Dans une récente étude publiée sur Prépublications avec The Lancet* serveur, les chercheurs ont évalué l’efficacité du vaccin BNT162b2 contre la nouvelle variante préoccupante (COV) du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) Omicron chez des enfants de cinq à 11 ans de l’Ontario, au Canada.
Ils ont utilisé un modèle de régression logistique multivariable pour décrire l’efficacité vaccinale (EV) du BNT162b2 contre Omicron par intervalle de dosage et depuis le moment depuis la vaccination jusqu’à 90 jours après la vaccination.
Sommaire
Arrière plan
Seules quelques études ont évalué l’efficacité des vaccins SRAS-CoV-2 à base d’acide ribonucléique messager (ARNm), y compris le BNT162b2, dans la prévention des infections à Omicron chez les enfants de 5 à 11 ans. Des études publiées avaient estimé 31 % d’EV contre l’infection à Omicron pour ce groupe d’âge aux États-Unis (US) et 68 à 74 % contre l’hospitalisation.
Le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) au Canada recommande une série de deux doses de 10 mcg de BNT162b2 pour les enfants âgés de cinq à 11 ans, avec un intervalle de dosage de plus de huit semaines. Cependant, la vaccination à un intervalle de dosage plus court était autorisée sur demande préalable des parents. Les données sur l’EV contre Omicron chez les enfants âgés de cinq à 11 ans sont en augmentation mais restent rares au-delà de deux mois après la vaccination. En outre, l’EV d’un intervalle de dosage de huit semaines par rapport à des intervalles plus courts chez les enfants est inconnue.
Étudier le design
Dans la présente étude, les chercheurs ont utilisé une conception test-négative pour estimer l’EV du vaccin BNT162b2 dans la prévention de l’infection symptomatique et des conséquences graves dues à l’infection à Omicron dans le groupe d’âge de cinq à 11 ans entre le 2 janvier et le 28 mai 2022.
Ils ont utilisé la première incidence d’infection à Omicron confirmée par transcriptase inverse-polymérase (RT-PCR) pour les analyses. De plus, ils ont identifié des cas graves à partir de la solution de gestion des cas et des contacts de santé publique (CCM) à la date de l’hospitalisation et du décès liés à la COVID-19 jusqu’au 28 mai 2022. Ils ont obtenu toutes les données de vaccination contre la COVID-19 du système d’information centralisé du Canada. – COVaxON. L’équipe a utilisé des modèles de régression logistique multivariable pour calculer les rapports de cotes ajustés (aOR) chez les vaccinés et les témoins.
En outre, ils ont estimé l’EV d’une et deux doses de la vaccination BNT162b2 et ont défini l’EV comme (un moins l’OR) X 100 %. Ils ont calculé l’EV à ≥14 jours après la première dose et ≥7 jours après la deuxième dose. L’équipe a utilisé des différences standardisées pour comparer les sujets testés avec des témoins et des enfants vaccinés et non vaccinés, avec des valeurs > 0,10 considérées comme cliniquement pertinentes.
Résultats de l’étude
L’échantillon final de l’étude comprenait 5 870 cas positifs symptomatiques de COVID-19 et 7 050 témoins négatifs au test. Par rapport aux témoins, les sujets testés étaient plus susceptibles d’être plus âgés, résidaient dans des zones à forte densité et étaient moins susceptibles de recevoir une vaccination. Parmi les enfants vaccinés, l’intervalle moyen entre les doses était plus long pour les témoins dont le test était négatif que pour les sujets testés (50·9 jours contre 46·3 jours).
L’EV contre l’infection symptomatique était de 13 % et 54 % ≥14 jours après une première dose et ≥7 jours après une deuxième dose, respectivement. L’EV était sensiblement plus élevée chez les enfants avec des intervalles de dosage plus longs (63 % pour un intervalle de dosage de ≥ 56 jours contre 17 % et 43 % pour un intervalle de dosage de 15 à 27 jours et de 28 à 41 jours, respectivement). Notamment, l’EV pour les enfants avec des intervalles de dosage plus longs était également plus élevée pendant certaines périodes de temps depuis la deuxième dose. Ainsi, les auteurs ont noté un EV de 61 % pour les enfants avec un intervalle de dosage de ≥ 56 jours.
Comme prévu, les enfants vaccinés étaient moins susceptibles de développer des résultats graves en raison de percées d’infections à Omicron. L’EV contre les événements graves dus à Omicron était de 81 % ≥ 7 jours après une deuxième dose. Il a diminué de 94 % à 74 % dans les sept à 29 jours et ≥ 60 jours après la deuxième dose de vaccin.
conclusion
Dans la présente étude, l’EV de deux doses du vaccin BNT162b2 contre les infections symptomatiques à Omicron était de 67 % chez les enfants de 5 à 11 ans. Cependant, l’EV était plus faible (23 %) après une dose de BNT162b2. Contre les issues graves, l’EV était initialement élevée après une deuxième dose (94 %) mais a diminué avec le temps. EV a également diminué au fil du temps dans chaque groupe d’intervalle de dosage, avec un déclin plus lent survenant seulement ≥ 90 jours après la deuxième dose avec l’intervalle ≥ 56 jours.
Dans l’ensemble, BNT162b2 a conféré une protection adéquate contre l’infection à Omicron et les maladies graves chez les enfants de 5 à 11 ans. D’autres études devraient évaluer la durée de la protection observée, en particulier avec l’émergence de plus de sous-variantes d’Omicron.
*Avis important
Les prépublications avec The Lancet publient des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, guider la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations établies.