La pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), causée par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), continue d’avoir un impact sur la vie des gens dans le monde même après deux ans. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a signalé plus de 617 millions de cas confirmés et plus de 6,5 millions de décès associés au COVID-19 dans le monde.
Plusieurs études ont indiqué la survenue de séquelles post-aiguës d’infection par le SARS-CoV-2 (PASC) semaines après l’infection par le SARS-CoV-2. Long COVID est le terme général utilisé pour définir les symptômes en constante évolution du PASC.
Sommaire
Arrière plan
La plupart des études ont observé que les vaccins sont efficaces et sûrs pour réduire le risque de COVID-19 sévère. Cependant, leur impact sur le long COVID n’est pas entièrement compris. Certaines études indiquent que les vaccins ont un effet protecteur, tandis que d’autres rapportent des effets mixtes ou anti-protecteurs.
Une nouvelle étude publiée sur le serveur de prépublication medRxiv* visait à analyser l’impact de la vaccination pré-COVID-19 sur le diagnostic COVID long.
À propos de l’étude
L’étude faisait partie des National Institutes of Health (NIH) qui ont développé l’initiative RECOVER pour traiter, comprendre et prévenir le PASC. Toutes les analyses de l’étude ont été effectuées au sein de l’enclave National COVID Cohort Collaborative (N3C) qui a utilisé des dossiers de santé électroniques (DSE) pour obtenir des données sur les patients. Une date d’index COVID-19 a été déterminée selon la première indication d’infection par COVID-19.
Les critères d’inclusion pour être éligibles à l’étude comprenaient le fait d’avoir soit un code de diagnostic COVID-19 de la classification internationale des maladies-10-modification clinique (CIM-10), soit un antigène SARS-CoV-2 ou un test PCR avec une visite médicale enregistrée entre 120 et 300 jours après l’index, ayant soit terminé le statut de vaccination, soit n’ayant pas commencé le schéma vaccinal à l’index, ayant 18 ans et plus à l’index, et ayant au moins deux visites médicales enregistrées dans l’année précédant l’index.
De plus, la couverture vaccinale de chaque site de soins a été calculée par le rapport entre la proportion observée de patients ayant un carnet de vaccination et le taux de vaccination attendu obtenu à partir des rapports du CDC. Seuls les sites où la proportion observée était d’au moins les deux tiers de leur taux de vaccination prévu ont été inclus dans l’étude.
Les personnes qui avaient terminé leur régime de vaccination avant l’indice étaient considérées comme vaccinées, tandis que les autres étaient considérées comme non vaccinées. Trois indicateurs ont été pris en compte pour le COVID long : un code ICD-10 pour l’état post-COVID-19 (U09.9), une visite dans une clinique COVID longue et un code ICD-10 pour les résultats d’autres maladies parasitaires et infectieuses (B94 .8). Enfin, un modèle a été utilisé pour calculer le score COVID long pour chaque patient qui variait de 0 à 1, les patients obtenant un score supérieur à 0,9 étiquetés comme ayant un COVID long.
Résultats de l’étude
Les résultats ont indiqué une association protectrice entre le long COVID et le statut vaccinal dans les cohortes modèles et cliniques. On a observé que l’association protectrice restait cohérente parmi ceux qui avaient contracté le COVID-19 au cours d’une période ultérieure, ainsi que ceux qui avaient besoin d’un diagnostic clinique.
De plus, il a été observé que des individus avec un score de modèle de 0,6 à 0,9 présentaient certains symptômes de COVID long.
Par conséquent, l’étude actuelle démontre que la vaccination est un outil important pour combattre le COVID-19. Il a été observé que la vaccination pré-COVID conservait un effet protecteur contre le long COVID, même pour les infections percées.
Limites
L’étude comporte certaines limites. Premièrement, l’étude s’appuie sur les DSE et d’autres facteurs, qui pourraient ne pas être tout à fait exacts. Deuxièmement, l’étude n’a pas fait de distinction entre les types de vaccins. Troisièmement, la mise en œuvre du code ICD10, U09.9, n’a eu lieu qu’en octobre 2021. Enfin, la cohorte basée sur un modèle pourrait comprendre une mauvaise classification des résultats COVID longs.
*Avis important
medRxiv publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, guider la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations établies.