L’AVC cause souvent des séquelles chez les enfants. Il peut s’agir notamment de :
- faiblesse d’un côté du corps (Hémiparésie)
- paralysie d’un côté du corps (Hémiplégie)
- négligence d’un côté, quand l’enfant ignore le côté affaibli (négligence unilatérale)
- difficultés d’élocution et de langage (Aphasie)
- troubles de déglutition (Dysphagie)
- troubles de la vue (diminution du champ ou de la perception visuelle)
- perte de contrôle sur les émotions et humeur instable
- problèmes de mémoire, de jugement ou de résolution de problème (changements cognitifs)
- changements de comportement ou de personnalité
Ainsi, Les suites d’un AVC doivent être appréhendées, connues, expliquées et prises en charge d’une façon plus significative.
Les séquelles physiques surviennent habituellement du côté opposé du corps à celui où l’AVC est survenu. Par exemple, l’enfant qui a subi un AVC ayant affecté le côté gauche de son cerveau peut être paralysé ou affaibli du côté droit du corps.
Le côté gauche du cerveau contrôle la lecture, la parole, la pensée et les fonctions mathématiques, ce qui fait que ces habiletés pourraient être affectées.
Par contre, les enfants ayant subi un AVC qui affecte le côté droit du cerveau peuvent être paralysés ou affaiblis du côté gauche du corps. Le côté droit du cerveau contrôle les habiletés comme boutonner une chemise ou lacer les souliers, ainsi que la mémoire.
Chez les enfants ayant subi un AVC, les modifications des capacités physiques peuvent être immédiatement apparentes, mais les modifications cognitives et de comportement ont tendance à se manifester avec le temps.
Souvent les enfants récupèrent plus rapidement que les adultes parce que leur cerveau est encore en croissance, ce qui s’appelle la plasticité. Si les enfants sont relativement jeunes au moment de l’AVC, l’étendue de leur déficit pourrait ne pas devenir apparente avant qu’ils ne vieillissent. Par exemple, un problème de lecture ne sera pas découvert avant la première année scolaire.