L’émergence de la variante Omicron du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) a rapidement entraîné une augmentation des taux d’infection dans le monde, malgré des niveaux élevés de protection contre le SRAS-CoV-2 par infection naturelle et vaccination. Une protéine de pointe hautement mutée est responsable de la transmissibilité élevée et des capacités d’évasion immunitaire de la variante.
Étude: Les sous-lignées SARS-CoV-2 Omicron présentent des schémas d’échappement d’anticorps distincts. Crédit d’image : MarieGrecha/Shutterstock.com
Sommaire
Arrière plan
Bien que les intervalles de dosage prolongés du vaccin et les doses de rappel contre la souche ancestrale du SRAS-CoV-2 offrent un certain niveau de protection contre la variante Omicron, les titres d’anticorps neutralisants contre cette variante sont beaucoup plus faibles par rapport aux autres variantes. Plusieurs anticorps monoclonaux thérapeutiques semblent également inefficaces contre les infections à Omicron.
La plupart des études sur la résistance du variant Omicron à la neutralisation médiée par les anticorps se limitent à la souche BA.1 Omicron initiale. Cependant, plusieurs sous-lignées d’Omicron sont apparues par la suite et ont encore augmenté les taux d’infection. Par conséquent, il est important de déterminer les propriétés d’échappement des anticorps de ces sous-variants d’Omicron pour le développement d’interventions préventives et thérapeutiques efficaces.
Un nouveau Hôte cellulaire et microbe L’étude révèle la neutralisation médiée par les anticorps des sous-lignées actuelles et émergentes d’Omicron, notamment BA.1, BA.2, BA.4, BA.1.1, BA.2.12.1 et BA.5 aux niveaux monoclonal et polyclonal.
À propos de l’étude
L’étude actuelle impliquait la collecte d’échantillons de sérum d’individus convalescents atteints de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) entre avril et mai 2020. Étude[lesparticipantsontétésuivispourl’analysedel’immunitéàlongtermecontreleSRAS-CoV-2avecdeséchantillonsdesérumprélevésaprèslavaccinationderappelentremaietaoût2021Deséchantillonsdesérumontégalementétéprélevéssurdespersonnesvaccinéesaprèsavoirterminéleschémadevaccinationinitialainsiqu’aprèsavoirreçudesdosesderappel[articipantswerefollowedupfortheanalysisoflong-termimmunitytoSARS-CoV-2withadditionalserumsamplescollectedafterboosterimmunizationbetweenMayandAugust2021Serumsampleswerealsocollectedfromvaccinatedindividualsaftercompletingtheinitialimmunizationregimenaswellasafterreceivingboosterdoses
Les pseudovirus BA.2.12.1, BA.4 et BA.5 ont été produits à l’aide d’un plasmide d’expression suivi de la production d’anticorps monoclonaux. Par la suite, des essais de neutralisation de pseudovirus ont été effectués, ainsi qu’une analyse des séquences d’acides aminés des anticorps.
Les changements d’acides aminés de pointe par rapport à la protéine de pointe SARS-CoV-2 de type sauvage ont été visualisés à l’aide de la cryo-microscopie électronique. La fréquence de distribution des variants a également été analysée.
Résultats de l’étude
La protéine de pointe BA.1 contient 39 résidus d’acides aminés différents par rapport à la souche ancestrale SARS-CoV-2. Bien que d’autres sous-lignées Omicron partagent plusieurs mutations avec BA.1, elles se composaient également de diverses mutations uniques. Bien que les sous-lignées BA.1/BA.2 aient été responsables de la première vague Omicron, elles ont été rapidement dépassées par les sous-lignées BA.4 et BA.5.
Une activité de neutralisation sérique a été observée pour les échantillons prélevés en moyenne 48 jours après l’infection par la souche ancestrale du SRAS-CoV-2. Cependant, l’activité neutralisante était détectable dans 0 à 15 % des échantillons pour BA.1 et BA1.1, tandis que l’activité était de 45 à 50 % pour BA.2, BA.2.12.1 et BA.4/5. Immunisation de rappel conduit à une activité neutralisante contre toutes les sous-lignées Omicron.
De plus, 43 à 73 % des personnes vaccinées ont présenté une activité neutralisante contre Omicron après deux doses du vaccin Pfizer-BioNTech BNT162b2 COVID-19. Notamment, l’immunisation de rappel a conduit à une activité accrue contre toutes les sous-lignées Omicron. L’activité neutralisante contre BA.4 et BA.5 était faible par rapport à celle contre BA.1.1, BA.1 et BA.2 chez les individus vaccinés.
Sur les 158 anticorps monoclonaux produits et testés, seuls 18 %, 22 %, 17 %, 23 % et 18 % sont restés actifs contre BA.1, BA.2, BA.1.1, BA.2.12.1 et à la fois BA.4 et BA.5, respectivement.
De légères variations dans les séquences d’acides aminés des anticorps ont eu un impact sur la résistance et la neutralisation d’Omicron. Les sous-lignées Omicron nouvellement identifiées se sont également avérées capables de s’échapper de la plupart des anticorps monoclonaux utilisés en clinique. Le bebtélovimab, ainsi que les anticorps R200-1F9, R568-1G9 et R207-2F11, ont montré une activité neutralisante contre toutes les sous-lignées Omicron.
conclusion
L’étude actuelle démontre que les sous-lignées Omicron sont capables d’échapper à la neutralisation de la vaccination et de l’infection précédente et étaient résistantes à de nombreux anticorps monoclonaux. Ensemble, la surveillance génomique, ainsi que les évaluations de sensibilité, sont importantes pour surveiller l’évolution constante du SRAS-CoV-2 et déterminer les mesures thérapeutiques et prophylactiques appropriées.
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