Une récente Rapports scientifiques L’étude évalue l’impact à long terme de l’infection par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), l’agent causal de la pandémie actuelle de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), sur la condition physique des jeunes adultes.
Étude: L’impact à long terme de la pandémie de COVID-19 sur la condition physique des jeunes adultes : une étude de contrôle historique. Crédit d’image : Aleksandar Malivuk/Shutterstock.com
Sommaire
Arrière-plan
La forme physique a été associée à un large éventail d’avantages pour la santé, notamment une réduction du risque de troubles métaboliques, d’événements cardiovasculaires et du taux de mortalité global. Compte tenu de ces bienfaits pour la santé, l’exercice régulier et l’activité physique ont été recommandés dans tous les groupes d’âge.
Le SRAS-CoV-2 est très contagieux et s’est rapidement propagé dans le monde entier, entraînant la pandémie de COVID-19. Pour contenir la pandémie, de nombreux gouvernements nationaux ont mis en œuvre des stratégies pharmaceutiques et non pharmaceutiques. Certaines de ces stratégies, telles que les confinements à l’échelle nationale, ont rendu difficile le maintien d’une forme physique optimale, car elles ont souvent augmenté le comportement sédentaire et diminué les niveaux d’activité physique.
Une activité physique et une activité physique réduites entraînent une augmentation de la prise de poids et de l’obésité. Plusieurs mesures d’atténuation de la COVID-19 ont également eu un impact sur la santé mentale des individus, en particulier des jeunes adultes. Bien que ces effets puissent être liés aux niveaux de condition physique de base, peu d’études ont évalué l’impact à long terme de la COVID-19 sur la condition physique.
À propos de l’étude
La présente étude a évalué les changements longitudinaux à long terme des paramètres de condition physique chez les jeunes adultes un an après le début de la pandémie de COVID-19. Toutes les données pertinentes ont été obtenues auprès de deux centres situés dans le centre et le centre-est de la Chine. Les participants ont été recrutés au Chinese Medical College, Hunan, et au Medical College of Jinhua Polytechnic, Zhejiang.
Les deux établissements ont mené la première batterie de normes nationales chinoises de condition physique des étudiants (CNSPFS) entre le 1er décembre 2019 et le 20 janvier 2020, avant le début du confinement national. Une étude de suivi a été menée un an plus tard, au cours de laquelle la batterie CNSPFS a été menée entre le 1er décembre 2020 et le 20 janvier 2021. Les participants présentant des problèmes de santé préexistants ont été exclus de la cohorte.
Un groupe historique a été établi, comprenant les données sur la condition physique des étudiants inscrits dans l’une ou l’autre des deux universités en 2018. Pour ce groupe, la première batterie CNSPFS a été réalisée un an avant l’étude, entre 2018 et le 20 janvier 2019.
Les scores de condition physique ont été évalués sur la base de plusieurs performances d’athlétisme en plein air, telles qu’un sprint de 50 mètres, un saut en longueur debout, une course de 800 mètres pour les femmes, une course de 1 000 mètres pour les hommes, une course assise chronométrée d’une minute. des levées pour les femmes, des tractions pour les hommes, un test assis et atteint et des tests de capacité pulmonaire vitale. Ces tests ont permis aux chercheurs d’évaluer l’endurance aérobie, la capacité anaérobie, la force musculaire, la puissance explosive, la flexibilité et la fonction pulmonaire.
Résultats de l’étude
Au total, 5 376 personnes ont été recrutées et l’âge moyen des participants était de 18 ans. Parmi ces personnes, 2 239 ont été affectées au groupe d’étude et 3 137 au groupe témoin.
La plupart des participants à l’étude dans les deux groupes étaient des femmes et appartenaient à un milieu urbain. Il n’y avait aucune différence significative en termes de poids, d’indice de masse corporelle (IMC), de taille ou de statut socio-économique entre le groupe étudié et le groupe témoin. Une différence significative a été observée entre les deux groupes en termes de tests assis-et-reach de base et de redressements assis d’une minute.
Un an après un confinement induit par une pandémie, une réduction significative de divers paramètres de condition physique, tels que la puissance explosive, les capacités aérobies et anaérobies et le poids, a été observée. Ces changements pourraient avoir des implications importantes sur la santé, en particulier chez les patients atteints de diabète et de maladies cardiovasculaires, car cette diminution de la condition physique pourrait augmenter le risque de mortalité prématurée.
Conformément aux études précédentes, l’étude actuelle met en évidence une diminution significative des trajectoires de condition physique entre les groupes affectés par le confinement et ceux non affectés. Ce déclin de la condition physique est dû à une combinaison de facteurs, notamment la perturbation des routines d’activité physique, les facteurs de stress psychologiques induits par la pandémie et la modification des habitudes alimentaires.
Conclusions
La présente étude présente certaines limites, notamment l’analyse d’un groupe ciblé d’individus, ce qui pourrait limiter la généralisabilité des résultats à d’autres populations. Une autre limite de cette étude est la présence de différences inhérentes entre les groupes de contrôle et d’étude.
Malgré ces limites, la présente étude propose une nouvelle approche pour évaluer l’effet de la pandémie de COVID-19 sur la condition physique. Les restrictions induites par la pandémie, notamment les limites imposées aux activités de plein air et la fermeture des installations de conditionnement physique, ont eu un impact significatif sur les niveaux d’activité physique, en particulier chez les jeunes adultes. Cette diminution potentielle de la condition physique peut aggraver considérablement les risques pour la santé.
Les résultats de l’étude soulignent l’importance de promouvoir continuellement les bienfaits de l’activité physique pendant et au-delà des pandémies afin de prévenir les effets néfastes à long terme liés à la santé.