Les hôpitaux en France auraient été invités à entrer en mode «crise» pour se préparer à un pic potentiel de cas, au milieu d’appels à un verrouillage dans l’est du pays.
Cela survient alors que de nouvelles variantes extra contagieuses se répandent et que les règles sont resserrées dans certaines régions alors que les autorités s’emploient à lutter contre les infections.
À Dunkerque, où la nouvelle variante détectée pour la première fois au Royaume-Uni est responsable des cas de virus les plus récents, les patients atteints de coronavirus ont été transférés de l’hôpital saturé de la ville.
Plus tôt ce mois-ci, une vingtaine de patients ont été transférés d’un hôpital du Mans, dans le nord-ouest de la France, à Nantes, à proximité, pour alléger la pression, selon les médias français.
Le ministre français de la Santé a désormais demandé aux agences régionales de santé et aux hôpitaux de se mettre en «organisation de crise» dès la semaine prochaine, selon le journal Le Journal Du Dimanche.
Cette décision, qui ferait écho aux mesures prises en mars et novembre derniers lors de la mise en lock-out de la France, consiste à augmenter le nombre de lits d’hôpitaux disponibles, à retarder les interventions chirurgicales non urgentes et à mobiliser toutes les ressources du personnel médical.
« Cette organisation de crise doit être mise en place dans chaque région, quel que soit le niveau de stress hospitalier et doit être opérationnelle à partir du jeudi 18 février », autorité sanitaire Direction générale de la Santé (DGS) a déclaré dans une note citée par le journal.
Le DGS n’était pas immédiatement disponible pour commenter Reuters.
Plus tôt cette semaine, l’agence nationale de santé publique française a averti que la propagation des variantes pourrait aggraver la situation virale du pays dans les semaines à venir après une période d’infections et d’hospitalisations stables depuis que le pays a levé son ordre de séjour à domicile en décembre et l’a remplacé par une nuit. -le couvre-feu.
Malgré la propagation de nouvelles variantes de Covid-19, la France a évité d’imposer un nouveau verrouillage, s’en tenant plutôt à un couvre-feu national, qui a été déplacé deux heures plus tôt à 18 heures pour limiter la propagation du virus en janvier.
Mais des appels de plus en plus nombreux à un nouveau verrouillage sont venus de responsables de l’est de la France.
Le maire de Metz, François Grosdidier, a déclaré à BFMTV qu’il souhaitait un «vrai verrouillage» qui soit «limité dans son emplacement et dans le temps, mais« claque vraiment les pauses ».
Le plus grand réseau français de laboratoires médicaux privés a constaté une augmentation des cas du variant identifié pour la première fois en Afrique du Sud dans trois régions de l’est de la France.
Dans la région de la Moselle, la variante a été trouvée dans près d’un tiers des tests positifs au cours de la première semaine de février, a déclaré Biogroup.
Olivier Veran, le ministre français de la Santé, s’est rendu dans la région vendredi et a promis une intensification des tests et des vaccinations, mais le gouvernement a résisté aux appels de certains médecins et dirigeants locaux pour un nouveau verrouillage.
Pendant ce temps, les autorités sanitaires locales ont exhorté les habitants de Dunkerque et d’autres zones voisines à ne pas quitter la ville et ont ordonné des règles plus strictes sur les masques pour limiter la propagation du coronavirus.
L’Allemagne voisine a pris des mesures pour freiner la propagation du Covid-19 à la lumière des nouvelles variantes contagieuses, resserrant les contrôles aux frontières avec la République tchèque et la province autrichienne du Tyrol.
Seuls les citoyens et résidents allemands, les chauffeurs de camion, les travailleurs des transports et des services de santé et autres sont autorisés à traverser le pays en vertu de nouvelles règles entrées en vigueur dimanche – à condition qu’ils se soient enregistrés en ligne et aient un test de coronavirus négatif.
Reportage supplémentaire par Associated Press