Dans une récente étude publiée sur medRxiv* serveur de prétirage, les chercheurs ont évalué l’immunogénicité d’un vaccin à protéine recombinante du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère adapté à la variante (SRAS-CoV-2) renforcé avec un adjuvant AS03.
Sommaire
Arrière plan
Il y a eu une distribution sans précédent de vaccins contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) en réponse à la pandémie. L’émergence continue de variantes préoccupantes (VoC) supplémentaires du SRAS-CoV-2 et la diminution de la résistance et de la protection contre les infections symptomatiques soulignent la nécessité de vaccins de rappel nouveaux et améliorés pour augmenter et élargir la protection. Bien que les vaccins contenant la variante SARS-CoV-2 Omicron soient censés comprendre la principale souche en circulation, une autre stratégie consiste à incorporer des souches qui offrent une protection croisée complète contre les variantes émergentes.
À propos de l’étude
Dans la présente étude, les chercheurs ont étudié les vaccins de rappel SARS-CoV-2 qui contiennent des protéines de pointe recombinantes bêta 5 (B.1.351) et/ou prototypes (D614) avec l’adjuvant AS03 (CoV2 preS dTM-AS03).
Dans le cadre d’un changement significatif apporté à l’essai de la série de vaccins primaires de phase 2 (NCT04762680) le 10 juin 2021, les cohortes 1 et 2 ont été incluses pour l’évaluation de phase 3 de l’immunogénicité et de l’innocuité du monovalent B.1.351, du monovalent D614 et du bivalent D614+B. 1.351 Préparations de rappel CoV-2 preS dTM-AS03. Les catégories de rappel dans les deux cohortes étaient constituées d’individus de France, des États-Unis, du Royaume-Uni, d’Espagne et d’Australie qui avaient reçu un schéma primaire de vaccins à acide ribonucléique messager (ARNm) D614, comprenant deux doses d’ARNm-1273 ou de BNT162b2) ou vaccin à vecteur adénoviral comprenant une dose d’Ad26.CoV2.S ou deux doses de ChAdOx1 nCoV-19 entre quatre et dix mois avant l’inscription.
La cohorte 2 contenait un sous-ensemble de personnes des États-Unis et du Honduras qui avaient été amorcées avec deux doses de CoV2 preS dTM-AS03 portant l’antigène D614 dans l’étude initiale de phase 2. La cohorte 1 comprenait une cohorte témoin parallèle et non randomisée de personnes non vaccinées âgées de 18 à 55 ans des États-Unis et d’Australie qui étaient négatives pour les anticorps contre le SRAS-CoV-2 à l’aide d’un test de diagnostic rapide. Les personnes éligibles pour l’étude comprenaient celles ayant des problèmes médicaux sous-jacents, les personnes immunodéprimées et celles présentant un risque accru d’infection grave par le SRAS-CoV-2.
Les participants à la cohorte de rappel ont été classés par primovaccination et par groupe d’âge. Les sujets des kits de rappel de la cohorte 1 ont reçu le vaccin monovalent D614. Dans la cohorte 2, les individus précédemment vaccinés avec un vaccin à vecteur adénoviral ou à ARNm ont été randomisés pour recevoir des vaccins de rappel monovalents B.1.351 ou bivalents D614+B.1.351. En revanche, ceux initialement vaccinés avec le CoV2 preS dTM-AS03 ont été répartis au hasard pour recevoir des rappels monovalents B.1.351 ou monovalents D614. Dans la cohorte témoin, les participants ont reçu deux injections de CoV2 preS dTM-AS03 possédant l’antigène D614 à 21 jours d’intervalle.
Une neutralisation de pseudovirus à base de lentivirus (PsVN) a codé la protéine de pointe pleine longueur des variantes D614G, Beta ou Omicron avant de neutraliser les réponses des anticorps au SRAS-CoV-2 ont été quantifiées. Les principaux critères de jugement de l’étude concernent les titres sériques individuels de PsVN contre D614G à J1 et J15 pour les vaccinés monovalents D614, contre Beta pour les vaccinés monovalents B.1.351, contre B.1.351 et D614G pour les vaccinés bivalents D614 + B.1.351, et D614G près de 14 jours suivant la dernière dose (J36) pour la cohorte témoin.
Résultats
Parmi 806 participants, 803 ont participé au groupe monovalent D614 et 705 sur 707 participants se sont inscrits au groupe monovalent B.1.351. En comparaison, 621 des 625 participants faisaient partie du groupe bivalent D614+B.1.351 ayant reçu des doses de rappel. Dans la cohorte témoin, au moins une dose primaire de D614 monovalent a été administrée à 473 des 479 sujets SARS-CoV-2-nave. Dans les trois cohortes de rappel, l’âge moyen était compris entre 43,7 et 50,4 ans, avec 22,2 % à 37,5 % des participants âgés de 56 ans. L’âge moyen des participants du groupe témoin était de 37,50 ans.
Le titre moyen géométrique (GMT) du D614G PsVN pour les sujets amorcés avec BNT162b2 âgés de 18 à 55 ans est passé de 339 au jour 1 à 7 894 au jour 15 après un rappel D614 monovalent, suggérant une plus grande réponse du PsVN après le rappel par rapport au pré- booster. Les titres de PsVN contre D614G au jour 15 étaient le double de ceux obtenus après la primovaccination avec CoV2 preS dTM-AS03 (D614) dans le groupe témoin, suggérant une non-infériorité par rapport à la cohorte témoin. Ainsi, les objectifs co-primaires de la cohorte de rappel D614 ont été atteints.
Les groupes amorcés par ARNm, amorcés par vecteur adénovirus et CoV2 preS dTM192 AS03 (D614) ont tous présenté une réponse supérieure à la réponse pré-rappel. Les titres de D614G PsVN à J15 après un rappel monovalent de D614 chez les adultes âgés de 18 à 55 ans étaient comparables dans les cohortes à vecteur adénoviral et à amorce d’ARNm, mais supérieurs dans la cohorte amorcée avec le CoV-2 preS dTM195 AS03 (D614). Après un rappel de D614 monovalent, la séroréactivité au D614G était comprise entre 71,2 % et 93,1 % parmi les sous-groupes de vaccination de primovaccination. Après un rappel de D614 monovalent, la séroréactivité au D614G était comprise entre 71,2 % et 93,1 % parmi les sous-groupes de vaccination de primovaccination.
Dans l’ensemble, les résultats de l’étude ont montré que les rappels CoV2 preS dTM-AS03 étaient sûrs et induisaient de puissants anticorps neutralisants du SRAS-CoV-2 contre différentes variantes, quel que soit le vaccin d’amorçage.
*Avis important
medRxiv publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, guider la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations établies.