Une récente Journal britannique de nutrition L’étude a examiné si les aliments transformés suivaient toutes les recommandations diététiques.
Étude: Nutriments ou transformation ? Une analyse des aliments et des boissons issue de l’enquête nationale britannique sur l’alimentation et la nutrition, basée sur la teneur en éléments nutritifs, la classification NOVA et l’étiquetage des feux de signalisation sur le devant de l’emballage.. Crédit d’image : Niloo/Shutterstock.com
Sommaire
Arrière-plan
Les directives alimentaires britanniques recommandent une consommation limitée d’aliments riches en graisses saturées, en sucre ajouté et en sel (HFSS). Un apport plus élevé en HFSS augmente le risque de maladies non transmissibles, telles que l’obésité, les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et la mortalité.
En règle générale, le public reçoit toutes les informations pertinentes sur la nutrition grâce à plusieurs stratégies, notamment l’étiquetage sur le devant de l’emballage (FOPL) et le Guide Eatwell.
Ces informations aident les consommateurs à prendre des décisions éclairées concernant l’achat d’un type d’aliment au point d’achat.
Il convient de noter que les systèmes FOPL diffèrent selon les pays. Par exemple, dans certains pays, les étiquettes des aliments contiennent des informations nutritionnelles non interprétatives, tandis que d’autres suivent des informations nutritionnelles codées par couleur.
Au Royaume-Uni, un système de feux de circulation multiples (MTL) est suivi, c’est-à-dire un système de code couleur. Dans les pays européens, l’information nutritionnelle est fournie par la fourniture d’un Nutri-Score.
Selon le système FOPL à code couleur, le vert représente un milieu faiblement ambré et le rouge représente une teneur élevée en nutriments, c’est-à-dire en graisses, graisses saturées, sel, sucre, etc. Des études antérieures ont montré que le système de transformation des aliments a également un impact sur la santé en plus de la teneur en nutriments.
De nombreux systèmes classent les aliments et les boissons. Par exemple, la classification NOVA se concentre sur la catégorisation des aliments et des boissons en quatre groupes, à savoir les aliments peu transformés (MPF), les ingrédients culinaires transformés (PCI), les aliments transformés (PF) et les aliments ultra-transformés (UPF).
Les UPF sont des produits formulés industriellement qui ont de mauvais profils nutritionnels. Ceux-ci contiennent des ingrédients qui rendent la nourriture très savoureuse, bon marché et durable.
La consommation accrue d’UPF a de nombreux effets néfastes sur la santé, qui entraînent par la suite une augmentation des risques de maladies non transmissibles et de mortalité toutes causes confondues.
Il est impératif de comprendre si la transformation des aliments doit être considérée comme un critère pour orienter les achats des consommateurs.
À propos de l’étude
La présente étude a examiné si l’étendue et le but de la transformation des aliments et des boissons influencent la teneur en nutriments.
La classification NOVA des aliments et des boissons britanniques, prise en compte dans la base de données de la 12e année du programme glissant National Diet and Nutrition Survey (NDNS), a été évaluée conformément au chevauchement avec les caractéristiques nutritionnelles FOPL et la notation MTL.
Les aliments et boissons pris en compte dans le NDNS ont été codés MPF, PF, PCI et UPF selon la classification NOVA et le système de feux de circulation FOPL.
Un échantillon final de 2 980 produits alimentaires a été inclus dans l’analyse, et plus de la moitié d’entre eux étaient des UPF. Environ un tiers des produits alimentaires étaient classés comme MPF, 2 % comme PCI et 9,5 % comme PF.
Résultats de l’étude
Comparés aux MPF, les UPF se sont avérés avoir un profil nutritionnel moins sain, mais ce n’était pas le cas des PF.
Les UPF contenaient des quantités plus élevées de sucre total, de graisses saturées, de graisses et de sel que les MPF. Les UPF étaient plus susceptibles d’être classés comme hyper-appétissants et étaient plus denses en énergie.
Les UPF et les PF contenaient des quantités similaires de sel, de graisses saturées et de graisses, mais les UPF contenaient des quantités plus élevées de sucre. De plus, les UPF avaient moins de feux verts FOPL.
Il a été noté que tous les UPF n’avaient pas des profils nutritionnels malsains. Plus de 50 % des UPF n’avaient pas de feu rouge FOPL, et un nombre important avaient des scores FOPL MTL similaires à ceux des MPF.
Cependant, comparés aux MPF, les UPF présentaient des profils nutritionnels médiocres malgré l’absence de feu rouge FOPL. Les UPF se sont également révélés plus denses en énergie que les PF et les MPF. Ces résultats indiquent que le système FOPL MTL ne saisit que partiellement l’objectif et l’étendue de la transformation des aliments.
Conclusions
Cette étude a montré que les UPF ont tendance à avoir un profil nutritionnel moins sain et une densité énergétique plus élevée que les MPF.
Ils avaient également moins de feux de signalisation FOPL verts et plus de rouges. Par rapport aux PF, les UPF se sont avérés plus denses en énergie. Les UPF étaient également considérés comme étant de mauvaise qualité nutritionnelle, même s’ils résistaient bien au système de feux de circulation.
Les résultats suggèrent de repenser la manière dont la transformation pourrait être utilisée avec les recommandations alimentaires britanniques, étant donné que certains UPF semblent sains selon les scores FOPL MTL.
La principale force de cette étude réside dans la vaste base de données représentative à l’échelle nationale sur les aliments et les boissons, couplée à des informations correspondantes sur la composition nutritionnelle.
La principale limite de l’étude concerne les critiques sur l’utilisation et l’opérationnalisation de la classification NOVA.