Dans un récent Réseau JAMA ouvert étude, les chercheurs estiment la gravité de l’infection par la sous-variante Omicron BA.2 du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) par rapport à celle causée par les variantes Delta et Omicron.
Étude: Estimations de la gravité de la sous-variante SARS-CoV-2 Omicron BA.2 en Nouvelle-Angleterre. Crédit d’image : CI Photos / Shutterstock.com
Sommaire
Arrière plan
La variante SARS-CoV-2 Omicron (B.1.1.529) a été signalée comme étant plus contagieuse mais souvent moins nocive que les variantes précédentes dans de nombreux pays, dont le Canada, l’Angleterre et l’Écosse.
Plus récemment, plusieurs sous-variantes d’Omicron sont devenues des souches circulantes dominantes à travers le monde, rendant ainsi difficile la détermination de la gravité des infections par ces nouvelles sous-variantes. De plus, les études de cohorte qui ont cherché à mesurer la gravité de la lignée Omicron BA.2 ont montré des résultats incohérents, nécessitant ainsi des recherches supplémentaires.
À propos de l’étude
Dans la présente étude, les chercheurs prennent en compte plusieurs facteurs de confusion, notamment les risques ajustés de décès, d’hospitalisation, d’admission dans une unité de soins intensifs (USI) et la ventilation invasive pour comparer la gravité des infections entre le SARS-CoV-2 Omicron BA.2, Variantes Delta et Omicron.
Des cas de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) chez des adultes et des enfants ont été identifiés entre le 3 mars 2020 et le 21 mai 2022. Les participants éligibles avaient soit un test de réaction en chaîne par polymérase (PCR) positif, soit le dossier de santé électronique (DSE) avait signalé eux avec un statut COVID-19 vérifié ou suspecté. Lorsque la maladie a été découverte, les cas ont été classés dans l’un des trois groupes suivants : Delta, Omicron ou infectés par le sous-variant d’Omicron.
En analysant la dominance des variantes sur les tests de diagnostic résiduels, des barrières de période ont été identifiées. Des cas delta sont survenus entre le 27 juin 2021 et le 5 décembre 2021. Des cas d’Omicron ont été identifiés entre le 26 décembre 2021 et le 21 février 2022. La sous-variante Omicron BA.2 a été attribuée à tous les cas entre le 21 mars 2022 et le mois de mai. 21, 2022.
La date d’incident de l’infection était la première PCR positive ou le drapeau correspondant à un patient. Un patient était considéré comme nouvellement infecté par le SRAS-CoV-2 s’il signalait un autre test PCR positif ou un nouveau signalement plus de 90 jours après la date de l’incident.
Une exigence minimale de base de données d’au moins deux dossiers de diagnostic à six mois d’intervalle au cours des trois années précédant le diagnostic de COVID-19 était nécessaire pour postuler suffisamment d’informations relatives à un patient pour évaluer ses antécédents de comorbidité et enregistrer ses résultats. De plus, le statut vaccinal de chaque patient a été divisé en l’une des quatre catégories 21 jours avant la date de l’incident de COVID-19 du patient, qui comprenait non vacciné, la première dose uniquement, entièrement vacciné ou entièrement vacciné avec une dose de rappel.
La mortalité hospitalière dans les 30 jours suivant le diagnostic de COVID-19 était le principal critère de jugement. L’hospitalisation, la ventilation invasive et les hospitalisations en USI ont été considérées comme des critères de jugement secondaires. Le patient a été classé comme ayant des résultats secondaires si ces événements se sont produits dans les 30 jours suivant la date de l’incident COVID-19.
Résultats de l’étude
Les souches SARS-CoV-2 Delta, Omicron et Omicron BA.2 ont été respectivement attribuées à 20 770, 52 605 et 28 940 cas.
Les caractéristiques démographiques de chaque groupe différaient légèrement des autres. Par exemple, la variante Omicron avait le pourcentage le plus faible d’hommes testés positifs pour le SRAS-CoV-2, tandis que la variante Delta avait la proportion la plus importante. De plus, les patients sous-variants d’Omicron étaient légèrement plus âgés, avec un âge moyen de 49,5 ans.
Les trois populations infectées par les trois variants évalués ont rapporté des comorbidités similaires. Notamment, un nombre important de cas impliquant des personnes souffrant de maladie pulmonaire chronique, dont 4 529, 2 829 et 7 877 patients des cohortes Omicron BA.2, Delta et Omicron, respectivement.
La variante Delta a été associée à 148 décès documentés dans les 30 jours suivant l’infection, tandis que les variantes Omicron et Omicron BA.2 ont été associées à 203 et 76 décès enregistrés, respectivement. Cela représentait 0,7 % des cas de sous-variante Omicron BA.2, 0,4 % des cas Omicron et 0,3 % des infections Delta identifiées.
Après avoir utilisé l’équilibrage d’entropie pour tenir compte de facteurs tels que le sexe, le sexe, la race et l’origine ethnique, les comorbidités, le statut vaccinal, les thérapies et les infections antérieures, la mortalité delta était supérieure à la mortalité des sous-variantes d’Omicron, tandis que la mortalité des variantes d’Omicron était supérieure à la mortalité des sous-variantes d’Omicron.
Après ajustement pour les covariables, la sous-variante Omicron BA.2 était associée à un risque d’hospitalisation significativement plus faible que Delta. Cependant, la variante Omicron était plus susceptible que la sous-variante de provoquer une hospitalisation.
L’admission en unité de soins intensifs était plus probable pour les infections de la sous-variante Delta que pour celle de la sous-variante Omicron. De même, les infections à variant d’Omicron étaient plus susceptibles d’entraîner une admission en USI que celles dues au sous-variant.
conclusion
Les résultats de l’étude ont montré que la sous-variante SARS-CoV-2 Omicron BA.2 était beaucoup moins grave que les variantes Delta et Omicron après avoir pris en compte de nombreuses variables confondantes liées aux résultats du SARS-CoV-2. Après avoir pris en compte plusieurs variables, telles que les médicaments, les vaccins et les infections antérieures, le profil de gravité du SRAS-CoV-2, concernant ces nouvelles variantes, semble diminuer.
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