Dans une étude récente publiée dans Réseau JAMA ouvertles chercheurs discutent de l’efficacité d’un cycle primaire du vaccin protéique recombinant contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) Novavax (NVX-CoV2373) pour protéger contre l’infection symptomatique par le COVID-19 et le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2). .
Étude: Efficacité estimée d’un cycle primaire du vaccin protéique recombinant NVX-CoV2373 contre le COVID-19. Crédit d’image : Production Vladimka/Shutterstock.com
Sommaire
Arrière-plan
Les taux élevés de morbidité et de mortalité pendant la pandémie de COVID-19 ont conduit à des efforts herculéens pour développer rapidement des vaccins contre le SRAS-CoV-2. Ces efforts ont abouti au développement de vaccins à vecteur adénoviral, à virus inactivé, à protéines recombinantes et à acide ribonucléique messager (ARNm).
Un pourcentage considérable de la population européenne a terminé sa primo-vaccination contre le COVID-19 à la fin de 2022. En Italie, la majeure partie de la population avait terminé sa primo-vaccination avec des vaccins à ARNm.
Malgré une couverture vaccinale généralisée, l’émergence de nouveaux variants viraux capables d’échapper à l’immunité induite par le vaccin ou l’infection, combinée au déclin naturel de l’immunité induite par le vaccin, a entraîné la persistance du SRAS-CoV-2 chez l’homme. Compte tenu du rythme rapide auquel le SRAS-CoV-2 évolue et que de nouveaux sous-variants d’Omicron apparaissent, il est important d’estimer l’efficacité d’autres vaccins pour prévenir les infections.
À propos de l’étude
Dans la présente étude, les chercheurs ont utilisé les données de la population générale sur les vaccinations administrées et les informations démographiques et cliniques liées aux vaccins provenant du registre des vaccins italien. Ces données ont été utilisées pour évaluer l’efficacité du NVX-CoV2373 dans la prévention des infections symptomatiques au COVID-19 et au SRAS-CoV-2 pendant les périodes à dominante Omicron.
L’étude a utilisé des données sur les résultats du COVID-19 et les infections par le SRAS-CoV-2 confirmées par des tests d’antigène ou un test de réaction en chaîne par polymérase (PCR) obtenus du Système national de surveillance intégré. La population étudiée était constituée d’une cohorte rétrospective de tous les adultes ayant terminé leur cycle de primovaccination avec le vaccin protéique recombinant NVX-CoV2373 entre février et septembre 2022.
Une période de suivi minimale de trois semaines a été assurée pour chaque participant. Les sous-lignées dominantes d’Omicron circulant au cours de la période d’étude étaient BA.2 et BA.5. Les personnes ayant des antécédents d’infection par le SRAS-CoV-2 ou celles ayant suivi le schéma de primo-vaccination en utilisant un autre vaccin ont été exclues de l’étude.
Les résultats examinés étaient l’incidence ou le risque de COVID-19 symptomatique et d’infection par le SRAS-CoV-2 confirmée par PCR ou par test antigénique. Le risque d’infection ou de maladie symptomatique a été évalué à différents stades, y compris après une vaccination partielle et complète.
La période de vaccination partielle a commencé 15 jours après l’administration de la première dose et s’est terminée deux semaines après l’administration de la deuxième dose, en partant de l’hypothèse que la protection contre l’infection au cours des deux premières semaines suivant la première vaccination était similaire à celle des personnes non vaccinées. De même, la phase complète de vaccination a débuté 15 jours après l’administration de la deuxième et dernière dose de primo-vaccination.
Les ratios de taux d’incidence des deux mesures des critères de jugement principaux ont été calculés. Toutes les analyses ont été ajustées en fonction des principaux facteurs de confusion, notamment l’âge, le sexe et la zone de résidence.
Résultats de l’étude
Le vaccin recombinant protéique NVX-CoV2373 s’est avéré efficace pour protéger contre les infections symptomatiques au COVID-19 et au SRAS-CoV-2 lorsque le variant Omicron et ses sous-variants étaient les souches circulantes dominantes.
L’efficacité estimée du NVX-CoV2373 dans la protection contre l’infection par le SRAS-CoV-2 a diminué de 41 % à 28 % au cours des quatre mois suivant la fin du cycle de primovaccination. L’efficacité du cycle de primo-vaccination était comparativement plus élevée, à 50 %, pour protéger contre les infections symptomatiques.
Les premiers essais cliniques pour le NVX-CoV2373 ont rapporté une efficacité du vaccin de 95 % contre la variante ancestrale du SRAS-CoV-2 et une efficacité de 85 % contre la variante Alpha du SRAS-CoV-2. Ces taux d’efficacité vaccinale étaient comparables à l’efficacité rapportée des vaccins à ARNm contre les mêmes variantes.
L’une des limites de la présente étude était la petite partie de la population qui a opté pour le vaccin à protéines recombinantes, car l’efficacité du vaccin dans la protection contre l’hospitalisation ou la mortalité n’a pas pu être évaluée. La petite taille de l’échantillon a également empêché la stratification des résultats selon l’âge.
La population étudiée était également composée d’individus de moins de 80 ans ne présentant aucune comorbidité significative, ce qui rend les résultats non généralisables à l’ensemble de la population.
Conclusions
Les résultats de l’étude suggèrent que le vaccin NVX-CoV2373 était efficace pour réduire le risque d’infections par le SRAS-CoV-2 et de COVID-19 symptomatique. L’efficacité de la protection contre l’infection par le SRAS-CoV-2 a diminué au cours des quatre mois suivant la fin du cycle de primo-vaccination ; cependant, la protection contre le COVID-19 symptomatique est restée stable.
Puisque le NVX-CoV2373 a récemment été approuvé comme vaccin de rappel, l’efficacité de ses doses de rappel reste à évaluer.