Une étude récente publiée sur medRxiv* Le serveur de préimpression a examiné les effets indésirables après l’administration d’un rappel du vaccin bivalent BNT162b2 contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
La vaccination est essentielle contre le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), mais les variantes mutantes émergentes du virus nuisent à l’efficacité des vaccins basés sur le SRAS-CoV-2 original/de type sauvage. Par conséquent, des vaccins bivalents avec un acide ribonucléique messager (ARNm) de pointe de type sauvage et un variant Omicron BA.1 ou BA.4/5 ont été développés.
Les rapports suggèrent que le vaccin bivalent ARNm-1273.214 basé sur l’ARNm de la pointe Wuhan-Hu-1 et Omicron BA.1 a un taux légèrement plus élevé d’effets indésirables. De plus, aucune preuve d’effets indésirables après la vaccination bivalente contre le COVID-19 n’est disponible en raison de l’approbation sans études cliniques supplémentaires.
Étude : Vaccin de rappel bivalent BNT162b2mRNA original/Omicron BA.4-5 : effets indésirables et incapacité de travail par rapport au rappel monovalent COVID-19. Crédit d’image : Akash Sain/Shutterstock
L’étude et les conclusions
Dans la présente étude, des chercheurs en Allemagne et au Royaume-Uni ont évalué les effets indésirables, pro re nata (PRN) la prise de médicaments et la capacité à travailler après la deuxième vaccination de rappel (quatrième dose) chez les travailleurs de la santé (TS). Tous les participants avaient déjà reçu une immunisation primaire contre le COVID-19 approuvée par l’Agence européenne des médicaments (EMA), suivie d’une dose de rappel ultérieure à base de vaccin à base d’ARNm.
Le deuxième vaccin de rappel était soit le vaccin monovalent BNT162b2, soit le vaccin bivalent BNT162b2 avec un ARNm de pointe de type sauvage et une variante Omicron BA.4/5. Les participants qui ont reçu un vaccin différent comme deuxième dose de rappel et ceux qui ont reçu une vaccination antigrippale concomitante ont été exclus de l’étude.
Effets indésirables post-vaccinaux, médicaments PRN et incapacité de travail suite à la deuxième administration de rappel COVID-19, séparés par vaccin. UN) taux d’effets indésirables par sous-catégorie, B) taux de médication PRN, C) restrictions de capacité de travail. Monovalent : BNT162b2mRNA (n=37), bivalent : BNT162b2mRNA original/Omicron BA.4-5 (n=39). ** : p<0,01, * : p<0,05.
Les données sur les effets indésirables, les facteurs sociodémographiques, les médicaments PRN et la capacité de travail ont été obtenues par un questionnaire à l’aide de l’outil Research Electronic Data Capture (REDCap). De plus, l’hypothèse nulle a été testée à l’aide des tests exacts de Mann-Whitney U et de Fisher. Soixante-seize travailleurs de la santé ont reçu le deuxième rappel COVID-19 du 13 août 2021 au 14 octobre 2022.
Trente-sept travailleurs de la santé ont reçu le vaccin monovalent BNT162b2 et 39 ont reçu le vaccin bivalent (wildtype/Omicron BA.4/5). La plupart des travailleurs de la santé (80 %) étaient des femmes ; l’âge médian des femmes et des hommes du personnel de santé était de 47 et 51 ans, respectivement. Le taux d’effets indésirables après la seconde administration de rappel était significativement plus élevé chez les travailleurs de la santé immunisés avec le vaccin bivalent (84 %) que chez ceux recevant le vaccin monovalent (51 %).
Plus précisément, les taux de maux de tête, de courbatures, de fatigue, de fièvre, de frissons et de réactions locales étaient significativement plus élevés chez les travailleurs de la santé recevant le vaccin bivalent. Les travailleurs de la santé recevant le vaccin bivalent ont signalé une utilisation plus fréquente de médicaments PRN et avaient des taux plus élevés de restrictions de maniabilité que les restrictions administrées par le vaccin monovalent.
conclusion
Les chercheurs ont observé que les travailleurs de la santé recevant le vaccin bivalent BNT162b2 de type sauvage/Omicron BA.4/5 comme deuxième injection de rappel présentaient une prévalence plus élevée d’effets indésirables que les travailleurs de la santé ayant reçu un rappel du vaccin monovalent. Notamment, l’intervalle entre la première et la seconde administration de rappel était de 193 jours pour les receveurs du vaccin monovalent et de 322 jours pour les receveurs du vaccin bivalent.
De plus, les travailleurs de la santé ont signalé une augmentation de la prise de médicaments PRN et une incapacité à travailler après l’administration d’une dose de rappel bivalente. Les limites de l’étude comprennent sa conception rétrospective basée sur un questionnaire et l’absence de mise en aveugle et de randomisation. Dans l’ensemble, ces résultats peuvent aider à éclairer les décisions cliniques concernant la vaccination monovalente et bivalente.
*Avis important
medRxiv publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, guider la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations établies.