Une étude récente publiée dans Nature Communications a examiné la consommation de boissons sucrées (SSB) chez les adultes de 1990 à 2018 dans 185 pays.
Étude: Consommation de boissons sucrées chez les adultes entre 1990 et 2018 dans 185 pays. Crédit d’image : Alexander Weickart/Shutterstock.com
Sommaire
Arrière-plan
L’étude a souligné le rôle essentiel de l’alimentation et de la consommation de boissons dans les résultats en matière de santé, soulignant que des habitudes alimentaires malsaines contribuent à des pathologies telles que l’obésité, la malnutrition, les maladies cardiovasculaires, le cancer et le diabète.
Les boissons sucrées ont été associées à ces problèmes de santé, mais le manque d’estimations nationales sur la consommation de boissons sucrées a entravé les interventions efficaces et le ciblage des groupes de population dans le besoin.
À propos de l’étude
Cette étude a analysé les tendances de la consommation de boissons sucrées chez les adultes âgés de 20 ans et plus dans 185 pays pour 1990, 2005 et 2018. Les données proviennent de la base de données diététique mondiale (GDD), qui a fourni une stratification infranationale basée sur des facteurs tels que l’âge, l’éducation, le sexe et résidence urbaine ou rurale.
Les boissons sucrées ont été définies par leur contenu calorique, y compris les boissons gazeuses, les boissons aux fruits, les boissons énergisantes, la limonade, le punch et les aguas frescas. Ils excluaient les boissons non caloriques édulcorées artificiellement, les jus de fruits et de légumes 100 % et le lait sucré.
Résultats de l’étude
La recherche a des implications significatives pour les politiques et interventions de santé publique, étant donné les effets néfastes d’une consommation élevée de boissons sucrées, tels que les maladies cardiovasculaires, le diabète, les problèmes dentaires et le cancer.
Les résultats de l’étude peuvent éclairer les lignes directrices, les interventions et les politiques visant à limiter la consommation de boissons sucrées dans les limites recommandées, y compris des mesures telles que les étiquettes d’avertissement, les taxes, l’éducation nutritionnelle et les normes de commercialisation.
La consommation mondiale de boissons sucrées a augmenté de 16 % entre 1990 et 2018, avec un ralentissement du taux de croissance entre 2005 et 2018. Il existe notamment des variations régionales, l’Afrique subsaharienne ayant connu la plus forte augmentation (41 %) entre 2005 et 2018. 2018, tandis que l’Amérique latine/Caraïbes et les pays à revenu élevé ont affiché des tendances à la baisse entre 1990 et 2018.
L’âge, le sexe et la résidence urbaine/rurale ont joué un rôle dans les tendances de consommation de boissons sucrées. Les adultes plus jeunes dans des régions spécifiques ont été identifiés comme de plus grands consommateurs de boissons sucrées.
Les zones rurales de certaines régions avaient une consommation de boissons sucrées plus élevée que les zones urbaines, tandis que le niveau d’éducation et le statut socio-économique influençaient les modes de consommation de diverses manières.
L’étude a également révélé une corrélation entre l’indice de développement sociodémographique (SDI) et la consommation de boissons sucrées, indiquant des disparités dans la consommation de boissons sucrées au niveau national.
Conclusions
Les résultats de cette étude mettent en évidence une augmentation mondiale de la consommation de boissons sucrées, avec des sous-groupes vulnérables spécifiques, tels que les jeunes adultes et ceux ayant un niveau d’éducation inférieur, identifiés comme ayant une consommation plus élevée.
Il est crucial de remédier à ces disparités grâce à des politiques et des interventions ciblées pour réduire le fardeau mondial des problèmes de santé associés à la consommation de boissons sucrées.
L’étude fournit une base pour les analyses futures et la formulation de politiques visant à relever les défis de santé liés à la SSB.