De nombreuses personnes qui se sont remises d’une infection aiguë par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) développent des symptômes persistants collectivement appelés séquelles post-aiguës de la maladie à coronavirus 2019 (PASC) ou COVID long. Certains symptômes longs courants de COVID comprennent la fatigue, les troubles cognitifs, le diabète, l’essoufflement, les problèmes de santé mentale, les maladies cardiovasculaires et les affections rénales défavorables.
Étudier: Association entre l’infection par le SRAS-CoV-2 et certains symptômes et conditions 31 à 150 jours après le test chez les enfants et les adultes. Crédit d’image : fizkes/Shutterstock.com
Sommaire
Arrière plan
L’incidence du PASC est significativement plus élevée chez les personnes ayant subi une infection grave, y compris les patients atteints de COVID-19 qui ont dû être hospitalisés et bénéficier d’une ventilation mécanique invasive. Les survivants plus âgés du COVID-19 sont également plus susceptibles de développer un long COVID. La prévalence du long COVID souligne l’importance de comprendre les symptômes et les conditions liés à cette condition pour finalement guider les cliniciens à gérer le PASC plus efficacement.
Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les nouveaux symptômes et conditions après la guérison d’une infection par le SRAS-CoV-2. La plupart des études liées au PASC se sont concentrées sur des populations de patients spécifiques, telles que les patients de Medicare ou les anciens combattants des États-Unis. D’autres études ciblant la population adulte générale n’avaient pas de groupe témoin bien défini, minimisant ainsi l’importance de ces études.
Très peu d’études liées au PASC chez les enfants et les adultes non hospitalisés sont disponibles. Cependant, une étude récente publiée sur le medRxiv* Le serveur de préimpression détermine si certains symptômes et conditions étaient liés à l’infection par le SRAS-CoV-2 chez les adultes et les enfants. Cette observation a été comparée à un groupe témoin comprenant des individus avec des tests SARS-CoV-2 négatifs.
À propos de l’étude
Dans cette étude, les auteurs ont recueilli des données sur les dossiers de santé électroniques (DSE) des systèmes de santé associés à PCORnet. PCORnet est un réseau composé de plus de 60 sites participants liés au système de santé.
Les données pertinentes des patients ont été acquises à partir de PCORnet entre le 1er mars 2020 et le 31 mai 2020. Un total de 3 091 580 adultes de plus de 20 ans et 675 643 enfants de moins de 19 ans, qui remplissaient tous les critères d’inclusion, ont été inclus dans cette étude. . Environ 88 % des patients de cette étude étaient des hommes et étaient relativement plus âgés, avec un âge moyen de 59 ans.
Principales conclusions
Les adultes testés positifs pour le SRAS-CoV-2 couraient un risque plus élevé d’être diagnostiqués avec certains symptômes, notamment la fatigue et l’essoufflement. Ces personnes présentaient également un risque accru de développer de nouvelles conditions, telles que le diabète et les troubles hématologiques, en tant que PASC potentiels entre 31 et 150 jours après un test positif. Ces conditions et symptômes étaient absents dans le groupe témoin.
Les enfants hospitalisés avec COVID-19 ont également présenté des symptômes persistants, tels que l’essoufflement. Les DSE complets ont aidé les chercheurs à s’adapter aux divers symptômes et conditions des patients avant et après l’infection par le SRAS-CoV-2.
Une différence significative dans la prévalence des symptômes et l’incidence des affections consécutives à la COVID-19 a été constatée entre les groupes hospitalisés et non hospitalisés. Après ajustement pour tenir compte des facteurs de confusion, le groupe hospitalisé atteint d’une infection grave par le SRAS-CoV-2 présentait un risque accru de développer un diabète de type 1 ou 2, des troubles hématologiques et des maladies respiratoires. Notamment, ces résultats n’ont pas été observés chez les patients hospitalisés qui étaient négatifs pour COVID-19.
Comparativement aux enfants hospitalisés qui ont été testés négatifs pour COVID-19, ceux qui ont été testés positifs étaient plus susceptibles de développer au moins un symptôme, comme l’essoufflement. Cette découverte concorde avec les rapports précédents révélant que les patients COVID-19 atteints d’une infection aiguë étaient plus susceptibles de développer des conditions et des symptômes PASC.
Les analyses de régression ajustées en fonction des facteurs de confusion ont révélé que les adultes positifs au COVID-19 non hospitalisés étaient plus susceptibles d’être diagnostiqués avec un essoufflement, de la fatigue et des troubles hématologiques que le groupe négatif au SRAS-CoV-2. Cependant, les enfants non hospitalisés ayant des antécédents de COVID-19 et ceux qui ont été testés négatifs pour cette infection n’étaient pas exposés à un risque accru de présenter un symptôme particulier.
Une prévalence accrue de certaines conditions a été signalée chez les adultes hospitalisés qui étaient négatifs pour COVID-19, y compris les événements cardiovasculaires majeurs, les troubles neurologiques et les problèmes de santé mentale.
Par rapport au groupe témoin, les personnes atteintes d’une infection grave par le SRAS-CoV-2 étaient plus susceptibles d’éprouver des difficultés de mémoire, des lésions rénales, une insuffisance respiratoire, de la fatigue, des troubles du rythme cardiaque et une hypercoagulabilité.
conclusion
L’étude actuelle présente plusieurs limites, notamment l’utilisation des données du DSE pour déterminer les symptômes et les conditions, ce qui pourrait conduire à une sous-estimation de la prévalence réelle des symptômes. De plus, dans ce système de données, les symptômes et conditions sont définis dans des codes, ce qui peut réduire la spécificité de l’analyse. Une autre limite de cette étude est la saisie incomplète des données de vaccination des DSE.
Malgré ces limitations, la présente étude a fourni de nouvelles informations sur les symptômes et les conditions associés au PASC chez les adultes et les enfants. De plus, les chercheurs ont observé que les patients atteints de COVID-19 couraient un risque accru de développer certaines conditions, notamment les maladies du système nerveux, les maladies cardiovasculaires, les problèmes de santé mentale et les problèmes respiratoires. Par conséquent, cette étude aidera les cliniciens à surveiller le développement de symptômes et d’affections persistants après une infection par le SRAS-CoV-2.
*Avis important
medRxiv publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, guider la pratique clinique/les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations établies.