Dans une étude récente publiée dans le Maladies infectieuses émergentes journal, les chercheurs ont enquêté sur un cas d’infection par le monkeypox humain sans exposition sexuelle ni prodrome viral.
L’épidémie multipays d’infections à monkeypox en 2022 a été principalement liée à des contacts intimes entre hommes ayant des contacts sexuels avec d’autres hommes. Dans la présente étude, les chercheurs ont décrit un cas de monkeypox chez un voyageur qui est revenu du Royaume-Uni aux États-Unis et n’a signalé aucun contact sexuel récent.
Conclusions de cas
Un homme dans la vingtaine a consulté un médecin dans un service d’urgence en Californie, aux États-Unis, le septième jour après avoir subi une éruption vésiculeuse asynchrone et diffuse après avoir voyagé au Royaume-Uni. Le patient a rapporté que la première lésion était visible environ 14 jours après avoir assisté à un événement en plein air où il était entré en contact étroit avec d’autres personnes pendant quelques heures. Il a indiqué qu’il n’avait remarqué de lésions cutanées sur aucun des participants et qu’il n’avait remarqué aucune personne malade lors de l’événement. Il a fait remarquer que l’événement n’était pas spécifiquement fréquenté uniquement par des personnes qui s’identifiaient comme bisexuelles ou homosexuelles. Il a assisté à des événements extérieurs similaires au cours des quatre jours suivants. Il a déclaré qu’il ne portait pas de masque facial lors des événements.
Il s’identifie comme bisexuel mais n’a eu aucune relation sexuelle récente au cours de ses voyages ou au cours des trois mois précédents. Il réside avec un colocataire qui n’a présenté aucun symptôme. Le patient n’a pas non plus signalé de fièvre, de maux de tête, de frissons, de gonflement des ganglions lymphatiques, de fatigue, de toux ou de douleur anorectale.
Résultats
L’équipe a trouvé plusieurs lésions cutanées non drainantes sur le patient à différents stades d’apparition, telles qu’une vésicule ombiliquée centrale notée sur sa paume gauche, des pustules sur son torse et son dos latéraux, et ses jointures gauche et droite, et une lésion plate croûteuse. sur sa lèvre. Il n’a manifesté aucune lésion pénienne, anale ou testiculaire et aucune adénopathie axillaire, cervicale ou inguinale.
Alors que les résultats du panel métabolique de base et les résultats de la numération globulaire complète étaient sans particularité, l’équipe a observé que le patient était négatif pour le test rapide d’anticorps/antigène du virus de l’immunodéficience humaine (VIH)-1. De plus, l’échantillon d’urine fourni par le patient s’est avéré négatif pour C. trachomatis et N. gonorrhea. Cependant, le résultat du test de récupération plasmatique rapide était positif. En outre, l’écouvillon obtenu à partir du liquide clair exprimé était positif pour l’acide désoxyribonucléique (ADN) de l’orthopoxvirus non variolique et l’ADN du virus monkeypox pour le clade 2/3 (Afrique de l’Ouest). Un prélèvement nasopharyngé a testé le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SRAS-CoV-2) négatif mais l’ADN du monkeypox positif.
L’équipe a également effectué un test de suivi du virus monkeypox le dixième jour depuis l’apparition des symptômes. Il a détecté l’ADN du virus de la variole du singe du clade 2/3 et de l’orthopoxvirus non variolique dans les échantillons de salive, de conjonctive et d’écouvillonnage rectal. Les lésions ont disparu 26 jours après l’apparition des symptômes.
Conclusion
Les découvertes d’étude ont accentué la particularité des manifestations cliniques du présent cas d’infection de monkeypox, indiquant les itinéraires potentiels de transmission virale pendant la manifestation d’infection de monkeypox en travers du globe. Le cas souligne également le potentiel de transmission généralisée lors de rassemblements en plein air surpeuplés, ce qui pourrait nuire aux efforts de lutte contre l’épidémie.