Une revue systématique des impacts de Mycoplasme génital l’infection sur les issues défavorables de la grossesse a été publiée dans le BMJ journal Les infections sexuellement transmissibles. L’examen a révélé que Mycoplasme génital l’infection peut augmenter le risque d’accouchement prématuré.
Sommaire
Arrière plan
L’infection bactérienne pendant la grossesse est connue pour augmenter le risque de nombreux effets indésirables, notamment l’avortement spontané, l’accouchement prématuré, la rupture prématurée des membranes, le faible poids à la naissance et la mort périnatale. Une réponse inflammatoire aberrante associée à une infection bactérienne pourrait être responsable de ces adversités, en particulier de l’accouchement prématuré. Ainsi, la détection précoce des infections sexuellement transmissibles est cruciale pour prévenir les issues défavorables de la grossesse.
Mycoplasme génital est une bactérie sexuellement transmissible responsable d’infections urinaires ou génitales. La prévalence de cette bactérie chez les femmes enceintes est de 1 % dans les pays à revenu élevé et de 12 % en Afrique du Sud et en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Mycoplasme génital n’a été identifié que récemment comme pathogène sexuellement transmissible. Ainsi, moins de preuves sont disponibles pour évaluer les effets de Mycoplasme génital infections pendant la grossesse.
Dans l’examen systématique et la méta-analyse actuels, les scientifiques ont évalué l’association entre Mycoplasme génital l’infection et les résultats défavorables de la grossesse, y compris la naissance prématurée, l’avortement spontané, la rupture prématurée des membranes, le faible poids à la naissance et la mort périnatale.
Étudier le design
Des études observationnelles rapportant l’impact de Mycoplasme génital l’infection pendant la grossesse et dans la période post-partum immédiate ont été incluses dans cette revue systématique. Diverses bases de données de sciences médicales ont été consultées pour la sélection des études. Cela a conduit à l’identification d’un total de 116 études.
Parmi les études identifiées, dix ont été incluses dans la revue systématique. Les issues de grossesse indésirables rapportées par au moins deux études ont été incluses dans la méta-analyse. Des modèles à effets aléatoires ont été utilisés pour la méta-analyse.
Observations importantes
Parmi les études incluses, sept ont été menées dans des pays à revenu élevé et trois dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Toutes les études avaient enquêté sur une ou plusieurs autres infections sexuellement transmissibles ou infections génitales ainsi que sur Mycoplasme génital infection.
Naissance prématurée
Au total, sept études ont rendu compte de Mycoplasme génital infection et naissance prématurée. Plusieurs facteurs de confusion ont été pris en compte et ajustés dans ces études, notamment l’âge maternel, le tabagisme, les saignements au cours du deuxième trimestre, la grossesse gémellaire et les naissances prématurées antérieures.
La méta-analyse de ces études a révélé que Mycoplasme génital l’infection pourrait augmenter considérablement le risque d’accouchement prématuré.
Avortement spontané
Au total, six études ont rendu compte de l’infection à Mycoplasma genitalium et de l’avortement spontané. Une seule étude a porté sur certains facteurs de confusion, notamment l’âge maternel, l’incidence antérieure d’avortement spontané, le tabagisme et l’âge gestationnel.
La méta-analyse de ces études n’a trouvé aucune association significative entre Mycoplasme génital infection et avortement spontané.
Rupture prématurée des membranes et faible poids à la naissance
Une seule étude du Japon et une autre des États-Unis ont rapporté une association univariée entre Mycoplasme génital infection et rupture prématurée des membranes et faible poids à la naissance, respectivement.
Décès périnatal
Une association univariée entre Mycoplasme génital l’infection et la mort périnatale ont été rapportées par deux études. Les estimations rapportées par ces études étaient très hétérogènes et ne pouvaient donc pas être combinées.
Importance de l’étude
Cette revue systématique et cette méta-analyse ont identifié une association entre Mycoplasme génital infection et naissance prématurée. Cependant, aucun risque d’avortement spontané n’a été observé chez les femmes enceintes infectées par Mycoplasma genitalium.
En raison de preuves insuffisantes, l’association causale entre l’infection à Mycoplasma genitalium et l’accouchement prématuré et d’autres issues défavorables de la grossesse n’a pas pu être déterminée. Les scientifiques soulignent la nécessité de futures études de ce type pour indiquer les tests de routine et le traitement de l’infection asymptomatique à Mycoplasma genitalium pendant la grossesse.
Les études futures devraient être conçues de manière prospective et inclure des analyses multivariées en tenant compte des facteurs de confusion potentiels. Des essais contrôlés randomisés sont également nécessaires pour comprendre si le dépistage et le traitement de l’infection à Mycoplasma genitalium pendant la grossesse réduisent le risque d’accouchement prématuré et d’autres complications.