Selon une nouvelle recherche publiée dans les nouvelles recherches publiées CMAJ (Journal de l'association médicale canadienne)
« L'une des raisons les plus courantes du TBI à l'âge adulte plus âgé est de maintenir une chute, qui est souvent évitable », écrivez le Dr Yu Qing Huang, le doctorant ICES, et le Dr Jennifer Watt, professeur agrégé et scientifique des ICE, tous deux gériatriciens de l'hôpital St. Michael's, Unity Health, et affilié à l'Université de Toronto, avec leurs COATHORS. « En ciblant les TBI liés à la chute, nous pouvons potentiellement réduire la démence associée au TBI dans cette population. »
Les lésions cérébrales traumatiques sont causées par un impact direct sur la tête ou la force indirecte (par exemple, le coup de fouet cervical) avec l'une des éléments suivants: perte de conscience, amnésie post-traumatique, désorientation ou signes neurologiques comme les discours liés, la faiblesse musculaire ou les changements de vision. Plus de 50% des TBI chez les personnes âgées résultent des chutes, et 1 million de personnes au Canada de plus de 65 ans connaîtront un TBI au cours de leur vie.
Pour comprendre l'impact du TBI tardif et de l'association avec de nouveaux cas de démence et des besoins en soins connexes, les chercheurs ont analysé les données sur plus de 260 000 adultes âgés de 65 ans ou plus avec et sans TBI entre avril 2004 et mars 2020. L'étude a suivi les participants jusqu'à un diagnostic de démence, à mars 2021, ou à la mort. Le nouveau TBI a été associé à un risque accru de 69% de démence ultérieure au cours des 5 premières années, une augmentation du risque de 56% au-delà de 5 ans et plus de jours de soins à domicile financés par l'État (87 jours par rapport à 84 jours chez les personnes sans TBI).
L'âge et le sexe féminin étaient associés à un risque plus élevé de démence, avec environ 1 personnes sur 3 âgées de 85 ans et plus prédit de développer une démence après le TBI. Les revenus étaient également liés au risque de démence, avec des personnes des quartiers à faible revenu à un risque plus élevé de démence que ceux des quartiers à revenu élevé. Les personnes vivant dans des communautés plus petites, les régions à faible revenu et les zones avec moins de diversité ethnique étaient plus susceptibles d'être admises dans un établissement de soins de longue durée.
« Nos résultats suggèrent que, pour mieux aligner les ressources de santé limitées avec les besoins de la population, les programmes spécialisés tels que les programmes de prévention de la démence communautaire et les services de soutien devraient être prioritaires pour les femmes âgées (≥ 75) vivant dans des communautés plus petites et des zones à faible revenu et à faible diversité. »
Les auteurs ont l'intention que ces résultats aident les cliniciens et les familles à naviguer dans les effets d'un TBI.
« Bien que le TBI ait été étudié comme un facteur de risque de démence à l'âge adulte, nos résultats soulignent son association significative avec un taux accru de démence incidente, même lorsqu'il est maintenu en fin de vie, et comment ce risque change avec le temps », écrivez les auteurs. « Ces informations critiques peuvent aider les cliniciens à guider les patients âgés et leurs familles à mieux comprendre les risques à long terme. »























