L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et Sanofi, l’un des leaders mondiaux de l’industrie pharmaceutique, ont signé un nouvel accord de dons de médicaments pour soutenir les efforts spécifiques visant à éliminer les maladies tropicales négligées (MTN).
Cette collaboration de plusieurs décennies illustre un partenariat public-privé réussi qui a eu un impact significatif dans plusieurs pays et a rapproché la maladie du sommeil de son élimination. Dans un monde gravement perturbé par la pandémie actuelle, l’engagement et le soutien renouvelés de Sanofi pour mettre fin à cette maladie bénéficieront énormément et amélioreront la vie des populations marginalisées. »
Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général, Organisation mondiale de la Santé
Dans le cadre du nouvel accord quinquennal de 25 millions de dollars US (2021-2025), Sanofi soutiendra le programme mondial de l’OMS pour l’élimination de la trypanosomose humaine africaine (maladie du sommeil), la leishmaniose, le contrôle et la prévention de la maladie de Chagas et le contrôle intégré des MTN cutanées.
Sanofi collabore depuis 20 ans avec l’Organisation mondiale de la santé dans la lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN). Le renouvellement de cette collaboration aujourd’hui en dit long sur notre engagement de longue date en faveur de la santé mondiale », a indiqué Paul Hudson, PDG de Sanofi. « Nous nous félicitons également de l’approbation récente de la nouvelle feuille de route sur les MTN par l’Assemblée mondiale de la santé. Sanofi s’engage à contribuer davantage à l’élimination de la maladie du sommeil, notamment en faisant progresser la recherche et le développement pour les communautés vulnérables exposées à la maladie. »
Au-delà de l’élimination de la trypanosomose humaine africaine en tant que problème de santé publique
L’engagement de Sanofi à éliminer la maladie du sommeil est inébranlable. Au tournant du siècle, alors que des milliers de cas étaient détectés chaque année, la société a soutenu les investissements dans la recherche et le développement de nouveaux médicaments.
Grâce au don de médicaments, combiné au travail d’agents de santé motivés, le nombre de cas de maladie du sommeil est passé de 33 000 en 2000 à moins de 1 000 en 2019, éclipsant l’objectif initial d’élimination en tant que problème de santé publique d’ici 2020.2
L’ajout récent du fexinidazole, un traitement oral contre la maladie du sommeil, a été largement soutenu par Sanofi et les Médicaments contre les maladies négligées. initiative. Cela renforce les perspectives plus ambitieuses d’interruption de la transmission à l’horizon 2030, d’autant plus que Sanofi poursuit son investissement dans l’amélioration des outils thérapeutiques avec le développement de nouveaux médicaments comme l’acoziborole, actuellement en essais cliniques avancés.
L’accord signé lors d’une réunion virtuelle entre le Dr Tedros et M. Paul Hudson, directeur général de Sanofi le 10 décembre 2020, permettra à l’OMS de coordonner la livraison des médicaments donnés. Dans le cadre de ce nouvel accord, des fonds seront également affectés au renforcement des capacités et à la formation des agents de santé dans le pays, à l’amélioration de la surveillance épidémiologique et aux efforts renouvelés pour le dépistage et le traitement de plusieurs maladies, notamment la leishmaniose, la maladie de Chagas et les MTN cutanées.
Deux décennies de collaboration
La collaboration entre l’OMS et Sanofi a débuté en 2001 lorsque la société, alors connue sous le nom d’Aventis Pharma, a engagé 25 millions de dollars US pour soutenir le contrôle et la prévention de la maladie du sommeil, initialement pour une période de 5 ans.
L’accord a été renouvelé en 2006 et comprenait un soutien pour d’autres MTN telles que l’ulcère de Buruli, la maladie de Chagas, la leishmaniose et le pian. Par la suite, il a été renouvelé tous les 5 ans. Depuis 2001 et avec ce nouvel engagement, le soutien en nature et en espèces de Sanofi atteint 125 millions de dollars.
Sur les 20 ATN, plus de la moitié présentent des manifestations cutanées et sont associées à un handicap à long terme, à la stigmatisation et à des problèmes de santé mentale. Ceux-ci comprennent l’ulcère de Buruli, la leishmaniose cutanée, la lèpre, le mycétome, le pian, l’onchocercose, la filariose lymphatique et la gale. Toutes ces maladies nécessitent des approches similaires de détection et de prise en charge des cas.
L’élimination en tant que problème de santé publique est définie par la réalisation d’objectifs mondiaux mesurables fixés par l’OMS en relation avec une maladie spécifique. Lorsqu’elles sont atteintes, les actions continues doivent se poursuivre pour maintenir les objectifs et/ou faire avancer l’interruption de la transmission.