*Avis important: medRxiv publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, guider la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations établies.
Une étude récente publiée sur le medRxiv* Le serveur de prépublication a évalué l’impact de la pandémie sur les comportements liés à la santé au Royaume-Uni.
Pendant la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), les mesures de santé publique et de distanciation sociale ont augmenté le chômage, l’incertitude financière et l’isolement social. Il est impératif de comprendre l’impact de la pandémie sur la santé mentale et les autres comportements liés à la santé (HRB).
Étude:Exploration de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les comportements liés à la santé : une analyse centrée sur la personne de deux études de cohorte longitudinales britanniques. Crédit d’image : AxelBueckert/Shutterstock.com
Sommaire
Arrière-plan
Les individus faisant face à un environnement négatif, comme celui de la pandémie, déploient souvent une gamme de stratégies affectives, cognitives et comportementales. Certaines stratégies comme la consommation de substances peuvent temporairement soulager le stress, mais peuvent entraîner des risques pour la santé à long terme.
Au Royaume-Uni, au cours des premiers mois du confinement, Public Health England a observé une augmentation de la proportion de personnes ayant un comportement d’alcool problématique.
La recherche a également documenté comment davantage de personnes ont tenté d’arrêter de fumer pendant la pandémie, peut-être en raison de la fermeture de magasins ou du fait que les fumeurs étaient plus vulnérables aux virus respiratoires. L’impact du COVID-19 sur l’exercice n’est pas clair.
Le cactuel sétudier
Compte tenu de l’hétérogénéité des comportements individuels, la présente étude a adopté une approche centrée sur la personne plutôt qu’une approche centrée sur la variable. Les données ont été obtenues à partir de deux études de cohorte nationales longitudinales, la British Cohort Study de 1970 (BCS70) et la Millennium cohort study (MCS).
L’analyse des classes latentes à mesures répétées (RMLCA) a été utilisée pour étudier si des sous-groupes qualitativement différents partageaient des trajectoires similaires en matière de gain de poids, de durée du sommeil, de consommation d’alcool, de consommation excessive d’alcool et de tabagisme. Plus précisément, l’évolution de ces cinq classes HRB à trois moments différents a été examinée.
L’étude a également analysé si des facteurs de risque comme le chagrin et la solitude prédisent l’appartenance à une classe.
Touche fdécouvertes
L’analyse des modèles de HRB a été menée au cours des neuf premiers mois de la pandémie. Cinq sous-groupes d’individus présentant des schémas similaires de HRB ont été identifiés, et il a également été montré comment l’adoption de HRB à risque variait entre les différentes classes.
Aucune relation n’a été observée entre les BRH à risque, le soutien social et la santé mentale. Cependant, les auteurs ont conclu qu’il y avait une augmentation globale de l’adoption de comportements malsains dans l’échantillon au fil du temps.
Il a été démontré que l’expérience négative de l’enfance (ACE) était prédictive de l’appartenance à une classe avec une plus grande probabilité de HRB à risque. Une observation constante dans toutes les classes était la durée de sommeil atypique. Ce résultat est conforme à ceux rapportés dans d’autres études. Pendant la pandémie, les individus ont passé beaucoup de temps sur leur téléphone, ce qui rendait le sommeil difficile.
La détresse psychologique prédisait significativement une probabilité plus élevée d’appartenance à une classe susceptible d’adopter des comportements malsains.
Cela était particulièrement vrai pour la classe Enhancing BMI Continued Frequent Drinking (EBFD). Les événements indésirables de la vie, tels que le chômage et le décès d’êtres chers, ont également rendu les gens plus susceptibles de s’engager dans des HRB à risque.
Limites
Les résultats documentés ici pourraient être biaisés en raison de l’élimination des cas avec des données manquantes en raison de la non-réponse. Il a été constaté que la non-réponse provenait plus probablement d’hommes dont les parents étaient plus jeunes et moins éduqués et de ceux issus de milieux socio-économiques défavorisés.
De plus, la diversité de l’échantillon aurait pu être limitée par l’incapacité de mettre en œuvre le regroupement. Ceci est important car la recherche a montré que la probabilité d’adopter des HRB malsains est associée à l’expérience de plus d’ECA.
Conclusions et nposte sétapes
En somme, l’étude actuelle met en lumière la manière hétérogène dont les gens ont changé leurs HRB pendant la pandémie de COVID-19. Il souligne en outre l’importance d’utiliser des méthodes centrées sur la personne plutôt que des méthodes centrées sur les variables pour étudier le changement de comportement.
L’identification de sous-groupes plus susceptibles de s’engager dans des HRB à risque pourrait aider à l’élaboration d’interventions adaptées pour aider ces personnes et éclairer des traitements complets.
Des échantillons plus représentatifs et diversifiés devraient être utilisés avec des mesures validées des expériences négatives de l’enfance à l’avenir. Cela aiderait à fournir des preuves supplémentaires du rôle des ACE chez les individus adoptant des HRB à risque pendant les fermetures.
De plus, les recherches futures devraient également examiner si les HRB pré-pandémiques prédisent avec précision l’appartenance à un sous-groupe particulier.
Comme indiqué dans la dernière section, l’élimination des valeurs manquantes pourrait avoir biaisé les résultats. Le logiciel statistique utilisé dans la présente étude ne pouvait pas utiliser des imputations multiples pour remplacer les valeurs manquantes.
Ce manque à gagner devrait être comblé dans les études futures en utilisant des logiciels plus avancés. Cela aiderait à inclure davantage de participants issus de groupes sous-représentés, ce qui rendrait les résultats plus robustes.
*Avis important: medRxiv publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, guider la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations établies.