqueurs d’adiposité tels que le rapport taille/hanche (WHR), l’indice de masse grasse (FMI) et l’indice de masse corporelle (IMC), afin de déterminer le marqueur ayant l’association la plus cohérente et la plus forte avec une cause spécifique et toutes causes confondues. mortalité.
Étude: Marqueurs d’adiposité de substitution et mortalité. Crédit d’image :VGstockstudio/Shutterstock.com
Sommaire
Arrière-plan
La prévalence mondiale de l’obésité et du surpoids n’a cessé d’augmenter au cours des dernières décennies, et de nombreuses études ont montré que l’obésité est associée à un risque plus élevé de maladie et de mortalité.
L’indice de masse corporelle, qui correspond au poids corporel divisé par le carré de la taille, sert actuellement de base aux recommandations visant à traiter l’obésité.
Cependant, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la plage d’IMC normal ou sain entre 18,5 et 24,5 pour le risque le plus faible de maladie ou de mortalité, des études ont montré que l’association entre l’IMC et le risque de mortalité varie en fonction de l’origine ethnique, de la population et de la population. tendances séculaires.
Bien que des études aient signalé une courbe en forme de J pour l’association entre l’IMC et le risque de mortalité, des recherches récentes indiquent que cette association peut ne pas toujours s’appliquer en fonction du contexte clinique.
En outre, des études observationnelles ont montré que d’autres marqueurs d’adiposité prenant en compte la répartition des graisses et la composition corporelle, tels que le WHR et le FMI, ont des associations plus fortes avec le risque de maladie et de mortalité que l’IMC.
À propos de l’étude
Dans la présente étude, les chercheurs ont mené une analyse comparative de l’association entre trois marqueurs d’adiposité et le risque de mortalité en utilisant les données de la Biobanque du Royaume-Uni (UK).
Des études observationnelles et des analyses de randomisation mendéliennes ont examiné l’association entre la mortalité due à des causes spécifiques, la mortalité toutes causes confondues et l’IMF, le WHR et l’IMC.
L’approche de randomisation mendélienne examine les variantes génétiques tout en évaluant la relation causale entre les expositions et les résultats.
Les chercheurs estiment qu’une mesure ou un marqueur optimal de l’adiposité clinique devrait non seulement montrer une forte association avec des résultats indésirables tels que la maladie et la mortalité, mais également être facile à mesurer et cohérent dans un large éventail de compositions corporelles.
La population de la biobanque britannique a été divisée en cohortes de découverte et de validation pour calculer les scores de risque polygénique et dériver des mesures d’adiposité déterminées par la génétique à l’aide d’études d’association à l’échelle du génome.
La cohorte de validation comprenait des cas de mortalité toutes causes confondues avec des témoins vivants appariés en fonction du sexe, de l’âge et de l’ascendance génétique. La cohorte de découverte était composée de tous les participants restants de la Biobanque.
Les expositions examinées comprenaient le WHR, le FMI et l’IMC, calculés à partir de la taille et du poids anthropométriques, des mesures de la circonférence de la hanche et de la taille et de l’analyse de l’impédance bioélectrique.
Le FMI est calculé comme le rapport entre la masse grasse et la taille, tandis que le WHR est une mesure de substitution de l’adiposité abdominale.
Les critères de jugement examinés concernaient le cancer, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires et la mortalité toutes causes confondues. Les mortalités dues à d’autres maladies ont également été examinées dans une catégorie générale.
Les informations sur la prédisposition génétique d’un individu à un train spécifique, dérivées de l’effet pondéré de la variante génétique sur un phénotype, ont été utilisées pour calculer les scores de risque polygénique.
L’association entre les marqueurs d’adiposité et les résultats en matière de mortalité a été évaluée à l’aide de modèles de risque ajustés en fonction de l’âge, du sexe, des habitudes tabagiques, de la consommation d’alcool, du statut diabétique et d’autres covariables.
La force de l’association entre ces marqueurs d’adiposité et la mortalité a été évaluée à l’aide d’une randomisation mendélienne linéaire. En revanche, une randomisation mendélienne non linéaire a été utilisée pour évaluer la cohérence des marqueurs d’adiposité.
Résultats
Les résultats ont montré que le WHR était le marqueur d’adiposité le plus cohérent dans un large éventail de compositions corporelles et montrait l’association la plus forte avec la mortalité par cause et toutes causes confondues.
De plus, comparé au FMI, le WHR était plus facile à mesurer car il utilise des mesures du tour de taille et de la hanche et ne nécessite pas d’analyse d’impédance bioélectrique.
Les analyses de randomisation mendéliennes ont également indiqué que le WHR avait une relation causale avec la mortalité et pourrait être utilisé comme marqueur clinique pour évaluer le risque de mortalité. Puisque la perte de poids est corrélée au WHR, elle peut également constituer un objectif d’intervention approprié.
De plus, les résultats de la randomisation mendélienne ont également montré que l’association entre le WHR et la mortalité due aux maladies cardiovasculaires et à d’autres maladies était également forte.
Conclusions
Les résultats suggèrent que le WHR était un marqueur d’adiposité plus puissant que l’IMC pour évaluer le risque de mortalité toutes causes confondues et qu’il était cohérent dans diverses compositions corporelles.
Le WHR a également montré de fortes associations avec la mortalité par cause, y compris celles liées aux maladies cardiovasculaires. Les résultats ont indiqué que le WHR pourrait non seulement être utilisé comme marqueur clinique pour évaluer le risque de mortalité, mais également comme objectif d’intervention pour la perte de poids.