Les personnes souffrant de fatigue post-virale après avoir souffert du COVID-19 bénéficient d’une thérapie cognitivo-comportementale, ce qui entraîne moins de fatigue et de problèmes de concentration. Le chercheur principal, Hans Knoop, professeur de psychologie médicale à l’UMC d’Amsterdam, a découvert qu' »après une thérapie comportementale, les patients avaient non seulement moins de symptômes, mais fonctionnaient également mieux physiquement et socialement. Ces améliorations étaient toujours présentes même après six mois ». La recherche d’Amsterdam UMC, RadboudUMC et de trois autres hôpitaux est publiée dans Clinical Infectious Diseases.
Après une infection au COVID-19, un nombre important de patients signalent des symptômes persistants. Ceci est souvent connu sous le nom de syndrome COVID long ou post-Covid et le symptôme le plus courant est une fatigue sévère et débilitante. Dans l’étude ReCOVer, financée par ZonMw, les patients qui ont reçu une thérapie cognitivo-comportementale ont été comparés à des patients qui ont reçu des soins comme d’habitude. Les soins normaux consistaient souvent en une supervision par leur médecin généraliste ou spécialiste, en physiothérapie et/ou en ergothérapie.
Lutter contre la fatigue
La thérapie cognitivo-comportementale pour les patients souffrant de fatigue persistante après COVID-19 se concentre sur la réduction de la fatigue en traitant les symptômes différemment. « Avec les patients, nous examinons, par exemple, comment ils peuvent améliorer leur rythme veille-sommeil. Nous les aidons également à redevenir actifs par de petites étapes sûres. Par exemple, en faisant de courtes promenades », explique Knoop.
Améliorer la concentration
La thérapie cognitivo-comportementale a des résultats clairs pour ces patients. La plupart des participants ont ressenti beaucoup moins de fatigue et amélioré leur concentration après le traitement. Ils ont également fait des progrès significatifs sur le plan social et physique. Les résultats se sont également avérés stables dans le temps. Après six mois, les différences, par rapport aux personnes recevant des soins réguliers, étaient toujours présentes. « La thérapie cognitivo-comportementale semble également être un traitement sûr. Nos recherches montrent que les symptômes ne se sont pas aggravés et que de nouveaux symptômes sont apparus moins souvent », ajoute Knoop.
Plus de recherche nécessaire
Les chercheurs soulignent que le fait que la thérapie comportementale puisse aider ne signifie pas que la cause des symptômes soit psychologique. De plus, tout le monde ne bénéficie pas de la thérapie comportementale.
Il est donc très important de continuer à rechercher d’autres traitements efficaces et les causes physiques du syndrome post-COVID.
Comment l’activité physique et l’alimentation impactent le sommeil des adolescents