Dans une étude récente publiée sur le serveur de préimpression medRxiv *, les chercheurs ont décrit la mise en place, l’exécution et l’évaluation d’une stratégie de vie flexible pour maintenir les effets à long terme (LTE) de la directive sur la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) par le National Institute for Health and Care Excellence (NICE) et gérer la base de preuves associée incertaine et en pleine expansion.
Étude: Vivre avec une longue COVID : Mise en œuvre d’une approche vivante de la directive NICE sur la gestion des effets à long terme de la COVID-19. Crédit d’image : zabanski/Shutterstock.com
*Avis important: medRxiv publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, guider la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations établies.
Sommaire
Arrière-plan
Le NICE a publié des recommandations rapides sur les infections à coronavirus 2 du système respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) pour soutenir les établissements de santé en période de pandémie.
Les 24e directives sur la gestion du COVID-19 LTE ont été conçues dans un délai limité pour faire face à l’augmentation des conditions post-COVID-19 ou des longs cas de COVID.
Dans le scénario dynamique de la pandémie de COVID-19, les nouvelles maladies dont l’étiopathogénie, le diagnostic, le traitement et le pronostic sont inconnus nécessitent une approche de vie flexible pour évaluer et réviser les directives initialement proposées, même dans le cas de rares exigences de mise à jour.
Le suivi des preuves qui ont des effets probables sur les politiques et stratégies futures est essentiel pour les régions hautement prioritaires qui manquent de preuves scientifiques solides.
À propos de l’étude
Dans la présente étude, les chercheurs de l’équipe NICE COVID-19 ont examiné la stratégie vivante pour développer et maintenir les recommandations LTE du NICE, y compris le développement initial, la maintenance et la transition éventuelle vers un modèle de moindre intensité.
L’équipe a analysé rétrospectivement les étapes de l’élaboration des lignes directrices, de l’enquête et de la mise à jour de sa documentation originale en décembre 2020 à la stratégie de vie réactive ou basée sur les déclencheurs en 2022.
Ils ont documenté (i) les méthodes originales utilisées dans l’élaboration et les révisions des lignes directrices pendant la surveillance et la mise à jour ; (ii) des informations quantitatives sur les preuves nouvelles et totales ; (iii) des visites sur la page en ligne du NICE concernant les lignes directrices ; et (iv) la participation d’experts en personne et virtuels.
La justification de l’adoption de nouvelles approches a été étudiée à la lumière du nombre croissant de preuves et de considérations contextuelles telles que l’utilisation des ressources, l’actualité, le niveau d’ambiguïté et les exigences du système.
L’équipe a obtenu des caractéristiques de volume d’évidence du dépôt d’évidence de l’infection SARS-CoV-2 de NICE à partir de mars 2020 en avant. La section de référentiel LTE a été utilisée pour obtenir des preuves couvrant les périodes de développement initial ; aménagement paysager, délimitation et mise à jour ; et l’adoption de l’approche flexible en 2020, 2021 et 2022, respectivement.
L’utilisation des directives du NICE a été évaluée à l’aide des fonctions numériques du NICE concernant les informations et les développements technologiques. Des données sur la durée et la fréquence des sessions de panel convoquées tout au long de l’élaboration initiale des lignes directrices et des processus mis à jour et des données du sondage en ligne et de la participation d’experts de l’approche de vie adaptable ont été acquises.
La ligne directrice a suscité l’intérêt du public et des médias, avec plus de 100 000 visites sur le site Web dans les 14 jours suivant sa publication. Des économies ont été réalisées dans le maintien de l’actualité des examens de la vie grâce à l’affiliation avec les autorités sanitaires telles que l’Agence de la santé publique du Canada et l’Institut national de recherche en santé (NIHR).
Entre octobre et décembre 2020, la ligne directrice a été commandée et élaborée sur 12 semaines, avec des définitions de cas établies. Entre janvier et juin 2021, une surveillance hebdomadaire du SRAS-CoV-2, un aménagement paysager des données, une analyse des lacunes en matière de preuves, une nouvelle portée et une planification des mises à jour ont été effectués.
Entre juillet et décembre 2021, l’équipe a examiné les preuves des mises à jour, tenu des réunions consultatives et publié de nouvelles recommandations, y compris une proposition d’approche basée sur des déclencheurs.
Entre janvier et octobre 2022, l’approche vivante a été mise en œuvre, la surveillance s’est poursuivie et des résumés de données ont été préparés périodiquement, y compris un tri des preuves à distance et trois résumés de preuves sans mise à jour.
En décembre 2022, le résumé final des preuves a été préparé, et le panel a été convoqué pour examen et a décidé de passer à une approche de vie flexible.
Résultats
Suite à la publication de la directive, la procédure de mise à jour originale basée sur des points temporels s’est transformée en une approche de vie flexible avec la participation d’experts à distance. Avec un taux de réponse de 64 % aux enquêtes en ligne, les experts se sont engagés dans la nouvelle approche.
Les preuves émergentes se sont considérablement élargies (11 405 et 12 181 études évaluées en 2021 et 2022, respectivement) après la publication et ont été compilées par une surveillance continue.
L’approche vivante n’a affiché aucun déclencheur urgent pour la mise à jour de la recherche identifiée en 2022, ce qui a permis d’économiser des ressources importantes par rapport à l’approche initiale basée sur des points temporels, qui engagerait des ressources pour organiser des réunions de groupes d’experts.
Pour saisir la base de preuves cumulatives, 184 enregistrements ayant une influence future potentielle ont été résumés. Les experts ont souligné les défis continus de la recherche et de la mise en œuvre qui ont éclairé la surveillance de la ligne directrice.
Après une période prolongée sans déclencheur de mise à jour, la méthode vivante a été limitée à une utilisation dans des zones hautement prioritaires avec une surveillance continue de la recherche. La transition vers une stratégie « basée sur les déclencheurs » plus réactive dans les lignes directrices avec des mises à jour programmées précédemment peut s’avérer plus productive et efficace tout en préservant l’actualité des suggestions grâce à une surveillance continue.
De multiples éléments, y compris les renseignements des systèmes de santé et des établissements de soins sociaux, la recherche actuelle et la politique gouvernementale, influencent la période de passage à la nouvelle approche.
Conclusion
Dans l’ensemble, les résultats de l’étude ont mis en évidence une stratégie de vie flexible pour une nouvelle maladie avec des preuves en évolution et un intérêt croissant du public et de la population.
La rareté des données scientifiques a entraîné l’utilisation de données scientifiques dans le monde réel, la consultation des parties prenantes et les témoignages d’experts. Plusieurs niveaux de vie pourraient être tenus à jour sans mises à jour fréquentes.
*Avis important: medRxiv publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, guider la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations établies.