Dans une récente étude publiée sur bioRxiv* serveur de préimpression, les chercheurs ont évalué comparativement les titres d’anticorps de neutralisation (Ab) pour le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) Omicron VOC (variants of concern) sous-variants BA.1, BA.2, BA.4/5 parmi les personnes atteintes d’infections ancestrales de la souche B.1 (D614G), les personnes vaccinées ou avec une immunité hybride (combinée) contre les infections percées (BTI) et les vaccinations avec des COV Delta ou Gamma.
Sommaire
Arrière plan
L’émergence continue des sous-COV d’Omicron a menacé l’efficacité du vaccin et justifié le développement d’agents anti-SARS-CoV-2 nouveaux et mis à jour. Il est essentiel d’évaluer la neutralisation croisée des réponses immunologiques induites par la vaccination ou l’infection naturelle, ou les deux, pour guider l’élaboration des politiques et améliorer la préparation contre le COVID-19.
À propos de l’étude
Dans la présente étude, les chercheurs ont comparé les réponses immunitaires pré-Omicron BTI et/ou induites par la vaccination aux nouvelles sous-variantes d’Omicron BA.1, BA.2 et BA.4/5.
L’équipe a comparé la capacité de neutralisation des sérums obtenus à partir de 58 patients non vaccinés et infectés par le coronavirus 2019 (COVID-19) (sérums convalescents), 14 personnes vaccinées par rappel (trois doses) et 16 vaccinées et infectées par Delta (n = 14) ou patients BTI infectés par Gamma (n=2) contre les souches D614G, Delta et Omicron BA.1, BA.2, BA.4/5.
Les personnes non vaccinées ont été infectées entre mars et juillet 2020, et les patients BTI ont été infectés entre le 15 juillet et le 20 septembre 2021. Les triples vaccinés COVID-19 ont reçu une dose de rappel d’acide ribonucléique messager (ARNm) entre octobre 2021 et janvier 2022. Diagnostic COVID-19 a été confirmée par transcription inverse-amplification en chaîne par polymérase (RT-PCR) pour tous les patients.
Cellules Vero-E6 et rein embryonnaire humain (HEK)293T-enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2)- tprotéase ransmembranaire, sérine 2 (TMPRSS2) ont été utilisées pour des expériences de culture cellulaire. Dosages multiplexés incluant les antigènes du SRAS-CoV-2 [nucleocapsid (N), spike (S), receptor-binding domain (RBD), N-terminal domain (NTD)] et S des autres CoV [SARS-CoV, Middle East respiratory syndrome CoV (MERS-CoV), OC43, HKU1] et Influenza A Hemagglutinin H3 ont été utilisés pour mesurer les titres d’anticorps anti-SARS-CoV-2 immunoglobuline G (IgG).
Des écouvillons nasopharyngés (NPS) ont été obtenus des participants pour des tests virologiques, et un séquençage de nouvelle génération (NGS) a été effectué. Pour évaluer la neutralisation des COV et des sous-COV du SARS-CoV-2, des tests de neutralisation du virus vivant et des tests de neutralisation basés sur le pseudotype du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ont été effectués. La dose infectieuse de culture tissulaire à 50 % (TCID50), la concentration inhibitrice semi-maximale (IC50), et le titre neutralisant 50% (NT50) les valeurs ont été déterminées.
Résultats
Tous les sous-COV d’Omicron ont montré une évasion immunitaire étendue des sérums de tous les participants par rapport au D614G et au Delta, bien qu’à des degrés différents en fonction de l’origine des sérums. BA.1. Les convalescents COVID-19 n’ont pas pu neutraliser le sous-COV Omicron BA.1 et ont partiellement neutralisé Omicron BA.2 et BA.4/5. Les sérums d’individus vaccinés ont partiellement neutralisé le sous-COV Omicron BA.2 mais pas BA.1 et BA.4/5.
Les sérums de patients BTI ont montré des titres neutralisants similaires pour tous les sous-COV d’Omicron. Les sérums de patients BTI et les sérums de convalescents ont montré le potentiel de neutralisation le plus élevé et le plus faible pour tous les sous-COV d’Omicron, respectivement. Le NT50Les rapports :Ab (avidité Ab) étaient significativement plus élevés chez les patients BTI que chez les convalescents.
Les convalescents COVID-19 modérés ont montré de meilleures réponses de neutralisation. BA.1 et BA.2 ont montré la plus grande résistance et sensibilité, respectivement, contre tous les sérums. Omicron BA.5 a mieux échappé aux réponses de neutralisation des individus vaccinés que les réponses induites par l’infection naturelle et induites par l’immunité hybride.
Parmi les convalescents COVID-19, NT50 les titres moyens géométriques (GMT) pour B.1 (125) et Delta (153) étaient comparables. Même à une concentration sérique de 1:40, 33 % et 39 % des individus n’ont pas pu neutraliser Omicron B.1 et Delta, respectivement. Le NT50 Les MGT pour BA.2, BA.4 et BA.5 étaient de 55, 37 et 60, respectivement, nettement inférieurs à ceux contre B.1 et Delta.
BA.4 était significativement plus résistant que BA.2 et BA.5 et n’a pas pu être neutralisé par 75% des sérums. NT50:anti-S, NT50:anti-RBD et N50:anti-NTD étaient similaires pour B.1 et Delta et étaient inférieurs d’un log10 micron BA.1. Parmi les vaccinés boostés, NT50 Les titres GMT pour B.1, Delta, BA.1, BA.4 et BA.5 étaient de 247, 345, 51, 46 et 59, respectivement.
Parmi les patients BTI, NT50 Les MGT pour B.1, Gamma/Delta, Omicron BA.1 sub-VOC, BA.2 sub-VOC, BA.4 sub-VOC et Omicron BA.5 sub-VOC étaient de 195, 330, 44, 71, 52 , et 88, respectivement, et NT50Les rapports :Ab étaient supérieurs d’un log10 pour B.1 et Delta à ceux des sous-COV d’Omicron. Comparer NT50 les valeurs de tous les sérums (convalescents + vaccinés + patients BTI) ont montré une tendance à une neutralisation Delta supérieure à celle de B.1 et une neutralisation sous-COV Omicron bien inférieure (1,5 log10).
Dans l’ensemble, les résultats de l’étude ont souligné l’importance de la vaccination contre le COVID-19 dans la génération d’Abs avec une réactivité croisée élevée contre les COV et les sous-COV du SRAS-CoV-2 et ont indiqué que l’empreinte immunologique par les vaccins de la première génération pourrait limiter, mais pas complètement mettre fin au croisement. -neutralisation.
*Avis important
bioRxiv publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, guider la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations établies.