Dans une étude récente publiée dans la revue Nutrients, des chercheurs ont évalué l’utilisation du pollen d’abeille comme source de nutriments. L’étude s’est concentrée sur la compréhension de la richesse en nutriments des pollens d’abeilles et de leur rôle possible dans les mécanismes physiopathologiques liés à des niveaux de nutriments déséquilibrés.
Étude: Recherche translationnelle sur le pollen d’abeille en tant que source de nutriments : un examen de la portée du banc d’essai au monde réel. Crédit d’image : TippaPatt/Shutterstock.com
Sommaire
Arrière-plan
Une alimentation saine devient de plus en plus importante dans le domaine des sciences biomédicales. Le rôle des carences et des déséquilibres nutritionnels dans les problèmes de santé publique mondiaux, notamment les maladies cardiovasculaires et métaboliques, a été largement prouvé.
Le pollen d’abeille a été identifié comme une aide potentielle pour réduire les problèmes de santé grâce à des interventions nutritionnelles. Le pollen d’abeille fait actuellement l’objet d’études approfondies et constitue une source de nutriments hautement nutritive et bien équilibrée.
À propos de l’étude
Dans la présente étude, les chercheurs ont exploré les preuves à l’appui de l’utilisation du pollen d’abeille (BP) comme source de nutriments.
Un examen de la portée a été effectué pour évaluer les preuves existantes sur les avantages nutritionnels du BP dans les environnements standard et physiopathologiques. L’équipe a utilisé les données disponibles pour évaluer les preuves, identifier les domaines manquant de connaissances et créer des recommandations pour une étude future.
Des stratégies efficaces ont été élaborées et des efforts ont été déployés pour établir des normes pour encadrer, normaliser et rendre compte des conditions et des réalisations.
La liste de contrôle des lignes directrices Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analysis Extension for Scoping Reviews (PRISMA-ScR), qui a été élaborée sur la base des approches du groupe Enhancing the Quality and Transparency of health research (EQUATOR) et publiée en 2018, est l’une des les lignes directrices recommandées pour les revues systématiques et les méta-analyses.
L’accent a été mis principalement sur les publications parues au cours des quatre dernières années. La recherche documentaire initiale a révélé qu’il y avait une répétition parmi les paramètres liés à la bioactivité étudiés pour BP. Deux précédentes revues générales impliquant BP ont été publiées avant 2020.
Les données scientifiques à analyser ont été recueillies à partir de diverses bases de données internationales spécialisées dans les domaines médicaux et pharmaceutiques, notamment PubMed, Scopus, ScienceDirect, Cochrane Library, Web of Science et Google Scholar. L’équipe a d’abord recherché en utilisant le terme « pollen d’abeille » pour identifier les publications pertinentes.
Résultats
L’équipe a découvert que le BP est une source alimentaire riche en nutriments contenant des protéines, des minéraux, des vitamines, des acides gras insaturés et des oligo-éléments. Il est également faible en calories et généralement bien toléré et sans danger, à l’exception de la possibilité de réactions allergiques ou de pollution externe, qui peuvent être gérées et prédites.
Les dangers associés au BP peuvent résulter d’une contamination externe, qui peut avoir un impact significatif sur le pollen en raison de sa sensibilité ou de conditions de stockage et de traitement défavorables.
Documenter la composition du pollen et tenir compte de la sensibilité du patient peut prévenir les réactions allergiques au produit. De plus, BP est sans danger pour la plupart des situations physiologiques, y compris chez les enfants, les personnes âgées et les patients en convalescence. BP est une source précieuse d’éléments essentiels pour les femmes enceintes et allaitantes.
Une étude de 27 échantillons commerciaux de BP a révélé que la consommation quotidienne de 40 g du produit pendant l’allaitement peut fournir une partie importante des besoins quotidiens en cuivre, manganèse, fer et sélénium.
Un examen de plus de 100 études publiées a révélé que les principaux composants du PB, classés par ordre de poids ou d’importance pondérale, sont les glucides, les lipides, les protéines, les cendres, les fibres et d’autres éléments. La présence de polyols dans la matrice glucidique contribue à sa faible valeur calorique et aide à maintenir un apport équilibré en sources d’énergie et autres nutriments.
La composition riche du BP le rend idéal pour la nutrition humaine, car il peut aider à rééquilibrer ou à prévenir diverses carences nutritionnelles ainsi que des conditions physiopathologiques.
La caractéristique la plus étudiée du BP est son activité antioxydante. De plus, l’importance de l’utilisation du BP réside dans son potentiel en tant qu’agent anti-inflammatoire.
L’activité de la composition du pollen d’abeille varie considérablement en fonction de divers facteurs tels que les espèces de plantes et d’abeilles, la région géographique, le moment, le type de sol, le traitement et les conditions environnementales. Des études comparatives ont montré que les pollens multifloraux ont une activité antioxydante plus forte que les pollens monofloraux.
BP a des effets anti-inflammatoires significatifs sur divers types d’inflammation, tels que les formes localisées et systémiques comme les inflammations de la paroi digestive et la neuroinflammation.
Le potentiel anti-inflammatoire du BP a été largement étudié, avec différentes études expérimentales mettant en évidence divers mécanismes.
Les composés phytochimiques anti-inflammatoires trouvés dans le BP, y compris les polyphénols, ainsi que d’autres phytonutriments tels que les peptides, les lipides, les polysaccharides et d’autres composés, ont été liés à ces activités.
De plus, l’équipe a noté que l’activité anti-inflammatoire du BP varie en fonction des espèces d’abeilles, en plus des différences basées sur l’origine botanique.
Conclusion
Dans l’ensemble, les résultats de l’étude suggèrent qu’il est crucial de combler les lacunes identifiées dans leur étude pour améliorer la recherche sur la PA.
Les chercheurs recommandent d’utiliser des technologies à haut débit telles que les sciences omiques et des techniques de simulation basées sur le calcul pour analyser les données vastes et diverses.
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