- L’hypertension, ou hypertension artérielle, est un facteur de risque qui peut entraîner des problèmes de santé plus graves.
- Les gens peuvent prendre des mesures proactives pour améliorer leur tension artérielle en modifiant leur mode de vie.
- Une étude récente a révélé que le yoga peut offrir plus d’avantages pour contrôler la pression artérielle que d’autres méthodes d’étirement.
L’hypertension artérielle peut être dangereuse, mais les gens peuvent prendre des mesures proactives pour la gérer. Cependant, ce qui fonctionne pour une personne peut ne pas fonctionner pour quelqu’un d’autre.
Les chercheurs s’efforcent toujours de comprendre les méthodes et les thérapies complémentaires les plus efficaces pour contrôler la pression artérielle.
Une étude pilote récemment publiée dans le Journal canadien de cardiologie a examiné l’efficacité du yoga comme moyen d’aider à gérer l’hypertension artérielle.
Comparé au groupe témoin, le groupe qui a fait du yoga a vu des améliorations plus significatives de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque au repos par rapport aux étirements.
Sommaire
L’impact de l’hypertension artérielle
L’hypertension artérielle peut augmenter le risque d’accident vasculaire cérébral, de crise cardiaque ou de lésions rénales. Le Dr Leonard Pianko, cardiologue à Aventura, en Floride, qui n’a pas participé à l’étude, a expliqué à Nouvelles médicales aujourd’hui :
« L’hypertension est connue comme le tueur silencieux car vous pouvez ne ressentir aucun symptôme. C’est un facteur de risque majeur de maladie cardiaque, d’insuffisance rénale et d’accident vasculaire cérébral et peut potentialiser d’autres problèmes médicaux tels que le diabète et l’hypercholestérolémie.
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« Il existe de nombreux médicaments qui se sont avérés efficaces pour abaisser votre tension artérielle. Mais il a également été prouvé que les changements de mode de vie tels que l’exercice, l’alimentation, l’abstention de fumer et l’hydratation améliorent l’efficacité des médicaments », a ajouté le Dr Pianko.
Yoga 15 minutes par jour
Cette étude pilote particulière a examiné les avantages du yoga dans la gestion de la pression artérielle. L’étude comprenait soixante participants qui souffraient d’hypertension.
Les chercheurs ont divisé au hasard les participants en deux groupes. Les deux groupes ont suivi un programme d’exercices aérobiques. Ensuite, un groupe a ajouté quinze minutes de yoga cinq jours par semaine. L’autre groupe a fait quinze minutes d’étirement cinq jours par semaine. Cette intervention a duré trois mois.
Alors que les deux groupes ont vu une amélioration de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque au repos, le groupe qui a fait du yoga a vu une amélioration plus significative de la tension artérielle, de la fréquence cardiaque et des scores de risque de Reynolds.
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Les résultats indiquent que le yoga pourrait probablement être une intervention complémentaire efficace pour aider à améliorer les niveaux de tension artérielle.
Exercices corps-esprit pour l’hypertension
« De nombreuses études se sont penchées sur les effets physiques bénéfiques de la Méditation Transcendantale, du Tai Chi et d’autres formes d’exercices corps-esprit. Cette étude, qui portait sur le yoga, est [a] bon renforcement que notre esprit joue un rôle important dans notre santé physique et que ces techniques devraient être incorporées dans nos recommandations d’intervention sur le mode de vie.
— Le Dr Alon Ronen, cardiologue à l’hôpital Bridgeport, qui n’a pas participé à l’étude, s’adressant à MNT
Comment le yoga améliore la tension artérielle
Les auteurs de l’étude ont noté qu’il y a quelques raisons possibles pour lesquelles ils ont constaté une plus grande amélioration parmi les participants qui ont fait du yoga. Il pourrait diminuer l’activité du système nerveux sympathique, diminuer les niveaux de cortisol et favoriser la vasodilatation.
Dr. Pianko a pesé ses pensées et a déclaré qu’il pourrait y avoir plusieurs explications, « y compris l’effet du yoga sur notre système autonome ».
« Nos glandes surrénales produisent nos hormones de combat ou de fuite qui augmentent à la fois notre fréquence cardiaque et notre tension artérielle. Certains types de yoga peuvent diminuer notre niveau de cortisol, qui est une hormone du stress, réduisant ainsi notre tension artérielle. L’exercice avec l’ajout de yoga peut moduler ces hormones à un niveau de tranquillité », a-t-il expliqué à MNT.
« Comme pour les résultats observés avec d’autres activités de réduction de la tension artérielle corps-esprit, il semble y avoir une véritable corrélation avec notre santé mentale qui influence nos niveaux d’hormones de stress. Les mécanismes restent flous et peuvent être liés à des modifications des habitudes de sommeil ; cependant, le bénéfice du résultat est visible.
Dois-je faire du yoga si j’ai de l’hypertension?
L’étude comportait certaines limites. Premièrement, elle ne comprenait qu’un échantillon de taille limitée et a été réalisée sur une courte période. Cela indique la nécessité d’études plus approfondies avec des suivis à plus long terme.
Les auteurs de l’étude reconnaissent qu’ils ont peut-être mal classé certains participants qui ont reçu un diagnostic plus récent d’hypertension artérielle. Ils n’ont pas non plus mesuré la capacité d’exercice des participants.
Quoi qu’il en soit, l’étude fournit plus de preuves sur les bienfaits du yoga pour la santé et ouvre la possibilité de futures études dans ce domaine.
L’auteur de l’étude, le Dr Paul Poirier, a noté qu’il y a des limites à l’étude parce qu’il s’agit d’une étude pilote. Cependant, il a souligné que le yoga présentait des avantages supplémentaires par rapport aux seuls exercices d’étirement.
« Le yoga est probablement une meilleure alternative après l’entraînement physique que les étirements car il y a un effet supplémentaire du yoga par rapport aux étirements. L’effet supplémentaire est la pression artérielle, la fréquence cardiaque et l’inflammation [improvement]… Cette étude incitera probablement d’autres à faire des études plus importantes avec différentes populations, et si la science s’additionne de la même manière, la pratique pourrait être modifiée.
— Dr Paul Poirier, auteur de l’étude