Une récente Progrès mondiaux en médecine intégrative et en santé L’étude évalue les facteurs influençant le bien-être des femmes dans la profession de santé.
Étude: Le bien-être des femmes dans les professions de santé : un examen complet. Crédit d’image : Photo au sol/Shutterstock.com
Sommaire
Arrière-plan
Depuis 2000, le nombre de professionnels de santé à temps plein a presque doublé. Les femmes représentent une part importante de cette croissance et restent partie intégrante de la prestation réussie des services de santé. Il est donc impératif de comprendre ce qui contribue au bien-être des femmes au travail.
En raison du large éventail de rôles différents que jouent les femmes dans la société, elles peuvent être soumises à d’immenses pressions pour réussir tant à la maison que sur leur lieu de travail. Cela peut entraîner des conséquences néfastes, telles que l’épuisement professionnel, la détresse psychologique, l’anxiété, la dépression ou même des pensées suicidaires.
Dans le secteur de la santé, ces effets indésirables peuvent entraîner une perte de confiance des patients, un manque de respect des protocoles de traitement et une moindre qualité des soins. Il est donc essentiel que les travailleuses de la santé, en particulier, reçoivent un soutien approprié.
À propos de l’étude
Dans la présente étude, un total de 71 études publiées dans 26 pays entre 1979 et 2022 ont été examinées. Des professionnelles de la santé adultes âgées de 18 à 74 ans ont été inscrites à ces études et comprenaient des prestataires de soins de santé mentale, des assistantes sociales cliniciennes, des infirmières et des médecins.
Plusieurs facteurs liés au bien-être ont été étudiés, notamment la résilience, le bien-être, l’épuisement professionnel, le stress et la qualité de vie (QOL). Pour la présente étude, les personnes identifiées comme femmes ont été incluses, quel que soit le sexe attribué à la naissance.
Résultats de l’étude
Cette revue approfondie a examiné différents modèles d’études liés au bien-être des professionnelles féminines du secteur de la santé dans différents pays et contextes sociaux. Des recherches antérieures définissaient le bien-être comme l’absence de maladie ou l’absence d’insatisfaction au travail ; cependant, cette définition est inadéquate, car le bien-être devrait également englober la promotion du bonheur, de la sécurité et du confort.
Plusieurs études ont rapporté une association négative entre un mauvais équilibre entre vie professionnelle et vie privée et un sentiment de bien-être. À cette fin, les femmes ont souvent été encouragées à donner la priorité aux besoins du ménage et des enfants plutôt qu’à leur développement professionnel.
Environ 25 % des études examinées suggèrent qu’une autonomie professionnelle limitée et de mauvaises conditions de travail font que les femmes souffrent d’épuisement professionnel plus rapidement que leurs collègues masculins. Cependant, le taux d’épuisement professionnel était plus faible lorsque les femmes travaillaient dans un environnement favorable et bénéficiaient d’horaires flexibles.
De plus, 20 % des études ont souligné l’importance des relations personnelles, dans lesquelles les relations familiales, amoureuses et amicales influencent positivement le sentiment de bien-être des femmes employées dans le secteur de la santé. L’impact de l’influence de l’environnement et l’expérience vécue par l’individu sont essentiels au bien-être.
Environ 16 % des études ont révélé que les préjugés sexistes implicites étaient une source clé de détresse mentale chez les travailleuses de la santé. Cela s’est manifesté de diverses manières, notamment par des salaires inégaux, des possibilités réduites d’avancement et le fait de ne pas désigner les collègues féminines par leur titre professionnel.
Plusieurs études ont discuté de l’association positive entre la pleine conscience intentionnelle, l’exercice, le sommeil, la nutrition et le bien-être. Les résultats de ces études soulignent que les interventions liées au mode de vie pourraient réduire les niveaux de stress, l’usure de compassion et l’épuisement professionnel.
Les opportunités de mentorat et de développement professionnel ont eu un impact positif dans 11 % des articles examinés. Ces activités favorisent un lien plus profond avec les collègues et conduisent à un plus grand sentiment d’appartenance, qui permet ensuite un épanouissement dans les opportunités professionnelles et une plus grande satisfaction au travail.
Conclusions
La revue actuelle a exploré le bien-être des professionnelles féminines dans le secteur de la santé et a analysé plus en détail la corrélation entre le bien-être et les facteurs de stress liés au travail. Plusieurs facteurs conduisent à des troubles émotionnels et à une insatisfaction professionnelle, ce qui peut avoir de graves conséquences pour la personne concernée et pour la qualité des soins prodigués aux patients.
Les résultats de l’étude devraient motiver de futures recherches évaluant différents niveaux d’interventions sensibles au genre. Des méthodes plus prophylactiques, telles que des ateliers éducatifs, des pratiques de pleine conscience et des politiques institutionnelles, devraient être mises en œuvre pour étudier les effets de pratiques de bien-être plus holistiques pour les femmes.
En outre, la définition du bien-être pourrait être rendue plus inclusive en combinant santé physique et santé mentale. Le bien-être doit également intégrer un sentiment de sens ou de but, la satisfaction de vivre et la capacité à gérer le stress.