Les chutes de cheveux désignent une affection dont souffrent aussi bien les femmes que les hommes. Depuis des décennies, la chirurgie capillaire fait partie des techniques permettant de corriger cette chute de cheveux ou alopécie. Il existe un certain nombre de méthodes d’implants capillaires qui ont été mises au point pour combler les zones dégarnies et stimuler la repousse capillaire de manière naturelle et définitive.
Sommaire
Quand faut-il faire recours au greffe de cheveux ?
Il ne faut pas attendre d’être chauve ou d’avoir des zones totalement dégarnies avant de penser au greffe de cheveux dans un centre médico-chirurgical du cuir chevelu. Par contre, il faut qu’il y ait assurément des espaces suffisants entre les cheveux (à peu près 1 mm). Cela permet de fixer de nouveaux cheveux sans déstabiliser la chevelure ou générer une perte supplémentaire. Il y a donc un timing à rechercher et à respecter. Il faut également prendre en compte les questions d’éligibilité liées : à la qualité de la zone donneuse, à l’âge, au patrimoine génétique, à d’éventuelles maladies ou encore au ratio entre la zone donneuse et la zone à implanter. Lorsque tous ces éléments sont pris en compte, ils permettent de définir une véritable stratégie de greffe en ayant une vision à long terme et pour un résultat durable.
Quelles sont les techniques de greffe de cheveux ?
On compte principalement quatre techniques de greffe qui utilisent à la base le même procédé de départ : prélever des cheveux dans la couronne hippocratique et les réimplanter dans les zones vides ou éparses.
La technique FUT
La technique FUT (Follicular Unit Transplantation) est réalisée en découpant une bandelette de cuir chevelu sur une zone où les cheveux ne tombent pas. Ensuite, le spécialiste referme les deux berges de la peau avec une suture qui laisse une longue et fine cicatrice. À l’aide d’un microscope, il découpe la bandelette pour y récupérer les unités folliculaires (cheveu + bulbe) qu’il replante en faisant des incisions dans la partie receveuse afin d’y mettre les greffons. C’est la méthode la plus rapide dans l’exécution, car elle permet d’implanter quasiment deux fois plus de greffons par séance que les autres méthodes.
La technique FUE
La technique FUE (Follicular Unit Extraction) est une technique qui diffère de la technique FUT par la nature du prélèvement. En effet, au lieu de prélever une bandelette entière comme effectué pour la FUT, on prélève les unités folliculaires une par une à l’aide un petit bistouri équipé d’un poinçon de 0,7 à 1 mm de diamètre en moyenne. Cela nécessite de raser intégralement la zone où les unités folliculaires seront prélevées.
Parfois, certains chirurgiens peuvent également opter pour un outil qui permet de prélever plusieurs follicules pileux à la fois et donc de les réimplanter comme des blocs. Pour la réussite de cette technique, il faut bien choisir votre centre de greffe de cheveux. L’avantage principal de cette technique de greffe de cheveux est qu’elle ne laisse pas de cicatrices sur la zone prélevée et elle peut être rapidement exécutée si plusieurs techniciens implantent.
La technique IFA
La technique IFA (Implantation Folliculaire Automatisée) est une récente variante de la technique FUE. Ici, le prélèvement des follicules pileux est effectué par une machine qui est capable d’identifier et de capter les meilleurs greffons dans la zone receveuse. Ensuite, cette machine peut en principe réimplanter les cheveux elle-même. Mais, il faut la collaboration de nombreuses personnes à ce procédé.
La plupart des cliniques préfèrent utiliser la machine uniquement pour le prélèvement et exécuter l’implantation manuellement en suivant la technique FUE ou la technique DHI. Avec cette technique, le temps d’extraction est réduit par rapport à la technique FUE.
La technique DHI
La technique DHI (Direct Hair Implantation) représente une forme évoluée de la technique FUE. Elle se réalise avec un protocole standardisé unique. Elle reprend la même forme d’extraction que la FUE, mais toute la différence se situe au niveau de l’implantation. En revanche, toute la différence se fait dans la technique d’implantation.