*Avis important: bioRxiv publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, guider la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations établies.
Dans une récente étude publiée sur bioRxiv* serveur, les chercheurs ont utilisé un modèle de primate non humain pour montrer que le Sotrovimab, un anticorps monoclonal (mAb) commercial également connu sous le nom de Xevudy, était pleinement efficace contre le syndrome respiratoire aigu sévère coronavirus 2 (SARS-CoV-2) Omicron BA.5 sous -lignée et ses dérivés, tels que BQ.1.1.
Sommaire
Arrière-plan
Les sous-variantes d’Omicron ont acquis de multiples mutations du domaine de liaison aux récepteurs (RBD) entraînant des affinités de liaison à l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2) plus élevées et des changements connexes, tels qu’une efficacité de transmission accrue et le potentiel d’échapper aux anticorps neutralisants anti-SARS-CoV-2 (nAbs).
Le potentiel exceptionnel d’évasion immunitaire des sous-variants d’Omicron BA.5, en particulier BQ.1.1, la variante actuellement en circulation en Europe, a également limité les options thérapeutiques à base d’anticorps monoclonaux pour traiter les patients souffrant d’une grave maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
L’anticorps parent du Sotrovimab, S309, a protégé les souris d’une provocation BQ.1.1 (dosage de 10 à 30 mg/kg). De même, une dose de 7 à 14 mg/kg de sotrovimab a protégé les hamsters d’une provocation BQ.1.1. Même les sous-variants d’Omicron liés au sotrovimab in vitro favorisent les fonctions effectrices cristallisables des fragments.
Cependant, il y a un besoin urgent de plus de données sur son in vivo efficacité. Ensuite, il pourrait être recommandé, parallèlement au traitement par nirmatrelvir-ritonavir, comme option de traitement pour les patients COVID-19 présentant un risque plus élevé de progression vers une maladie grave.
À propos de l’étude
Dans la présente étude, les chercheurs ont utilisé trois macaques cynomolgus femelles (M. fascicularis), tagués M1 à M3, âgés de 14-15 ans, pour in vivo expériences avec le Sotrovimab. Ils ont administré par voie intraveineuse 10 milligrammes (mg) de sotrovimab par kilogramme (kg) de poids de l’animal testé 96 heures avant le défi SARS-CoV-2.
L’équipe a défié des animaux de test avec 1×105 unités formant plaque (PFU) du sous-variant Omicron BQ.1.1 par voie intranasale (1/10) et intratrachéale (9/10) en utilisant un protocole expérimental pré-spécifié. Ils ont utilisé 0,04 mg/kg de poids animal d’atropine pour la prémédication et la kétamine avec de la médétomidine (5 mg et 0,05 mg/kg) pour l’anesthésie. Ils ont surveillé les animaux de test pour les fréquences cardiaques et respiratoires et les niveaux d’oxygène toutes les dix minutes depuis le début du traitement jusqu’à 30 minutes.
Ensuite, ils ont quantifié le sotrovimab dans le sérum des PSN aux jours 1, 4, 8 et 11 après l’inoculation (pi) à l’aide du test immuno-enzymatique commercial (ELISA), avec des résultats présentés en unités d’anticorps de liaison par millilitre (BAU/ mL) converti en microgramme (μg)/mL. En outre, ils ont quantifié l’acide ribonucléique viral génomique (ARNg) à l’aide de la transcription inverse-réaction en chaîne par polymérase (RT-PCR) pour surveiller l’efficacité du sotrovimab.
L’équipe a régulièrement prélevé des fluides trachéaux et des échantillons de sang après le défi, tandis que les lavages broncho-alvéolaires (BAL) à trois et 10 dpc Ils ont suivi les PSN pour l’évaluation du comportement et les scores cliniques pendant la durée de l’infection, y compris leur numération des cellules sanguines et leur hémoglobine.
Résultats et conclusion
Deux jours après la provocation (dpc), les auteurs ont observé une lymphopénie chez tous les animaux témoins et deux des trois animaux de test. Cependant, ils n’ont enregistré aucun effet indésirable de pi Les animaux témoins avaient des niveaux détectables d’ARNg dans les fluides trachéaux, avec des charges maximales atteignant 5,94 logdix à deux dpc et 5,67 logdix copies/mL à trois jpc Ces animaux avaient également l’ARNg du SRAS-CoV-2 à trois jpc dans le BAL. À l’inverse, les trois animaux de test avaient l’ARNg du SRAS-CoV-2 en dessous des niveaux détectables ou de la limite de détection (LoD) dans le BAL et les fluides de la trachée.
Le sotrovimab a montré une faible activité inhibitrice contre les variants d’Omicron, en particulier BA.2, dans les études préliminaires. in vitro études. Ainsi, les autorités l’ont retiré du panel thérapeutique des mAbs utilisés pour traiter le COVID-19. Cependant, dans la présente étude, les chercheurs ont démontré qu’il offrait une protection complète aux PSN infectés par Omicron BQ.1.1. Cela soulève la possibilité d’utiliser le sotrovimab chez l’homme, en particulier ceux présentant des contre-indications au traitement par nirmatrelvir-ritonavir.
*Avis important
bioRxiv publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, guider la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations établies.
*Avis important: bioRxiv publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, guider la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations établies.