Dans une nouvelle étude publiée dans le volume 15 de la revue Sciences de l’environnement et écotechnologiedes chercheurs de l’Université des sciences et technologies de Wuhan ont révélé que même une augmentation modeste de 10 μg m−3 en O3 la concentration était associée à un rapport de risque de 1,18 pour la mortalité toutes causes confondues, indiquant un risque de décès de 18 % plus élevé. L’enquête englobait une solide cohorte de 20 882 participants à l’échelle nationale et s’étendait sur une période complète de sept ans de 2011 à 2018. Un aspect intrigant de cette étude est son accent particulier sur la saison chaude O3 exposition, qui, malgré la mise en œuvre du plan d’action de prévention et de contrôle de la pollution de l’air en 2013, reste une préoccupation importante en Chine.
De plus, la relation entre O à long terme3 l’exposition et le risque de mortalité présentaient un schéma en forme de J, ce qui implique une association non linéaire avec un seuil potentiel de O3 concentration. Une découverte cruciale met en évidence que les personnes vivant dans des climats plus froids sont confrontées à des risques de mortalité accrus en raison de l’O à long terme3 exposition. Cela souligne la nécessité de tenir compte des facteurs géographiques et climatiques lors de l’évaluation des effets de la pollution atmosphérique sur la santé. L’étude a également révélé un écart régional notable, la Chine présentant des estimations de risque plus élevées que les estimations récentes d’Europe et d’Amérique du Nord. Ces variations pourraient être attribuées à des écarts dans les paramètres d’exposition, à la sensibilité de la population et à la baisse générale de l’O3 concentrations dans les pays développés.
Points forts
• Une étude de cohorte nationale sur O3 l’exposition et la mortalité toutes causes sont conçues en Chine.
• O à long terme3 l’exposition est associée à un risque accru de mortalité.
• Un O en forme de J3-la relation de mortalité est identifiée chez les adultes d’âge moyen et plus âgés.
Cependant, il est essentiel de noter que malgré les résultats significatifs, l’étude présentait certaines limites. L’évaluation d’O3 l’exposition était basée sur des données au niveau de la ville plutôt que sur l’exposition au niveau individuel En outre, l’étude n’a pas pris en compte des facteurs tels que l’O3 l’exposition et les facteurs de confusion potentiels non mesurés (par exemple, le bruit de la circulation ou d’autres facteurs climatiques). De plus, le manque de diagnostics cliniques concernant la cause du décès limite l’exploration des associations entre O3 l’exposition et la mortalité par cause.