Une étude récente publiée dans Rapports scientifiques ont examiné les associations entre la parodontite et la rhinite allergique (RA).
Étude: Association inverse unique entre la rhinite allergique et la parodontite : une étude nationale basée sur la population. Crédit d’image : Lightspring/Shutterstock.com
Arrière-plan
La RA provoque des éternuements, un écoulement post-nasal, un écoulement nasal, une congestion nasale et des symptômes oculaires concomitants (rougeur oculaire et larmoiement). Les allergènes aéroportés sont considérés comme le déclencheur le plus courant de la RA.
L’incidence de la RA a augmenté au cours de la dernière décennie en Corée du Sud, en partie à cause de l’augmentation des niveaux de poussières fines. La congestion nasale fait partie des symptômes courants de la RA et peut entraîner une respiration buccale.
Il a été rapporté que la respiration buccale provoque des effets indésirables en altérant la salive et la flore buccale normale, entraînant une mauvaise haleine, une inflammation gingivale et une croissance dentofaciale altérée. La parodontite est liée à une augmentation de l’indice d’inflammation gingivale chez les patients qui respirent par la bouche.
Ainsi, il pourrait y avoir un lien entre la respiration buccale induite par la congestion nasale et les maladies parodontales chez les patients AR.
L’étude et les conclusions
La présente étude a examiné les associations entre la parodontite et la RA chez les Sud-Coréens. L’équipe comprenait 6 129 adultes âgés de plus de 19 ans.
Ils ont obtenu des données sur le niveau d’éducation, le revenu, le statut tabagique/alcoolique, les antécédents de traitement de la parodontite (HTP), l’indice de masse corporelle (IMC) et d’autres antécédents médicaux.
La population de l’étude était bien équilibrée en ce qui concerne le sexe, et leur âge moyen était de 46,9 ans. Environ 23 % des participants étaient des fumeurs et 59,3 % ont déclaré avoir consommé de l’alcool au moins une fois par mois. Plus de 50 % de la cohorte ont fait des études supérieures au-delà du secondaire. L’hypertension, le diabète sucré (DM) et l’ostéoporose étaient les maladies systémiques les plus courantes.
Environ 52 % de la population de l’étude ont déclaré utiliser un dispositif auxiliaire d’hygiène buccale. HTP a été documenté pour 22,8 % des participants et AR a été signalé par 15,3 %. Des différences statistiquement significatives ont été observées dans l’âge, le niveau d’éducation, les antécédents de diabète, d’hypertension, de RA et d’ostéoporose entre les groupes HTP et non-HTP.
Plus précisément, il y avait significativement plus de participants avec un diagnostic de RA dans le groupe non-HTP (17,5 %) que dans le groupe HTP (11 %). Les chercheurs ont estimé que le risque de maladie parodontale chez les sujets HTP sans diagnostic de RA était 1,5 fois plus élevé que chez ceux avec un diagnostic de RA.
L’analyse de régression logistique multiple a révélé une association significative de HTP avec le niveau d’éducation supérieur et le diagnostic de RA ou d’ostéoporose. Le HTP n’était pas associé à l’âge, à l’IMC, au statut alcoolique ou au diagnostic d’hypertension/DM.
Dans une sous-analyse, les auteurs ont observé une association significative entre AR et HTP chez les individus de moins de 65 ans, qui n’a pas été observée pour ceux de plus de 65 ans.
conclusion
Pris ensemble, les résultats suggèrent que le HTP était moins répandu chez les participants ayant des antécédents de RA, indiquant un risque plus faible de parodontite, en particulier chez les moins de 65 ans.
Ceci était concordant avec une étude qui a rapporté une association inverse entre les maladies respiratoires allergiques et la parodontite. Une éducation supérieure était associée à un risque de parodontite plus faible, tandis que l’ostéoporose était associée à un risque plus élevé.