Le laboratoire Xue du Hackensack Meridian Center for Discovery and Innovation (CDI) a réalisé une autre avancée majeure dans une meilleure compréhension, et potentiellement dans la modulation, du système immunitaire pour lutter contre les maladies.
Les informations sur une protéine spécifique et sur la manière dont elle régule la formation et l’efficacité des cellules T à mémoire centrale sont publiées par Hai-Hui (Howard) Xue, membre du CDI, dans la revue Immunologie naturelle.
Les implications immunologiques pourraient produire de meilleurs vaccins et traitements contre le cancer à l’avenir, selon le laboratoire Xue, qui fait également partie de l’Institut d’intervention immunologique (3i) du CDI.
L’accent moléculaire est mis sur la famille de protéines transducine-like activateur (Tle). Plus précisément, leur enquête s’est concentrée sur Tle3 et sur son fonctionnement exact dans la formation des cellules T.
Leurs observations dans des modèles précliniques, ex et in vivo, ont montré de manière cohérente que Tle3 fonctionnait comme un médiateur et un régulateur d’interactions complexes qui permettent aux cellules T expérimentées avec l’antigène de se spécialiser en réponse à des menaces étrangères – et de devenir ainsi des cellules T à mémoire centrale qui sont plus efficaces en matière de protection.
En relâchant les « freins » de la régulation de Tle3, Xue et l’équipe ont pu accélérer la formation de cellules T à mémoire centrale et donc renforcer la réponse immunitaire.
Les implications pourraient permettre une manipulation future du système immunitaire – en relâchant les freins et en libérant les cellules T pour répondre plus rapidement et avec plus de force aux menaces, notamment aux maladies infectieuses et au cancer, selon le document.
« En résumé, Tle3 utilise deux fonctions dans la fidélité de la lignée des lymphocytes T de garde de régulation génique (mémoire effectrice), et le relâchement du frein médié par Tle3 facilite la formation de lymphocytes T (à mémoire centrale) avec une meilleure durabilité et une capacité de rappel plus robuste, » concluent les auteurs.
L’article fait suite à une série de publications sur les lymphocytes T à mémoire centrale qui ont été publiées dans Nature Immunology, les Actes de l’Académie nationale des sciences et d’autres revues. La dernière en date, datant de décembre 2023, portait sur une autre protéine appelée CTCF.