Le fait de courir dans de hautes altitudes peut souvent provoquer des troubles ainsi qu’un stress au niveau de l’organisme, car une fois en altitude il y a un déficit d’oxygène dans l’air.
Ce phénomène est le plus souvent vécu par les coureurs à pied et cela est une des causes du mal de montagne. Découvrez de quoi il s’agit, ses causes, ses manifestations ainsi que les méthodes de prévention pouvant être prises.
Sommaire
Qu’est-ce que le mal de montagne ?
Le mal de montagne est un phénomène qui touche le plus souvent les coureurs à pied qui ont tendance à aller parfois sur de hautes altitudes.
C’est ainsi une sorte de souffrance qui survient lorsque le coureur est dans un environnement dont l’altitude est extrêmement haute.
Généralement le mal de montagne se sent quelques heures après l’arrivée en altitude.
Le mal de montagne est un phénomène qui n’épargne personne, tout le monde y est exposé quel que soit la solidité de votre sante, la preuve en est que même les coureurs à pied ne sont pas épargnés.
Quels sont les causes du mal de montagne ?
L’altitude provoque une grande fatigue pendant que le coureur effectue des efforts, car il y a un manque d’oxygène.
Ainsi, plus l’altitude est haute et plus la pression atmosphérique et la pression en oxygène diminuent, ce qui conduit au déficit d’oxygène.
Donc l’oxygène manque dans les cellules et l’organisme ne pourra capter qu’une faible quantité d’air et il y a des mécanismes compensateurs pour réguler les choses. Cependant ces compensateurs peuvent être insuffisants et dans ce cas le coureur n’est pas épargné par le mal de montagne.
Parmi les facteurs déclencheurs du mal de montagne, on peut citer la vitesse de la montée et le niveau d’altitude. Cela signifie que plus vous courez en haute altitude et plus vous êtes susceptibles d’être touchés par le mal de montagne.
Manifestations du mal de montagne
Les maux de tête c’est-à-dire les céphalées constituent le symptôme le plus commun en ce qui concerne le mal de montagne.
Le coureur se sent soudain faible et fatigué et il a des nausées. Le mal de montagne se manifeste aussi par des vertiges, un manque d’appétit ainsi que des troubles au niveau du sommeil.
De même, le coureur est fréquemment irrité et il a un souffle très court. Le mal de montagne peut être beaucoup plus grave si les symptômes basiques n’ont pas été traités ou si le coureur est monté d’une manière trop rapide.
Dans ce cas il court le risque d’œdème pulmonaire qui se manifeste par des battements de cœur accélérés, une respiration insuffisante, des lèvres bleues, de la toux, etc.
Il y a aussi une autre complication appelée œdème cérébral qui est plus grave que l’œdème pulmonaire. Il se manifeste par une vue floue, des maux de tête, des vomissements, etc.
Comment prévenir le mal de montagne ?
Pour prévenir le mal de montagne, il faut adopter certaines astuces qui vous aideront à diminuer les risques.
La première chose à faire est de s’hydrater au maximum surtout lorsque vous êtes à une phase d’acclimatation.
L’autre méthode de prévention c’est de ne pas négliger les symptômes et de réagir vite dès qu’on détecte un symptôme.
Veillez à emporter avec vous certains médicaments au cas où les premiers symptômes feront leur apparition.
Pour les complications telles que l’œdème pulmonaire et l’œdème cérébral, il est recommandé de redescendre dans l’immédiat, mais de manière lente afin d’être dans une altitude basse et de retrouver la quantité d’air nécessaire.
Des éléments comme l’alcool et les somnifères favorisent l’arrivée du mal de montagne, alors il serait mieux de les éviter.
Également, un entrainement pour traileurs si vous aimez participer à des courses comme l’UTMB ou la Diagonale des Fous est nécessaire et il doit être anticipé sur plusieurs années.
Car vouloir participer à ce genre d’épreuves qui nécessitent de passer plusieurs heures sur les chemins ne se fera pas en quelques mois.
C’est très souvent pour les sportifs le projet d’une vie.