Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’UCLA a identifié un modèle animal qui pourrait être utilisé pour étudier des traitements visant à améliorer les handicaps chez les patients atteints de sclérose en plaques.
Sommaire
Arrière plan
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune et neurodégénérative dans laquelle le système immunitaire attaque les nerfs du cerveau et de la moelle épinière. Il existe de nombreux traitements visant les mécanismes immunitaires et la réduction des poussées de SEP, mais aucun n’est conçu pour protéger les cellules du cerveau et de la moelle épinière contre les dommages. Les traitements existants ont une efficacité limitée pour ralentir l’accumulation des incapacités et aucun n’améliore réellement les incapacités.
L’identification d’un modèle animal de progression de la maladie est une étape critique vers la recherche de meilleurs traitements puisque les mécanismes sous-jacents à la progression de la maladie pourraient être identifiés puis bloqués.
Résultats
Le Dr Rhonda Voskuhl, MD, directrice du programme de sclérose en plaques de l’UCLA, et le Dr Allan Mackenzie-Graham, PhD, professeur agrégé de neurologie, ont identifié un modèle animal qui partage de nombreuses similitudes avec la sclérose en plaques progressive.
Auparavant, les formes aiguës et récurrentes d’encéphalomyélite auto-immune expérimentale (EAE), un modèle murin caractérisé par une inflammation du sang et de la moelle épinière, jouaient un rôle central dans le développement des traitements anti-inflammatoires actuels de la SEP. Ici, Voskuhl et MacKenzie-Graham ont rapporté des analyses d’IRM cérébrale et de neuropathologie dans une forme chronique d’EAE, révélant de nombreuses caractéristiques de neurodégénérescence partagées avec la SEP. Au-delà de la moelle épinière, les résultats comprenaient des effets sur le cortex cérébral, le cervelet et le nerf optique, entre autres.
Impact
À l’avenir, ce modèle pourra être utilisé par les chercheurs pour découvrir des cibles pour des traitements qui améliorent la marche, les troubles cognitifs, la coordination et la vision dans la SEP.
Journal
L’étude est publiée dans la revue à comité de lecture Frontières en neurosciences moléculaires dans le cadre d’une série axée sur la nécessité d’un modèle pour la SP progressive. Voir l’étude pour la liste complète des bailleurs de fonds. Les auteurs n’ont déclaré aucun conflit d’intérêt financier.