Des chercheurs de l'Université Western, au Canada et de l'Université de Nottingham, au Royaume-Uni, mènent une nouvelle étude de 100000 $ sur le vapotage chez les adolescents au Canada, où des lycéens seront nommés co-chercheurs du projet.
L'étude adoptera une approche révolutionnaire « par les jeunes pour les jeunes '' pour comprendre les motivations et les expériences des adolescents en matière de vapotage, en impliquant les adolescents dans le projet, qui aboutira à l'élaboration du concept d'une campagne d'éducation informée par les jeunes.
De plus en plus de preuves des méfaits associés au vapotage ont conduit le gouvernement du Canada à identifier le vapotage chez les jeunes comme un problème de santé publique majeur. Financé par les Instituts de recherche en santé du Canada dans le cadre de l'opportunité de financement Health Effects of Vaping, le Dr Stephanie Coen de l'Université de Nottingham et le Dr Jason Gilliland de l'Université Western, codirigeront une équipe multidisciplinaire de co-chercheurs et de partenaires communautaires pour générer des preuves indispensables sur le vapotage chez les adolescents pour s'assurer que la recherche et les ressources éducatives résonnent avec eux.
Les chercheurs espèrent comprendre comment des facteurs tels que le sexe, la race, les circonstances socio-économiques et le lieu – ainsi que la distance physique résultant du COVID-19 – façonnent l'engagement des adolescents avec le vapotage. Les experts acquerront des connaissances uniques sur le rôle des environnements scolaires, domestiques, en ligne et de vente au détail pour influencer l'utilisation de la vape chez les adolescents, avant, pendant la pandémie et à mesure que nous en sortons.
Pour encourager des discussions franches sur le vapotage, les chercheurs organiseront des groupes de discussion en ligne auxquels les adolescents peuvent utiliser des avatars et des pseudonymes pour participer, ainsi que des entretiens de groupe d'amitié en personne lorsque le contact en face à face reprend.
En utilisant ces preuves, les chercheurs travailleront avec des collaborateurs adolescents pour développer une campagne de communication créative, comme un court métrage ou une bande dessinée, afin de transmettre les résultats de l'étude aux adolescents.
Le projet s'appuie sur les travaux antérieurs du Dr Coen au Canada, où elle et le Dr Gilliland ont travaillé avec des adolescents pour mettre sur pied un conseil consultatif des jeunes pour le laboratoire d'analyse des environnements humains de Gilliland. Au cours des deux dernières années, le Conseil a élaboré un énoncé de position sur le vapotage et a directement partagé ses points de vue et son expertise avec les membres du conseil municipal, les conseils scolaires, les bureaux de santé publique et le ministre de la Santé de l'Ontario. Le Dr Coen et le Dr Gilliland nommeront six adolescents au projet qui seront formés aux méthodes de recherche, à la collecte et à l'analyse de données. Le Conseil consultatif de la jeunesse supervisera l'ensemble du projet.
Le Dr Gilliland, professeur de géographie, de sciences de la santé, de pédiatrie, d'épidémiologie et de biostatistique à l'Université Western, a noté que «la prévalence de la consommation de vapotage chez les jeunes Canadiens a doublé au cours des deux dernières années, près d'un élève du secondaire sur 12 vapotant maintenant ou Des solutions créatives sont nécessaires de toute urgence pour produire le type de preuves nécessaires pour aider à combattre ce qui est en train de devenir une crise de santé publique au Canada et dans de nombreux autres pays. «
Il y a actuellement peu ou pas de recherche qui engage les perspectives des jeunes; et nous avons des connaissances très limitées sur les expériences de première main des jeunes avec le vapotage – comment ils arrivent à vapoter, pourquoi ils vapotent et les contextes sociaux entourant leur vapotage.
L'histoire de l'échec des campagnes d'abandon du tabac et de consommation de substances destinées aux adolescents nous a appris qu'une promotion de la santé efficace commence par des preuves qui centrent l'expérience des jeunes de manière significative. «
Dr Stephanie Coen, professeure adjointe à la School of Geography, University of Nottingham