Utilisée dans le but de remodeler le visage et d’en diminuer ou d’en augmenter le volume, la chirurgie esthétique des joues est pratiquée sous différentes formes : chirurgie maxillo-faciale et intervention sur le squelette osseux, pose d’implants, lipostructure, injection de toxine botulique. Et puisque rien n’arrête les thuriféraires de la retouche artificielle, la dimpleplasty a dernièrement fait son apparition, illustrant une nouvelle fois les dangers et les dérives de la chirurgie esthétique du visage.
Sommaire
La chirurgie esthétique des joues
Répartir harmonieusement les volumes du visage et redéfinir son ovale sont les principaux objectifs de la chirurgie esthétique des joues. Combler les joues creuses ou, au contraire, étirer la peau en vue de favoriser l’apparition de fossettes représentent les deux types d’interventions les plus courantes.
L’intervention de grossissement de la peau est effectuée en ambulatoire, sous anesthésie locale. Elle consiste souvent en une réinjection de graisse, en autogreffe selon la technique de lipostructure. Des implants peuvent également être mis en place grâce à une incision située à l’intérieur de la bouche ou au niveau du bord ciliaire de la paupière inférieure.
La technique d’amincissement des joues vise pour sa part à supprimer le muscle de la joue sur une minuscule surface.
Malgré ses potentiels méfaits, l’injection de toxine botulique dans le muscle masséter est également utilisée dans le but de creuser les joues. Ce geste entraîne normalement une adhérence entre la peau et la muqueuse et permet la création des fossettes lorsque la personne sourit.
La chirurgie esthétique des joues est censée ne laisser aucune cicatrice, ce qui est loin d’être le cas dans les faits, comme nous le verrons dans le paragraphe suivant.
Complications de la chirurgie esthétique des joues
Si les spécialistes ont pour habitude de vanter les résultats spectaculaires de ce type d’intervention, elle comporte certains dangers, au même titre que les différentes formes de modification artificielle et plastique du visage. Les dangers et les dérives de la chirurgie esthétique ne sont pas rares et très souvent problématiques.
En ce qui concerne la lipostructure, complications et effets secondaires peuvent survenir lors de la résorption de la graisse injectée. Des problèmes de peau apparaissent, liés à la qualité des tissus récipiendaires ainsi qu’au métabolisme des patients. La pose d’un corps étranger tel qu’un implant peut en outre provoquer une infection qui entraîne son rejet. L’exposition au soleil est peu recommandée pendant de nombreuses semaines après l’opération.
Si dans la majorité des cas, les suites opératoires de l’opération des joues s’avèrent somme toute assez légères – observation d’un gonflement du visage durant une dizaine de jours -, les dérives apparues récemment en ce qui concerne la chirurgie esthétique des fossettes sont autrement plus handicapantes.
La dimpleplasty : les dérives de la chirurgie esthétique illustrées en grand
Les dangers et les dérives de la dimplepasty, la chirurgie esthétique des fossettes
La chirurgie esthétique des fossettes, ou dimpleplasty, est une méthode qui consiste à faire une incision sur la joue avec un scalpel, dans le but de faire apparaître des fossettes, puis de les recoudre ensuite. Cette opération, d’un coût de plus de 2 000 euros est actuellement très en vogue. Apparue récemment, elle fait le bonheur des chirurgiens plastiques, davantage d’ailleurs que celui des personnes qui ont pris la décision d’y avoir recours.
C’est le cas d’une jeune avocate londonienne, Cherelle Campbell, qui souhaitait voir apparaître sur son visage les mêmes rides d’expression que son idole, la chanteuse Cheryl Cole. Malheureusement pour la jeune Britannique, son praticien y est allé un peu fort, creusant deux trous bien visibles, dans chacune des joues de sa patiente. Alors que les fossettes désirées et tant attendues ne sont toujours pas apparues.
« J’ai toujours rêvé d’avoir des fossettes, a expliqué Cherelle Campbell. J’ai donc accepté de subir l’opération gratuitement dans une clinique qui, en échange, souhaitait en profiter pour utiliser mes photos dans son catalogue. Le sentiment est mitigé, je ne pensais pas que mes fossettes allaient être aussi profondes. J’espère que je les aimerai une fois qu’elles seront guéries. »
Aux dernières nouvelles, la plaquette publicitaire de ladite clinique n’a toujours pas été publiée…
Dimpleplasty ou fossettes naturelles : le choix est vite fait !
Malheureusement pour elle, Cherelle Campbell, est une nouvelle illustration parfaite des dérives causées par la chirurgie esthétique, et cela même pour des pratiques jugées non invasives par ses promoteurs. Même si ses fossettes sont dernièrement devenues moins visibles, le but premier de l’intervention était pourtant bel et bien, justement, de doter la juriste londonienne de ces fameuses rides d’expressions, jusque là absentes de son visage.
« J’ai l’impression d’avoir l’air idiote », a-t-elle conclu, regrettant probablement de ne pas avoir choisi un massage du visage afin de lui conférer un surplus d’expressivité. Car les techniques naturelles de modelage du visage, tout comme la pratique d’exercices de gymnastique faciale, ne représentent quant à elles strictement aucun danger. Et les effets escomptés sont toujours au rendez-vous, une étude scientifique actuellement en cours visant à le démontrer.
L’intervention sur les joues est censée accentuer ou diminuer les pommettes et contribuer au remodelage du visage. La dimpleplasty, nouveau protocole d’intervention apparu sur le marché de la chirurgie esthétique, vise quant à elle à créer ou accentuer les fossettes. Plus que les grands discours, les résultats parfois catastrophiques de ces interventions illustrent une nouvelle fois les dérives de la chirurgie esthétique du visage. Alors que les solutions naturelles de modelage du visage, sans danger pour la santé et l’intégrité physique des personnes, sont souvent bien plus efficaces.
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