Dans une étude récente publiée dans Réseau JAMAles chercheurs ont évalué les risques d’hospitalisation pour la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) après trois contre deux doses de vaccin à acide ribonucléique messager (ARNm).
Sommaire
Arrière plan
Comparés à ceux qui n’ont reçu aucune vaccination contre le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), ceux qui ont reçu une dose de rappel du vaccin à ARNm COVID-19 avaient un risque plus faible de développer une COVID-19 sévère. Cependant, les connaissances sur la quantité de protection supplémentaire qu’un vaccin de rappel ajoute et sur la durée de cette protection sont insuffisantes chez ceux qui ont déjà reçu la série primaire complète d’un vaccin à ARNm.
À propos de l’étude
L’équipe a examiné le rapport entre la série initiale de vaccination d’ARNm seule contre l’immunisation de renfort d’ARNm COVID-19 et la probabilité de l’hospitalisation COVID-19.
Adultes hospitalisés entre le 1er octobreSt 2021, et 26 juillete 2022, dans le réseau de soins de santé de Providence situé dans six États de l’ouest des États-Unis, ont été vaccinés avec deux ou trois doses d’ARNm. Les cas étaient des personnes hospitalisées pour COVID-19, y compris des personnes avec un diagnostic final codé de COVID-19 ou celles qui ont été testées positives par le test d’amplification d’acide nucléique (TAAN) pour COVID-19 symptomatique et étaient actuellement traitées avec du remdesivir ou de la dexaméthasone.
Chaque cas de patient a été apparié à quatre témoins qui ont reçu leur deuxième dose de vaccination contre le COVID-19 dans les sept jours suivant le diagnostic et ont été hospitalisés de manière non élective pour des causes autres qu’une infection par le SRAS-CoV-2 dans les trois jours. À partir des dossiers médicaux électroniques, l’équipe a recueilli des informations sur la démographie, les données de vaccination COVID-19, les comorbidités et l’historique de la positivité COVID-19. À l’aide d’estimations régionales des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, les chercheurs ont déterminé si une hospitalisation s’est produite lorsque la variante SARS-CoV-2 Omicron représentait plus de 50% des cas de COVID-19 dans la population générale.
Les chercheurs ont utilisé la régression logistique conditionnelle multivariable pour trouver des variables liées à l’hospitalisation pour COVID-19. La probabilité d’hospitalisation au COVID-19 chez les personnes vaccinées avec trois contre deux doses du vaccin à ARNm a été déterminée en fonction de la durée depuis la réception d’une dose de rappel.
Résultats
L’étude a inclus un total de 12 248 témoins appariés avec un âge moyen de 67,1 ans, dont 46,7% étaient des hommes, tandis que 3062 cas de COVID-19 avaient un âge moyen de 70,8 ans, dont 52,6% étaient des hommes et 34,7% ont été boostés. Les facteurs qui ont montré des risques plus élevés d’hospitalisation en raison de COVID-19 étaient l’âge de 70 ans ou plus, le sexe masculin, les maladies cognitives, le diabète, la maladie pulmonaire obstructive chronique, l’obésité, l’immunodéficience, la greffe, la maladie rhumatologique et la vaccination BNT162b2.
La vaccination de rappel contre l’infection par le SRAS-CoV-2 était liée à un risque plus faible d’hospitalisation pour COVID-19 dans l’analyse multivariée, avec 34,7 % des cas contre 49,3 % des témoins appariés. Selon la durée écoulée depuis l’administration du rappel, les probabilités d’hospitalisation étaient différentes : moins de 50 jours, 50 à 100 jours, 101 à 150 jours et plus de 150 jours.
Conclusion
Dans l’ensemble, les résultats de l’étude ont montré que par rapport à la série primaire de la vaccination par l’ARNm seul, les rappels d’ARNm étaient liés à des risques d’hospitalisation plus faibles dans une importante population américaine. Cependant, l’importance de l’effet a diminué avec l’augmentation du temps écoulé depuis la dose de rappel.
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