Il est recommandé aux patients atteints de diabète de type 2 (T2D) de faire de l’exercice ainsi que des modifications alimentaires et comportementales. En fait, l’exercice est un traitement indépendant qui peut prévenir, retarder ou inverser le DT2.
Une récente Journal américain de médecine ouvert L’étude a comparé l’exercice aérobie, de résistance et simultané, qui est la combinaison d’exercices aérobies et de résistance, pour déterminer son effet sur la sensibilité à l’insuline et la santé cardiométabolique. De plus, les chercheurs ont évalué si l’intensité ou le moment de l’exercice tout au long de la journée influence les effets optimaux sur le contrôle de la glycémie.
Étude: L’importance de l’exercice pour le contrôle glycémique dans le diabète de type 2. Crédit d’image : Gorodenkoff / Shutterstock.com
Exercice et DT2
Les cliniciens recommandent qu’une activité physique accrue améliore les niveaux de glucose et aide à gérer la glycémie dans une plage donnée. Il est conseillé aux personnes à haut risque de DT2 de pratiquer une activité physique de 150 minutes chaque semaine d’exercices d’intensité modérée ou d’exercices aérobies d’intensité vigoureuse pendant 75 minutes chaque semaine. Une activité physique accrue et une alimentation faible en gras favorisent la perte de poids, ce qui réduit le risque de DT2 d’environ 45 %.
L’hémoglobine A1C (HbA1C) indique la glycémie moyenne pendant huit à 12 semaines. Notamment, une réduction du poids corporel de 2 à 10 % entre un et quatre ans entraîne une réduction de l’HbA1c de 0,2 à 1,0 %.
Le programme américain de prévention du diabète (DPP) a révélé qu’une augmentation de l’activité physique de 30 minutes par jour réduisait non seulement l’incidence cumulée du diabète de 58 % chez les prédiabétiques, mais réduisait également l’incidence de nouveaux cas de DT2.
Une étude récente a indiqué que la restriction calorique par la modification du régime alimentaire et l’exercice chez les personnes atteintes de DT2 améliorait la sensibilité à l’insuline et la tolérance au glucose. Un test oral de tolérance au glucose (OGTT) a révélé que la combinaison de modifications alimentaires et d’activité physique donnait de meilleurs résultats par rapport à la pratique de l’une ou l’autre des interventions seule.
Seulement deux semaines d’exercice ont été associées à une amélioration du peptide-1 de type glucagon (GLP-1), qui était associée à une amélioration de la fonction des cellules β pancréatiques. Un exercice d’intervalle de haute intensité a supprimé la ghréline acylée et augmenté la satiété. Par conséquent, l’ajout d’exercice à la restriction calorique améliore la qualité de vie.
Il a également été démontré que la combinaison d’exercice et de restriction calorique diminue la graisse viscérale. En fait, des études antérieures ont révélé que les personnes pratiquant des exercices à haute résistance perdaient la plus grande quantité de graisse viscérale par rapport aux autres formes d’exercice.
La perte de poids est un prédicteur significatif de la prévention du DT2. Des estimations récentes indiquent qu’une perte de poids de 4 % avec 150 minutes d’activité physique par semaine entraîne une réduction de l’HbA1c de 0,2 %. Plusieurs études ont indiqué que l’exercice influence positivement les effets glucorégulateurs par le biais de mécanismes dépendants et indépendants de la perte de poids.
Les conditions de DT2 peuvent être inversées par l’exercice. Une étude précédente a rapporté que 12 mois d’exercices de haute intensité peuvent inverser et normaliser la glycémie chez les prédiabétiques et les patients atteints de DT2. Une autre étude a montré que deux semaines d’intervalle de haute intensité ou d’exercice continu modéré peuvent inverser les conditions prédiabétiques.
L’entraînement par intervalles à haute intensité (HIIT) à court terme pendant plus de deux semaines a considérablement réduit la lecture moyenne de la glycémie. Néanmoins, toutes les personnes atteintes d’hyperglycémie ne répondent pas favorablement à l’exercice.
Comment le moment de l’exercice influence-t-il les bienfaits pour la santé ?
Récemment, les chercheurs ont étudié le moment favorable de l’exercice, comme l’heure de la journée et avant/après les repas, pour un contrôle optimal de la glycémie. Cela aidera au contrôle glycémique à long terme et aux pics de glucose postprandiaux tout au long de la journée.
À cette fin, les scientifiques ont considéré la physiologie circadienne, qui influence l’homéostasie du glucose. Divers processus physiologiques, tels que la tolérance au glucose, la température corporelle, l’insuline circulante et les hormones liées au tissu adipeux, sont associés à la physiologie circadienne.
Chez les individus en bonne santé, ces processus s’aggravent collectivement l’après-midi et le soir par rapport au matin. Compte tenu de cette observation, certaines études ont indiqué que la consommation de petits repas pendant le dîner pourrait être plus bénéfique que les grands repas traditionnels.
Les patients atteints de DT2 ont un rythme circadien perturbé, qui pourrait être amélioré par l’exercice. Les oscillations diurnes indiquent que le métabolisme du glucose est meilleur à des moments précis de la journée et que l’incorporation d’exercices à ces horaires donnera un contrôle glycémique optimal.
Certaines études ont montré que pour les personnes avec ou sans DT2, l’activité physique l’après-midi ou le soir pourrait être plus bénéfique pour la sensibilité au glucose et le glucose circulant par rapport à des niveaux similaires d’exercice le matin. Cependant, l’exercice du matin s’est avéré meilleur pour la gestion du poids et l’observance de l’activité.
L’exercice postprandial a été associé à un meilleur contrôle de la glycémie en atténuant les pics glycémiques aigus, indépendamment de l’intensité ou du type d’exercice. Une plus longue durée d’activité physique a révélé des avantages pour la santé plus importants.
Exercice 30 minutes avant un repas réduction de la glycémie postprandiale chez les patients atteints de DT2 ou d’insulinorésistance. De plus, le cyclisme d’intensité modérée avant la prise de glucides améliorait la sensibilité postprandiale à l’insuline et réduisait la lipémie chez les hommes obèses.
Un bref exercice, comme trois séries d’une minute de jogging ou d’exercice de résistance à faible intensité, après les repas, a atténué les pics de glucose. Il est important de briser la sédentarité avec une activité physique pour avoir une bonne qualité de vie.