La pandémie actuelle de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), causée par le coronavirus-2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), a mis à l’épreuve les établissements de santé du monde entier. Même si la FDA reconnaît certaines thérapies, la recherche d’une thérapie plus adaptée se poursuit. La gestion clinique actuelle de la maladie comprend la vaccination et les soins médicaux de soutien tels que la concentration et l’approvisionnement en oxygène et l’assistance ventilatoire aux stades ultérieurs.
Étude : administration assistée par des nanoparticules d’ARNsi antiviral comme traitement inhalable pour les virus respiratoires humains : une approche candidate contre le SRAS-COV-2. Crédit d’image : Ravil Sayfullin/Shutterstock
Une critique publiée dans le Journal Sélection nano visait à déterminer le potentiel de l’ARN interférent court (ARNsi) en tant que traitement potentiel COVID-19 en examinant la littérature actuellement disponible.
Qu’est-ce qu’un ARN interférent court (ARNsi) ?
L’ARNsi agit comme une thérapeutique antivirale à large spectre visant à cibler plusieurs génotypes et souches viraux dans divers organes. L’interférence ARN, favorisée par de petits ARN interférents créés artificiellement (ARNsi), est une stratégie possible pour réprimer la réplication du virus à ARN, la présentation d’antigènes viraux et d’autres gènes viraux.
La thérapie antivirale siRNA, par rapport aux médicaments et vaccins antiviraux conventionnels, présente de nombreux avantages, comme indiqué ci-dessous ;
(i) il a accéléré l’action avec une efficacité et une spécificité accrues à divers stades de l’infection virale.
(ii) seule une quantité sous-stoechiométrique de siRNA est suffisante pour réduire considérablement la charge en ARN viral en 24 heures.
(iii) une plage spécifique et une forte homologie de l’ARNsi avec un ARN viral similaire peuvent particulièrement inhiber le gène précis.
Cependant, il existe également certaines difficultés associées aux siRNA. Un obstacle majeur associé à l’administration virale a été l’immuno-réponse envers le virus délivré et, dans certains lentivirus de type vecteur viral, l’introduction aléatoire dans les chromosomes influençant les dysfonctionnements des gènes. Par conséquent, des méthodes d’administration efficaces, non toxiques, biocompatibles et ciblées restent un objectif important.
Quelles sont les manières plausibles d’administrer le traitement à base d’ARNsi ?
L’utilisation de lipides, de polymères ou d’hybrides lipide-polymère approuvés par la FDA peut prendre en charge l’administration de siARN. Ces systèmes nanoparticulaires peuvent être utilisés comme aérosols inhalables en les concevant pour qu’ils présentent une capacité de ciblage améliorée. De plus, le revêtement des nanosupports pourrait être modifié avec du poly(éthylène glycol) qui stabilise les nanoparticules et augmente leur temps de circulation in vivo. Les nanocarriers réceptifs aux stimuli ont également été bien étudiés pour l’administration d’ARNsi.
Une autre forme de traitement de l’infection au COVID-19 pourrait consister à utiliser un revêtement cationique-liposomal d’ARNsi antiviral et leur formulation en aérosol pour une administration intranasale ou intratrachéale via l’inhalateur-doseur. Après une conception intelligente des ARNsi, leur encapsulation dans des nanosupports lipidiques cationiques peut être personnalisée en une livraison spécifique au site pour un effet localisé. Par conséquent, la surface des nanosupports à base de lipides/polymères peut être modifiée avec des molécules fonctionnelles telles que des anticorps ciblant des marqueurs de surface spécifiques aux cellules ou aux tissus.
Des thérapies antivirales à ARNsi ont été appliquées avec succès contre divers virus respiratoires humains pathogènes mortels, notamment le SRAS-CoV, le MERS-CoV, le RSV et le virus de la grippe en utilisant des souris et des primates non humains comme organismes modèles.
Les examinateurs ont suggéré les options plausibles suivantes :
I. Il est confirmé que l’ARNsi spécifique à une séquence est utile contre les virus respiratoires humains et, par conséquent, peut éventuellement être utilisé pour traiter le SRAS-CoV-2.
II. L’encapsulation de siRNA dans des nanocarriers multifonctionnels répondra probablement aux problèmes de livraison de siRNA et favorisera une livraison ciblée, contrôlée, soutenue et sans précédent, sensible aux stimuli.
III. Enfin, la formation d’aérosols pour l’insertion intranasale ou intratrachéale de nanotransporteurs d’ARNsi modifiés via un inhalateur-doseur est proposée comme voie d’administration efficace pour traiter le COVID-19.
Quel a été le résultat de cette étude ?
Il a été conclu que l’administration assistée par des nanoparticules d’ARNsi antiviral en tant que traitement inhalable pour les virus respiratoires humains est une stratégie alternative pour traiter les infections virales respiratoires humaines. Il est efficace et fiable. En particulier, les virus respiratoires causant des maladies pseudo-grippales sont la cible idéale pour l’approche de la thérapie antivirale par siARN, car les voies respiratoires supérieures et les poumons sont relativement faciles à cibler via ce type de traitement.