Dans une étude récente publiée dans Nutrimentsun groupe de chercheurs a évalué les effets d’une Golden Berry (Physalis péruvien)-régime enrichi sur la résistance à l’insuline et l’obésité chez les rats diabétiques, obèses et atteints du syndrome métabolique.
Étude: Il a été démontré que la consommation quotidienne de Golden Berry (Physalis peruviana) stoppe la progression de la résistance à l’insuline et de l’obésité chez les rats obèses atteints du syndrome métabolique. Crédit d’image : Famille créative/Shutterstock.com
Arrière-plan
Le syndrome métabolique, caractérisé par des problèmes tels que l’hyperglycémie et l’obésité, conduit souvent à une résistance à l’insuline et peut évoluer vers un diabète de type 2. Les facteurs liés au mode de vie, notamment l’alimentation et le niveau d’activité, sont cruciaux dans son développement et sa gestion.
La Golden Berry, un fruit sud-américain riche en nutriments, a attiré l’attention pour son potentiel dans la lutte contre ces problèmes de santé. Riche en antioxydants, vitamines et minéraux, des études indiquent que la consommation de Golden Berry peut réduire considérablement l’obésité et améliorer la sensibilité à l’insuline.
Cela met en évidence sa promesse dans la gestion des troubles métaboliques et souligne l’importance des aliments naturels et riches en nutriments pour le maintien de la santé. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement les mécanismes par lesquels Golden Berry affecte les troubles métaboliques et évaluer son efficacité et sa sécurité chez les populations humaines.
À propos de l’étude
Dans la présente étude, les chercheurs ont utilisé la variété « Dorada » d’AGROSAVIA, la Société colombienne de recherche agricole, cultivée chez Caribbean Exotic SAS en Colombie. L’étude a porté sur 64 rats Wistar, mâles et femelles, hébergés à l’Université industrielle de Santander.
La recherche visait la représentativité sans exclusions, en divisant les rats en quatre groupes en fonction de leur régime alimentaire : standard et riche en graisses, avec et sans supplémentation en Golden Berry.
Des paramètres clés tels que la circonférence abdominale, le poids corporel, la longueur et l’indice de masse corporelle (IMC) ont été étroitement surveillés. L’étude impliquait également la collecte et l’analyse d’échantillons d’urine et de sang, en se concentrant sur les profils glycémiques et lipidiques.
Le poids des organes, notamment le foie, le pancréas et divers tissus adipeux, a été mesuré après le sacrifice.
L’expression des gènes dans le tissu adipeux sous-cutané a été examinée, ciblant des gènes tels que le récepteur gamma activé par les proliférateurs de peroxysomes (PPARγ), la synthase d’acide gras (FasN), le récepteur d’insuline (INSR) et la lipoprotéine lipase (LPL) par réaction en chaîne par polymérase en temps réel (qPCR). ). Cela impliquait une extraction, une quantification et une amplification précises de l’acide ribonucléique (ARN).
L’analyse métabolomique a utilisé un système de chromatographie-électrospray-ionisation-quadrupole-Orbitrap (UPLC-ESI-Q-Orbitrap) pour la détection de masse à haute résolution afin d’identifier les métabolites influencés par la consommation de Golden Berry.
L’étude a utilisé le logiciel Ingenuity Pathway Analysis (IPA) pour découvrir les associations biologiques entre les métabolites urinaires et les impacts potentiels sur la santé.
L’analyse statistique a été réalisée à l’aide des logiciels GraphPad Prism® et SPSS, en utilisant des analyses de variance (ANOVA) et le test de Tukey pour évaluer la signification des résultats.
Résultats de l’étude
Les mesures anatomiques de l’étude ont révélé des changements significatifs dans le poids corporel des rats suite à des traitements diététiques avec ou sans Golden Berry.
Plus précisément, le groupe au régime riche en graisses (HFD) a montré une augmentation notable du poids, les différences les plus significatives étant observées par rapport aux groupes au régime standard (SD) et au SD avec Golden Berry (SD-GB). Des différences spécifiques au sexe ont également été notées, en particulier dans le groupe HFD, indiquant l’impact du régime alimentaire sur le poids corporel.
Les paramètres biochimiques ont été évalués dans différents régimes alimentaires, révélant des variations significatives selon le sexe. Les niveaux de glycémie ont augmenté considérablement dans le groupe HFD, tandis que les taux de cholestérol ont augmenté dans tous les groupes, en particulier dans le groupe HFD.
Les niveaux de triglycérides ont également connu une augmentation significative dans le groupe HFD par rapport aux autres régimes. L’ajout de Golden Berry aux régimes semble modérer ces effets, en particulier dans le groupe HFD-GB.
Les taux de cholestérol des lipoprotéines de basse densité (LDL) et de cholestérol des lipoprotéines de haute densité (HDL) variaient selon les traitements, avec des différences notables entre les valeurs avant et après le traitement dans chaque groupe.
Dans l’étude du poids des organes et du tissu adipeux, le poids du foie, du pancréas, du tissu adipeux viscéral (TVA), du tissu adipeux brun (BAT) et du tissu adipeux sous-cutané (SAT) a été significativement affecté par le régime alimentaire.
Le groupe HFD a présenté une augmentation du poids du foie et du pancréas, la supplémentation en Golden Berry montrant un effet modérateur potentiel. Les tissus adipeux ont montré des tendances similaires, le groupe HFD ayant des poids TVA et SAT plus élevés. Cependant, la supplémentation en Golden Berry semble contrecarrer ces effets, en particulier dans le groupe HFD-GB.
Les expressions génétiques clés influencées par les variations alimentaires ont été analysées, révélant des changements significatifs dans les expressions INSR et FasN dans le groupe HFD-post. Les expressions de PPARγ et de LPL variaient également selon les régimes, l’expression la plus élevée étant observée dans le régime HFD-GB.
Ces résultats suggèrent que les variations alimentaires, en particulier l’incorporation de Golden Berry dans le HFD, influencent de manière significative la régulation des gènes métaboliques.
La découverte de biomarqueurs et le profilage métabolique dans l’urine de rat après la consommation de Golden Berry ont été réalisés à l’aide d’une approche de correction orthogonale du signal par analyse discriminante partielle des moindres carrés (OSC-PLS-DA).
Cette analyse a identifié des métabolites urinaires clés, indiquant un impact métabolique distinct de la consommation de Golden Berry. Les métabolites tels que le β-cyclocitral glucuronide et l’acide pipécolique se distinguaient par leurs modèles d’excrétion modifiés suite à la consommation de Golden Berry.
L’étude a également élucidé les réseaux métaboliques et les voies biologiques influencés par la consommation de Golden Berry à l’aide de l’IPA.
Cette approche intégrative a mis en évidence les interactions métaboliques complexes découlant de la consommation de Golden Berry et ses implications potentielles sur la santé et la maladie.