La nourriture est facilement disponible et relativement bon marché dans les pays développés, et les tentations et occasions de manger sont fréquentes. Cette disponibilité alimentaire facile et peu coûteuse pose indirectement le problème de la gestion du poids. Les aliments, en particulier ceux riches en matières grasses et en sucre, peuvent dominer le désir de contrôler l’alimentation pendant la phase de perte de poids grâce à un régime.
Étude : Une évaluation qualitative du processus des expériences des participants dans un essai contrôlé randomisé de faisabilité visant à réduire les aliments et les boissons indulgents. Crédit d’image : beats1 / Shutterstock
Sommaire
Arrière-plan
Un individu prend rapidement du poids en consommant des aliments riches en énergie ou des aliments riches en graisses et en sucre. Le gain de poids se produit lorsque de l’énergie supplémentaire est consommée par le biais d’aliments consommés en plus des repas quotidiens. Une étude précédente a indiqué que 35% des régimes alimentaires se composent d’aliments riches en énergie et pauvres en nutriments (EDNP) qui contribuent indépendamment à la manifestation de plusieurs maladies. Habituellement, ces aliments sont appelés collations ou indulgences.
En Australie, ces aliments sont décrits comme des aliments discrétionnaires, « des aliments et des boissons qui ne sont pas nécessaires pour fournir les nutriments dont le corps a besoin, mais qui peuvent ajouter de la variété ». Une récente Nutriments Une étude de journal a qualifié ce type d’aliments de « indulgences ». Il faut toutefois noter que les collations ne sont pas toujours riches en matières grasses ou en sucre, et qu’elles ne sont pas toujours riches en énergie.
La tendance à manger fréquemment à l’extérieur de la maison est souvent associée à une mauvaise alimentation et peut augmenter à mesure que les gens deviennent plus sensibles aux indulgences. Des études antérieures ont montré que le stress est lié à une plus grande consommation de plaisirs. Sur la base d’un modèle neurocomportemental de gestion de la tentation alimentaire dans l’obésité, trois processus se sont avérés être induits tout en résistant à la tentation. Il s’agit de l’actualisation temporelle, du biais attentionnel axé sur la récompense et de l’écart d’empathie froid-chaud.
Étant donné que les indulgences sont très agréables au goût et procurent une gratification immédiate, il est souvent difficile d’y résister. De plus, si les individus ont faim ou soif, il est difficile de résister aux tentations. Par conséquent, l’autorégulation est essentielle pour réduire les tentations, qui peuvent être perturbées en raison du stress ou d’un sommeil insuffisant.
Bien que plusieurs études aient identifié des facteurs qui affectent la consommation d’indulgences, très peu d’interventions ont été testées au-delà des paramètres de laboratoire standard ou pour des périodes supérieures à quelques semaines. Certaines stratégies, telles que la restriction/élimination et la reformulation, ont montré un potentiel dans le contrôle de la consommation des indulgences. Néanmoins, toutes ces études ont été associées à des expérimentations en laboratoire avec des opportunités d’exposition ponctuelles.
Les scientifiques pensent que la recherche qualitative fournirait une meilleure compréhension approfondie des facteurs qui affectent la consommation alimentaire. La majorité des recherches qualitatives ont révélé que les individus utilisent l’exercice, la formation stratégique de repas et manipulent la disponibilité d’aliments tentants pour gérer leur consommation d’indulgences. Cependant, ces études n’ont pas analysé la façon dont les participants en bonne santé réagissent à la tentation alimentaire.
Une nouvelle étude
Dans la présente étude, une équipe internationale de chercheurs a mené un essai contrôlé randomisé de faisabilité pour évaluer l’efficacité d’une intervention associée à la maîtrise de soi pour réduire la consommation d’indulgences sur huit semaines. Au total, 23 participants adultes ont été recrutés dans cette étude. Le groupe témoin contenait cinq participants, le groupe 1 en contenait 8 et le groupe 2 en contenait 9.
On a demandé au groupe 1 de dire non aux indulgences sept fois par semaine et d’écrire les indulgences auxquelles ils ont résisté. Le groupe 2 a reçu les mêmes instructions, mais au lieu d’écrire, ils ont pris des photos de l’indulgence qu’ils ont rejetée. Les photographies ont été envoyées à l’équipe de recherche. Au total, 23 entretiens ont été menés d’une durée moyenne de 16,8 minutes.
Résultats de l’étude
Tous les participants étaient motivés à réduire leur consommation de gâteries, à la fois de nourriture et de boissons. L’âge moyen des participants était de 52 ans et 70 % de la cohorte étaient des femmes. En moyenne, les participants ont rapporté une consommation de 29 indulgences par semaine, qui a été réduite à 18 lors du suivi. Une réduction de la prise de poids jusqu’à 0,9 kg a été observée lors du suivi.
Pour gérer les influences environnementales sur la consommation d’indulgences, les participants ont apporté de petits changements basés sur le contrôle des portions, en analysant les avantages et les inconvénients avant la consommation et en substituant les aliments/boissons. Il est important de noter que l’autosurveillance pour réduire la consommation d’indulgences sept jours sur sept afin d’atteindre les objectifs de réduction de poids s’est avérée être une approche prometteuse. Les résultats de cette étude ont indiqué les avantages d’exploiter des stratégies qui aident à briser les habitudes et à réduire l’alimentation émotionnelle.
conclusion
L’une des principales forces de cette étude est son approche qualitative qui a montré si la stratégie « Dites non » fonctionnerait pour résister aux indulgences. Ici, les participants ont fourni leur interprétation de comment et pourquoi cette stratégie a fonctionné au lieu de rapports hypothétiques. L’étude actuelle présente certaines limites, notamment la présence dominante de la population âgée et de l’ethnie blanche, ce qui réduit la généralisation des résultats.
Les auteurs soulignent que l’intervention du « Dire Non » a un effet positif sur la réduction de la consommation de gourmandises, et cette stratégie pourrait être développée davantage au moyen d’une campagne de santé publique.