Dans un article récent publié dans Médecine naturelleles chercheurs ont étudié les effets bénéfiques sur la santé d’une activité physique intermittente vigoureuse (VILPA) si elle était intégrée dans la vie quotidienne de non-exerciseurs incapables de s’adonner à une activité physique vigoureuse (VPA).
Sommaire
Arrière plan
Les directives précédentes ne reconnaissaient pas que les périodes d’activité physique d’une durée inférieure à 10 minutes étaient bénéfiques pour la santé. Ils ont souvent propagé que les activités de loisirs, telles que la gym, la course et les sports, procurent des bienfaits pour la santé. Cependant, l’APV est restée lourde, en particulier pour les adultes d’âge moyen ≥ 40 ans, en raison des contraintes de temps et de l’engagement dont il a besoin. De plus, cela nécessite l’accès à des installations et une préparation spécifique.
Au contraire, VILPA, qui fait référence à des épisodes sporadiques d’une à deux minutes d’APV (par exemple, marche rapide, montée d’escaliers), pourrait être intégré à la vie quotidienne. Il provoque probablement les mêmes effets chez les adultes physiquement inactifs qui ne font pas d’exercice que le VPA chez les sportifs. Ainsi, le nouvel accent est mis sur toutes les activités physiques, quelle que soit la durée du combat.
Quel que soit le domaine, l’activité physique réduit le risque de mortalité toutes causes confondues, ainsi que la mortalité due aux maladies cardiovasculaires (MCV) et à des cancers spécifiques. Ainsi, il existe un besoin urgent d’études examinant les associations de VILPA avec la mortalité toutes causes confondues, y compris les maladies cardiovasculaires et les cancers chez les non-exercices. Les appareils portables (par exemple, les accéléromètres) pourraient capturer des «micro-modèles» de VILPA, ce qui pourrait aider à mieux comprendre son effet sur la santé des non-utilisateurs.
À propos de l’étude
Dans la présente étude, les chercheurs ont recruté 25 241 non-exerçants de la biobanque du Royaume-Uni (Royaume-Uni) avec des données d’accélérométrie pour examiner la corrélation entre VILPA et toutes causes, CVD et cancer-mortalités. Une analyse de 2 407 participants de l’échantillon de base de 25 241 a confirmé que les non-exercices étaient stables dans le temps. Ces personnes ne se sont pas livrées à des exercices de loisirs ou à plus d’une marche récréative par semaine 5,5 ans avant ou 1,5 ans avant la ligne de base de l’accélérométrie.
L’analyse de l’étude a couvert deux épisodes de tous les VILPA, avec 92,3 % et 97,7 % des durées d’épisode allant jusqu’à une et deux minutes, respectivement. La moyenne quotidienne et la durée quotidienne maximale du VILPA étaient de quatre et 16 minutes par jour pour ces deux durées de combat. Les chercheurs ont estimé la relation entre la mortalité toutes causes confondues et VILPA à l’aide d’un modèle d’analyses ajustées à plusieurs variables. Ils ont présenté le rapport de risque (RR) associé à la dose la plus faible induisant 50 % du ou des effets totaux et des intervalles de confiance (IC) à 95 %. De plus, ils ont signalé la durée et la fréquence moyennes et maximales du VILPA pour les deux durées de combat pour chaque jour.
Résultats de l’étude
La cohorte de l’étude comprenait 25 241 personnes, dont 14 178 étaient des femmes et les 11 063 autres étaient des hommes ; tous avaient un âge moyen de 61,8 ans. La durée moyenne de suivi de l’étude était de 6,9 ans. Les chercheurs ont noté que s’engager dans plus de VILPA pendant environ quatre à cinq minutes par jour entraînait davantage de réductions du risque de mortalité dans les trois résultats évalués dans l’étude de manière non linéaire.
Des essais antérieurs de preuve de concept ont montré, et cette étude a également démontré que de petites doses d’APV intermittentes basées sur l’exercice équivalant à peu près à s’engager dans une VILPA moyenne de 4,4 minutes par jour amélioraient considérablement la condition cardiorespiratoire et réduisaient le risque de mortalité par MCV de 32 à 34%. De plus, une meilleure forme cardiorespiratoire de 3,5 ml d’absorption d’oxygène par kilogramme par minute pourrait entraîner une réduction de 7 % du risque de mortalité par cancer. Moins de deux épisodes VILPA d’une à deux minutes ont réduit le cancer et la mortalité toutes causes confondues de 24 % à 26 %.
Une étude américaine récente a rapporté des résultats similaires et a montré que moins de 31 minutes d’APV par semaine réduisaient le risque de mortalité cardiovasculaire de 36 % à 45 %. Malgré une taille d’effet comparable, il s’agissait d’une étude basée sur un questionnaire qui pouvait capturer les temps séquentiels au cours desquels les individus pratiquaient une activité physique vigoureuse avec des interruptions et du repos plutôt que le temps réel de VPA que les accéléromètres utilisés dans cette étude pouvaient quantifier.
Pour résumer, près de trois à quatre minutes de VILPA par jour ont considérablement réduit le risque de mortalité toutes causes confondues, par MCV et par cancer, avec des réductions plus importantes vers l’extrémité inférieure de la distribution VILPA.
conclusion
Les résultats de l’étude actuelle sont encourageants pour ceux qui pratiquent une activité physique de plus haute intensité, comme VILPA, mais ignorent que cela a des avantages pour la santé. Les personnes qui trouvent l’exercice structuré irréalisable peuvent envisager VILPA, car il s’agit d’une intervention rapide et potentiellement efficace. Il pourrait avoir des effets bénéfiques sur la santé des personnes qui ne font pas d’exercice, tout comme le fait l’APV pour les utilisateurs formels, en particulier contre les maladies cardiovasculaires et certains cancers. Ainsi, les chercheurs ont souligné la nécessité de promouvoir VILPA, en plus des exercices de loisirs, par le biais de directives de santé publique et cliniques.