Broken String Biosciences (« Broken String »), une société de génomique qui construit une plateforme technologique pour piloter le développement de thérapies cellulaires et géniques plus sûres par conception, a annoncé aujourd’hui que son projet INDUCE-seq™ La technologie de cartographie des ruptures d’ADN a été utilisée dans un document de recherche évalué par des pairs pour caractériser les effets hors cible de l’édition génétique CRISPR-Cas9 résultant de changements dans la topologie de l’ADN. Publié dans Cellule moléculairela recherche met en évidence la topologie de l’ADN en tant que régulateur clé de la spécificité du ciblage CRISPR qui doit être soigneusement prise en compte lors du développement de thérapies basées sur CRISPR.
Depuis sa découverte, le système CRISPR-Cas9 a permis aux chercheurs d’obtenir des modifications précises de l’ADN sur pratiquement n’importe quel site du génome. Cependant, le plein potentiel de ce système en tant qu’outil clinique a été limité par des effets hors cible.
La nouvelle étude a été co-écrite par une équipe de scientifiques, dont les co-fondateurs de Broken String, le professeur Simon Reed et Patrick van Eijk, PhD. Dans le cadre de la recherche, l’équipe a analysé l’impact des altérations de la structure de l’ADN, sous la forme d’un superenroulement négatif, sur les effets hors cible de Cas9. En utilisant une approche de mesure hors cible acellulaire adaptée, l’équipe a identifié que le superenroulement négatif induisait jusqu’à 10 000 événements hors cible à l’échelle du génome qui se formaient en raison d’une tolérance accrue aux mésappariements. INDUCE-seq a confirmé ces résultats dans des cellules génétiquement modifiées, démontrant que les sites de torsion superhélicoïdale accrue étaient plus susceptibles à une induction hors cible dans les cellules vivantes.
Cette étude démontre l’importance de mesurer l’activité d’édition de gènes hors cible directement dans les cellules en cours d’édition. De toute évidence, il existe des facteurs affectant l’activité hors cible dans les cellules, tels que la torsion superhélicoïdale dans la structure de l’ADN, qui ne peuvent pas être prédits in silico en utilisant uniquement l’analyse des séquences d’ADN. »
Professeur Simon Reed, directeur scientifique, Broken String Biosciences