Les douleurs à la verge (l’organe reproducteur masculin) peuvent être de différents types et peuvent avoir plusieurs faits déclencheurs. Que ce soit en érection, au repos ou encore lors d’un mouvement, quand on marche par exemple, plusieurs diagnostiques peuvent être déduits à partir de ces paramètres. Cependant, dans cet article, nous allons parler seulement des maladies qui peuvent être à l’origine des douleurs au pénis pendant le repos.
Sommaire
Douleurs à la verge : quelques maladies associées
Avant de procéder au diagnostique, il faut parler de quelques symptômes qui peuvent s’associer à des douleurs, tels que :
- Une ulcération ;
- Des lésions cutanées, des boutons ou un abcès ;
- Des démangeaisons ;
- Une gêne quand vous marchez ou quand vous vous asseyez.
Ces symptômes sont les plus communs lorsqu’on parle de pathologie du pénis, ceci dit, voyons maintenant ces différentes maladies.
Phimosis
C’est le rétrécissement du prépuce (le repli de peau qui entoure le gland du pénis), cette pathologie peut être de deux types, le phimosis naturel et le phimosis acquis. Nous allons parler plutôt du phimosis acquis, puisque l’autre type, apparait souvent chez les nouveaux nés et les petits garçons de 2 à 3 ans et disparait spontanément. Dans le cas du type acquis (qui est considéré comme une pathologie), il peut être le résultat d’un traumatisme physique ou une maladie de peau comme l’eczéma.
Cette maladie peut entrainer des difficultés pour avoir des rapports sexuels, des difficultés pour uriner, des infections du gland ou du prépuce ou même un cancer de la verge. Dans les pires des cas, ça peut exiger une intervention chirurgicale pour s’en défaire.
Syphilis
C’est une infection sexuellement transmissible (transmise d’une personne à une autre à l’issue d’un rapport sexuel) causée par la Treponema pallidum, une bactérie de la famille des spirochètes. Les symptômes apparaissent dans les semaines qui suivent le rapport sexuel, généralement après trois semaines. On peut diviser cette infection en quatre majeures étapes :
- La Syphilis primaire : ce stade est atteint après quelques semaines suivant l’infection et se caractérise par des ulcérations et des adénopathies ;
- La Syphilis secondaire : après quelques mois suivant l’incident, des éruptions cutanéo-muqueuses, fièvre et arthralgies peuvent apparaitre, marquant ainsi le deuxième stage de l’infection ;
- La Syphilis latente : à ce stade, l’infection est asymptomatique, mais reste toujours contagieuse ;
- La Syphilis tertiaire : l’état final de l’infection qui se manifeste jusqu’à 20 ans après. Ce stade se démarque par des effets très graves sur le métabolisme du patient, on parle souvent de maladies neurologiques et cardiovasculaires.
Autres infections sexuellement transmissibles
Comme leur nom l’indique, ces infections (habituellement d’origine bactérienne) sont le résultat d’un rapport sexuel non protégé. Il existe plusieurs infections du genre, certaines sont asymptomatiques comme la Chlamydia. D’ailleurs, dans ces cas, les sujets ne présentent pas des symptômes et guérissent sans s’en rendre compte de l’infection.
Ou encore les infections au Papillomavirus ainsi que la Blennorragie Gonococcique qui présentent certains symptômes spécifiques. Pour ce type d’infection, les symptômes sont assez indicatifs, en général, le patient développe au moins deux des signes suivants :
- Une urétrite (inflammation de l’urètre qui le canal urinaire issu de la vessie) ;
- Des écoulements clair et visqueux (surtout le matin) ;
- Des démangeaisons et brulures intenses lors de la miction.
Des infections comme la Chlamydia sont, dans la plupart des cas, guéries sans difficultés majeures à l’aide d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires. Par contre, il y a quelques inflammations qui sont plus graves et plus difficiles à éradiquer, comme les papillomavirus (qui sont à l’origine des cancers du col de l’utérus chez les femmes). À noter aussi, ces infections évoluent à des formes plus graves et plus difficiles à traiter si elles ne sont pas détectées rapidement.
À retenir…
De telles pathologies peuvent affecter gravement votre santé et vous rendre la vie moins agréable ainsi que celle de votre conjoint puisque la majorité de ces infections sont contagieuses. Heureusement, de simples gestes de prévention peuvent vous éviter tout ce tracas. Par exemple, vous pouvez privilégier des rapports sexuels protégés, puis changez régulièrement vos sous-vêtements et surtout, respectez quelques règles d’hygiène.
Si malgré cela vous finissez par en choper, songez à consulter votre médecin à la moindre gène dans cette zone. Cette règle s’applique aussi aux autres pathologies, car on n’est jamais assez sûr.