De nouvelles directives de l'OMS recommandent un ensemble d'interventions psychosociales pour promouvoir la santé mentale et prévenir les problèmes de santé mentale chez les adolescents âgés de 10 à 19 ans.
Les recommandations sont basées sur les résultats d'études d'intervention – toutes deux universelles, fournies à tous les adolescents; et pour certaines personnes perçues comme étant à risque de problèmes de santé mentale. Ils aideront à éclairer l'élaboration de politiques et de programmes pour l'amélioration de la santé mentale des jeunes.
Une attention particulière est accordée: aux adolescents présentant un risque accru de troubles mentaux ou d'automutilation en raison d'une exposition à l'adversité; les adolescents traversant des conditions de vie difficiles comme la grossesse chez les adolescentes; et ceux qui présentent les premiers signes ou symptômes de problèmes émotionnels ou comportementaux.
Les interventions recommandées peuvent être mises en œuvre en milieu scolaire et communautaire et via des plateformes numériques.
La santé mentale est un problème majeur pour les adolescents: jusqu'à la moitié de tous les problèmes de santé mentale commencent avant l'âge de 14 ans. Une mauvaise santé mentale est la principale cause d'incapacité chez les jeunes et représente une grande partie de la charge mondiale de morbidité pendant l'adolescence. . Le suicide est la troisième cause de décès chez les 15-19 ans.
Et cela a des impacts à long terme. La mauvaise santé mentale à l'adolescence est l'un des nombreux facteurs qui influencent les comportements à risque, y compris l'automutilation; l'usage de tabac, d'alcool et de drogues; comportements sexuels à risque; et l'exposition à la violence. Les effets de tout cela persistent et peuvent avoir de graves implications tout au long de la vie.
Les jeunes sont confrontés à des environnements sociaux, culturels et économiques de plus en plus complexes, avec des défis résultant de l'évolution de l'environnement familial, de l'instabilité de l'emploi et du chômage au sein de leurs ménages, et dans certains pays, les déplacements forcés.
Les jeunes issus de communautés minoritaires et de migrants sont affectés de manière disproportionnée par les problèmes de santé mentale. Les adolescentes sont deux fois plus susceptibles que les adolescents de souffrir de troubles mentaux courants.
Les facteurs socioculturels, tels que le faible niveau d'éducation, la pauvreté, l'exposition à la violence domestique et aux abus et le faible pouvoir décisionnel ont tendance à augmenter le risque de dépression chez les filles et les femmes.
L'OMS et l'UNICEF élaborent actuellement une boîte à outils pour faciliter la mise en œuvre des nouvelles directives. Le kit comprendra des stratégies pour les politiques et les lois de soutien et la mise en œuvre d'interventions dans différents contextes.
La source:
Organisation Mondiale de la Santé