Également appelé dermabrasion, le peeling correspond à un acte de chirurgie esthétique visant à atténuer les imperfections du visage en procédant à une abrasion artificielle de la peau. Plusieurs techniques sont actuellement en vogue, dont la dermabrasion par laser. Toutes ont un point commun : les risques encourus et les dommages laissés par les différents protocoles de peeling sont bien réels.
Trois types d’actes chirurgicaux visant à la pratique de la dermabrasion forcée de la peau sont répertoriés par les professionnels de la chirurgie esthétique :
- le lissage mécanique de la peau, dermabrasion classique ;
- le lissage chimique de la peau, communément appelé peeling ;
- le lissage thermique de la peau, ou laser-abrasion.
Sommaire
Les dommages créés par le peeling à l’acide glycolique ou mécanique
Si elles diffèrent de par leur protocole expérimental, ces trois techniques de chirurgie esthétique ont un point commun : elles sont aléatoires et parfois dangereuses et risquées. Au premier rang desquelles le fameux peeling à l’acide glycolique, qui crée une abrasion chimique de l’épiderme. Un agent chimique est appliqué au pinceau sur l’ensemble du visage, une phase de cicatrisation étant censée succéder à l’irritation et à la brûlure provoquées par le traitement de la peau…
Les risques et les dommages laissés par ce type de chirurgie esthétique sont malheureusement légion et font froid dans le dos.
La dermabrasion classique ou mécanique de la peau est quant à elle réalisée à l’aide d’une brosse ou d’une fraise rotative à surface rugueuse. Ce dispositif technique est relié à une pièce à main et un moteur électrique. La pression exercée par le chirurgien sur la peau du visage permet de procéder à l’abrasion de la peau.
D’autres méthodes sont utilisées, à l’aide de râpes, brosses, papiers abrasifs ou meules… Cette technique de rajeunissement du visage n’a là encore rien de naturel.
La dermabrasion par laser
La dermabrasation par laser est un autre protocole visant à rajeunir la peau. Par photovaporisation (abrasion thermique), un rayon laser orienté par le chirurgien sur la zone à traiter agit en détruisant la couche superficielle de la peau, l’épiderme. Cette technique s’apparente à une brûlure contrôlée, lorsque tout se passe bien… Dans le cas contraire, les dommages du peeling sont énormes.
Par sa lumière intense, le laser produit un échauffement thermique de la peau. Les séances sont généralement courtes mais doivent être répétées dans le temps pour obtenir l’effet désiré, c’est-à-dire un rajeunissement marqué et prolongé de la peau.
La laser-abrasion est une méthode tout sauf naturelle à envisager avec une extrême précaution, surtout quand on sait que les techniques de massage et de modelage naturelles du visage permettent d’obtenir des résultats quasi identiques.
Cette opération est réalisée sous anesthésie locale ou générale, avec une hospitalisation d’un ou plusieurs jours ou en ambulatoire.
Les dommages créés par le peeling au laser
Est-ce bien naturel de se faire brûler la peau ?
Les différents lasers utilisés pour réaliser une abrasion du visage appartiennent à la famille des rayons CO 2 ultra-pulsés ou scannés et des lasers Erbium.
La peau des patients est donc brûlée artificiellement par un contrôle informatisé de la profondeur de l’émission du rayon laser. La dermabrasion de la peau est engendrée par le nombre de passages du rayon laser, son énergie émise ainsi que sa densité. La couche de peau détruite doit par la suite se restaurer sous l’effet des phénomènes naturels de cicatrisation ou de réépidermisation.
C’est cette restauration de la surface cutanée qui est censée donner, à terme, un aspect plus lisse à la peau. L’objectif de l’opération est de rajeunir le visage en gommant plus ou moins les éventuelles tâches et imperfections de l’épiderme.
Le temps de cicatrisation est parfois très long, surtout pour les peaux fragiles. Et lorsque celle-ci est mauvaise ou incomplète, les effets secondaires et autres dommages laissés par le peeling au laser sont importants.
Suites opératoires et dommages laissés par le peeling au laser
Les suites de l’intervention et les dommages créés par le peeling au laser sont très visibles et surtout douloureux. Immédiatement après le traitement, l’abrasion met en effet à nu le derme, ce qui entraîne :
- des rougeurs,
- de l’œdème,
- des suintements,
- des saignements.
Des soins locaux, à base de corps gras ou de pansements doivent alors être réalisés jusqu’à cicatrisation complète. L’apparition de croûtes disgracieuses est quasi inévitable et, pendant une période de quinze jours à un mois, l’éviction sociale est donc totale.
Dans le but de calmer la douleur, le chirurgien prescrit un traitement général à base de :
- antalgiques
- anti-inflammatoires
- antibiotiques
- anti-herpétiques
- antiprurigineux
- etc.
Vous aimez le chimique ? Tant mieux, vous voilà servi (e) !
Autre risque lié à cette intervention de chirurgie esthétique du visage : pendant plusieurs mois, la peau est inconfortable, sèche, fragile, irritable et intolérante aux produits de beauté usuels.
Un maquillage adapté et une protection solaire sont préconisés à partir du dixième jour de convalescence afin de camoufler un érythème (aspect rouge ou rosé de la peau) d’intensité variable.
Le résultat final n’est obtenu qu’au bout de plusieurs mois. Oubliez donc vos prochaines vacances au soleil, même avec une couche de plusieurs millimètres d’écran total appliquée sur le visage.
Le peeling au laser comporte des risques, laisse des traces et des complications parfois désastreuses et très douloureuses, pour un résultat souvent aléatoire. Pourtant les méthodes naturelles de « rajeunissement de la peu » existent. Une bonne alimentation, anti rides, ainsi qu’une hygiène de vie respectueuse de l’organisme sont encore les moyens les plus fiables de conserver l’éclat du visage.