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Le problème de santé
La pandémie de COVID-19 n’en finit pas de sévir et on sait les ravages que la maladie a engendrés dans le monde. Le virus se propage principalement par des gouttelettes exhalées lorsque les personnes infectées respirent, parlent, toussent, éternuent ou chantent. Plus on se rapproche d’une de ces sources d’expiration, plus on s’expose. Les grosses gouttelettes tombent rapidement au sol, mais les petites peuvent rester en suspension et s’accumuler dans l’air pour permettre une transmission, dite par aérosols, dans des lieux clos et mal ventilés où un porteur du virus est durablement présent. Il est primordial de s’en protéger.
L’étude de référence
Une méta-analyse a évalué l’efficacité de l’utilisation de masques faciaux pour empêcher la propagation du coronavirus. Elle a inclus six essais randomisés impliquant quatre pays pour un résultat sans équivoque : le port du masque de manière correcte est associé à un risque significativement réduit d’infection au COVID-19. Cette diminution atteint 70 % pour le personnel soignant particulièrement exposé.
Descriptif de la méthode
Les conditions de fabrication et d’usage approprié du « masque barrière » ont été conçues par un référentiel de l’Afnor, l’Agence française de normalisation. Il exige que le masque couvre le nez, la bouche et le menton et soit porté dans toutes les situations d’expositions à risque. Il faut l’utiliser dans des conditions d’hygiènes établies en l’associant aux gestes barrières. Composé d’une monocouche ou d’un composite multicouche fait notamment de tissu, il doit être ajusté étroitement sur le visage afin d’assurer une étanchéité suffisante vis-à-vis de l’atmosphère ambiante. Y compris lorsque la personne masquée bouge la tête et quelle que soit l’humidité.
Les mécanismes d’action
Outil stratégique pour se prémunir soi-même, le port du masque contribue aussi à éviter la projection de gouttelettes susceptibles de contaminer autrui. La transmission du virus pouvant venir de personnes asymptomatiques, son utilisation est à généraliser et ne doit pas être réservée aux malades ou aux individus à risque. L’usage systématique du masque a d’ailleurs été la meilleure barrière pour ralentir l’épidémie dans les lieux où la distanciation physique était impossible.
Bénéfices
Pendant la pandémie, ont été apportées des preuves que le port du masque était une INM permettant de réduire la diffusion du virus. Avec une efficacité aussi bien pour empêcher la propagation par les personnes infectées que pour protéger les non contaminées. L’émergence de variants plus transmissibles rend son port encore plus important.
Quels sont les risques ?
Porter un masque peut devenir inconfortable et inhiber la communication verbale et non verbale. De plus, des personnes se touchent le visage avec leurs mains potentiellement contaminées, ce qui accroît le risque de transmission. Mais l’idée que le masque empêche une bonne respiration est infondée. Conçu pour être porté pendant plusieurs heures par des professionnels de santé, le masque laisse passer l’oxygène à l’inspiration et le CO2 à l’expiration. Aucun argument scientifique ne justifie non plus l’affirmation selon laquelle le port du masque aurait un impact négatif sur le système immunitaire.
Conseils pratiques
Le masque doit être porté correctement pour protéger efficacement. Remplacez-le régulièrement ou lavez-le s’il est en tissu. Pour limiter la sensation d’inconfort thermique, ajustez bien la bande métallique au niveau du nez et privilégiez la respiration via ce dernier qui génère moins de chaleur et d’humidité. Retirez le masque en plein air avec une distanciation respectée, en gardant à l’esprit que son port n’est pas une mesure de protection parfaite.
À qui s’adresser ?
À l’un des nombreux commerces qui en vendent, ou fabriquez-vous en un à l’aide du document explicatif de l’Afnor.