Une nouvelle étude a révélé que les personnes titulaires d’un diplôme universitaire étaient moins susceptibles de croire à la désinformation sur le COVID-19 et plus susceptibles de faire confiance aux mesures préventives que celles sans diplôme.
Des chercheurs de l’Université de Portsmouth ont souligné que la désinformation scientifique et la confiance dans les mesures préventives étaient significativement associées au niveau d’éducation des participants. Cependant, les croyances religieuses des participants n’ont eu aucun impact sur leur croyance en la désinformation scientifique ou sur leur confiance dans les mesures préventives.
Sans surprise, nous avons trouvé une corrélation négative significative entre la croyance des participants dans la désinformation scientifique et leur confiance dans les mesures préventives. Fondamentalement, les participants qui ont exprimé une plus grande croyance dans les fausses nouvelles concernant la pandémie étaient moins susceptibles de croire que les vaccins, les masques faciaux et la distanciation sociale sont des mesures préventives efficaces. »
Dr Alessandro Siani, directeur associé (étudiants), École des sciences biologiques
Une enquête transversale en ligne auprès d’un échantillon de la population britannique a été menée auprès d’un total de 218 résidents britanniques adultes. L’enquête a révélé que seulement 13% des participants étaient d’accord avec l’affirmation « Je pense que le gouvernement britannique a répondu de manière appropriée à la pandémie de COVID-19 », tandis que 54% n’étaient pas d’accord et 33% ont exprimé une opinion neutre.
Les chercheurs ont également constaté que ni la croyance dans les fausses nouvelles du COVID-19 ni la confiance dans les mesures préventives n’étaient statistiquement associées à la probabilité des participants d’avoir contracté le COVID-19. Cette découverte renforce l’idée que les mesures préventives (vaccinations, masques faciaux, distanciation sociale) reposent sur une adoption communautaire généralisée, car les agents pathogènes peuvent toujours circuler au sein d’une population à moins que la grande majorité n’adopte des comportements préventifs appropriés.
Le Dr Siani a déclaré: «Malgré ses limites, cette étude approfondit notre compréhension des liens entre la désinformation scientifique et la réticence à se conformer aux mesures de prévention des infections. Il est peu probable que COVID-19 soit la dernière pandémie que nous connaîtrons de notre vivant, il est donc important d’apprendre autant que possible de nos expériences passées pour améliorer nos réponses mondiales aux défis futurs. »
L’étude a été publiée dans la revue Vaccines.